On n'est pas à une bêtise près | Declan &&. Poppy

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Paris 7.00 :

San Fransisco le lendemain :

" Laissez moi passer ou je vous jure que vous allez passer un sal quart d'heure. Bougez vous !

En ce moment, les discutions allaient bon train, sur moi et sur ma famille. Beaucoup de monde se demandait qui j’étais réellement, certain, qui était au courrant me prenait pour une folle et d’autre, me détestais encore plus. Moi, la seule chose à la quel je pensais, c’était à ma mère, qui devait sans doute être à Paris en ce moment même. Allongée dans mon lit, j’appuyai sur le haut de mon réveil pour que l’alarme arrête de sonner et me levai. Mon sourire se crispa en me regardant dans la glace, je ne savais plus vraiment qui j’étais ni pourquoi j’étais venu ici. Bien sur, mon but était toujours le même, mais je m’attacher à beaucoup de monde ici, énormément de monde. J’avais longuement réfléchis à ce que je devrais faire, et je m’étais dit que repartir chez moi était une solution...une solution que je n’arrivais même plus à envisager. J’étais attaché à cette ville et à ses habitants. Pourtant, je pensais encore souvent à mon ancienne vie, celle où mes deux parents étaient ensemble et où j’étais heureuse. Non, plus qu’heureuse. En passant la main dans mes cheveux, je remarquai une fois de plus la ressemblance avec Declan, j’avais ses yeux, sa bouche, son sourire. Et j’avais le caractère de ma mère...Mais es ce que tout cela allait durer ? J’allais peut être changer, et si la petite moi était différente ? Mon regard se posa une nouvelle fois sur moi, mais surtout sur le collier que j’avais autour de cou. Le collier que je mettais chaque jour pour qu’enfin on voit qui je suis. Un collier qui appartenait à ma mère, et à ma grand mère. Il passait de mère en fille depuis des générations. Mon regard bleu azure chercha un signe, quelque chose qui me dirait ce que je devais faire aujourd’hui...Mais rien, nada, j’étais seule.

Je passai dans la salle de bain et me lavai. L’eau chaude me remettait peu à peu les idées en place. J’avais appris certaine chose durant la semaine, certaine chose qui me donnait envie de vomir, pour tout vous dire. Je n’avais pas prévu que mon père devienne fondateur, je n’avais pas prévu ça du tout. Personne ne l’avait prévu d’ailleurs, personne n’était vraiment heureux de cette décision. Evidemment, tout le monde le respectais, moi la première, mais ce n’était absolument pas ce qui devait se passer. Moi, la seule chose que je voulais c’est qu’il retourne avec ma mère. En sortant de la douche, je rinçais mes cheveux et les fis sécher, j’enfilai ensuite un slim et un débardeur blanc. Je me maquillai légèrement, prenant bien soin de bien mettre mon mascara, mon gloss et mon crayon pour les yeux. Mon père aurait quand même pu faire autrement, je sais pas moi, partir pour réfléchir, pourquoi fallait il qu’il devienne fondateur ? Tout cela me dépassait...Mais j’étais sur d’une chose, c’est que ça allait changer, que ce soit pour une raison ou pour une autre. Je parcourus mon appartement dans l’espoir de trouver quelque chose à faire, soudain, mon regard se posa sur une plante, pas très bien arrosée. Je m’avançais pour lui remettre de l’eau et tomba nez à nez avec un calendrier. Je l’attrapais en me disant que je ne savais pas du tout quel jour on était. En fait, cela faisait un moment que j’oubliais le temps...Je savais néanmoins qu’on était en...

- Ho mon dieu.

Je venais de me rendre compte que ma date de naissance était passée, complètement passée. J’étais censé être née depuis 1 semaine ! Je restai quelques secondes bouche bée devant cette nouvelle puis je partis dans ma chambre. Une fois là bas, j’ouvris en grand mon armoire et y dénicha un costume blanc. C’est ce qu’on mettais, pour aller dans les cieux, comme ça, on se fondait dans la masse. Bon normalement, on ne se maquille pas, mais bon, je ferrai avec. J’enfilai des talons et m’éclipsai là haut. Je voulais voir mon père, tout de suite, je devais lui dire que j’étais née que...Enfin bref, qu’il fallait trouver ma mère et tout de suite ! Et aussi qu’il fallait qu’il laisse tomber son statue se fondateur, car ce n’était pas fait pour lui. Je marchai vers son antre, je remarquai que tout le monde me jetai des regards en coin. Il faut dire que je ressemblais énormément à un de leur collègue, certains me regardai avec une telle intensité que je me sentais gênée. Soudain, une femme me bouscula. Celle ci avait l’air énervé. En me retournant pour voir ce qu’elle voulait à me pousser comme ça, je reconnus qu’elle n’était pas d’ici. Elle n’avait même pas l’habit des êtres de lumières. Elle se retourna pour regardai derrière elle et je la reconnu ; ma mère. Wahouu ! Je n’avais même pas besoin de la chercher qu’elle était là. Je m’avançai vers elle en l’attrapant par le bras ;

- Maman ...

Sa punition était bien pire qu'il n'aurait jamais pu le penser, il haïssait les Fondateurs d'une manière si forte qu'il était surprenant qu'il ai encore du respect pour eux. Declan savait que de nombreuses personnes lui en voulait pour être devenu l'un d'eux, mais le jeune homme n'avait eu guère le choix, c'était être Fondateur ou perdre tous ses pouvoirs et quitte à faire un choix, Declan préférait le premier afin d'être sûr de toujours avoir le moyen de protéger ceux qu'il aimait. Mais à présent il était coupé du monde, en quelque sorte enfermé dans ce « monde » qu'il détestait plus de jour en jour. Il n'avait plus l'autorisation de voir sa famille ni même ses amis, les fondateurs avaient été clairs : pendant une durée indéterminée il devrait rester là-haut sans avoir le moindre contact avec le monde humain. D'accord ses pouvoirs n'étaient actuellement plus les mêmes mais à quel prix ? Pourquoi le punir alors qu'il était tout de même à moitié humain ? Certains de ses supérieurs lui avaient clairement fait comprendre qu'en étant un être de lumière il devait suivre les règles qu'il le soit à moitié humains et les autres étaient restés silencieux. Tout lui manquait, même faire les comptes pour son bar lui manquait, ses disputes idiotes avec ses proches lui manquait, sa vie passée lui manquait. Pourtant il savait que dans cette « misère » il y avait certains de ses « collègues » qui étaient de son côté, qui le protégeraient et le défendraient aussi longtemps que possible mais il fallait croire que ce n'était pas assez. Poussant un soupire, le jeune homme fit les cent pas dans cet endroit qui était le même et ce où que l'on aille. Sa capuche sur la tête, Declan évitait un maximum les autres fondateurs, à croire qu'ils étaient devenus porteur d'une maladie. Mais s'il agissait ainsi c'était simplement parce qu'il était en colère et qu'il craignait de faire une erreur s'il en croisait un.

Declan n'arrivait plus à savoir quelle heure il était ni même quel jour on était. Les choses n'étaient pas pareille ici et c'était sans doute ce qui perturbait le plus le jeune homme. Le seul moyen de s'occuper était de parler avec les autres fondateurs dans ce langage qu'il avait du apprendre à une vitesse impressionnante. Ayant été un être de lumière, Declan le connaissait déjà un minimum mais à présent qu'il côtoyait chaque jour les fondateurs il avait dû apprendre à le parler couramment ce qui s'était montré plus facile que d'apprendre une langue étrangère à l'école. De nouveau il poussa un soupire avant de sentir une main se poser sur son bras, le jeune homme tourna la tête en direction de la personne qui se tenait à côté de lui. Bien que son visage soit légèrement caché par la capuche, Declan pu néanmoins apercevoir une longue chevelure rousse dépasser légèrement. Thaïs était l'un des fondateurs qui était de son côté, l'une des personnes avec qui il acceptait de parler et qui acceptait de lui parler également. Declan la regarda avec curiosité, surprit qu'elle vienne le voir alors que tout le monde savait que lorsqu'il commençait à faire les cents pas il valait mieux le laisser tranquille. Son regard interrogateur avait suffit, pas besoin de paroles et la jeune femme lui expliqua rapidement qu'il devait se rendre à la salle principale, mais sans lui donner plus de détail. Sa curiosité l'emportant sur le reste, Declan pressa le pas en suivant la jeune femme et très vite l'un comme l'autre atteignirent une foule de fondateurs. « Laissez moi passer ou je vous jure que vous allez passer un sale quart d'heure. Bougez vous ! ». Cette voix il l'aurait reconnu parmi des milliers, son cœur se serra tandis que son estomac se nouait, que faisait-elle ici ? Poppy lui avait pourtant dit qu'elle se trouvait à Paris et pourtant il était sûr qu'elle était là séparé de lui par quelques fondateurs. Declan était sur le point de passer entre tout le monde lorsqu'une lumière bleuté attira son attention « Maman ... ». Là il était vraiment mal. Prenant son courage à deux mains et gardant sa capuche sur la tête, Declan passa entre tous les fondateurs réunit en groupe et sans rien dire il attrapa Violaine et Poppy par le bras et les entraîna un peu plus loin, dans un endroit où il serait tranquille. Doucement il retira sa capuche, dévoilant son visage déformé par la fatigue et le stresse.

« Mais qu'est-ce que vous faite ici toutes les deux ? Violaine tu tiens réellement à avoir des ennuis ? »

Son regard était sévère, comme lorsqu'il s'énervait contre Violaine lorsqu'elle allait en enfers alors qu'il y avait clairement fait comprendre qu'il ne voulait pas qu'elle là-bas. Pourtant au fond de lui il n'avait jamais été aussi heureux de les voir toutes les deux, il avait l'impression de ne plus être coupé du monde par le simple fait qu'elles étaient devant lui. L'empathie était un pouvoir qu'il avait hérité en devenant fondateur ce fut donc sans grande difficulté qu'il sentit la colère qu'éprouvait Violaine à son sujet. Cette colère bouillonnait en lui comme elle le faisait en Violaine. Pourtant il ne laissa rien paraître, son regard toujours posé sur les deux jeunes femmes en attente d'une réponse. Il espérait réellement que cette fois encore Thaïs arriverait à le couvrir et surtout à lui donner un peu de temps pour régler tout ça.

" Ne la touchez pas !!!! Lâchez moi !!!! "

" Pourquoi tu as décidé de me laisser ? Pourquoi tu as accepté ? Pourquoi tu es aussi borné Declan Lawrence ! "

" Si je cherche les ennuies ? Mais bien sur gros nigot !!!! Je suis aussi fautive que toi je te signale ! Notre fille est de toi et de moi, c'est moi qui l'ai porté je te signale alors je suis aussi fautive et ne me dit pas de ne pas aller les voir et les pousser à bout parce que je ne t'écouterais pas ! ils ont osaient me donner un autre être de lumière ! Ils ont osé te faire prisonnier maintenant ils vont m'avoir sur le dos !!!! "

" Tout ira bien, je ne laisserais pas faire ça.. Au faites joyeux anniversaire j'étais un peu occupée pour te le dire le jour même. "

" Mène moi à ton supérieur j'ai deux mots à lui dire. "

Etre ici ne me rappelait pas que des bons souvenirs. Je venais souvent ici avec Declan pour qu’ils m’apprennent des choses, dans le futur, là haut, tout le monde me connaissait. Ici, au contraire, personne ne me connaît et tout le monde se fout de moi. D’ailleurs, je croisai le regard de plusieurs fondateur que je connaissais ainsi que ceux de certain être de lumière, pourtant, eux avaient l’air de me prendre pour une intrus. Heureusement, derrière mon déguisement » personne ne pouvait vraiment me reconnaître. Je ne pus cacher ma joie et ma surprise quand je découvris que Violaine était ici, ça me faisait tellement bizarre de la voir, là, devant moi, alors qu’elle aurait du être à Paris. Je ne pus lui dire grand chose car un fondateur nous emmena un peu plus loin, bien que ma mère criait, j’étais presque sur que ce soit Declan. Celui ci se montrai d’ailleurs. On voyait bien en regardant ses traits et son visage qu’il était fatigué. Ca me faisait mal de le voir comme ça. Je regardai ma mère avec étonnement, celle ci se jeta sur lui et lui donna des coups. Moi même, c’est peut être ce que j’aurais fait, alors je ne la retins pas, lui laissant donner des coups à un père qui n’avait même pas était là le jour de ma naissance. Je le haïssais pour ça, par moment, il n’avait pas été là pour les neufs mois de grossesse de ma mère, ni pour mon premier regard. Mais d’un autre coté, il n’y pouvait rien, je me souviens encore de notre conversation, il était tellement calme, quand je lui avais annoncé que ma mère était enceinte, il avait dit qu’il fallait la laisser. Je crois maintenant qu’on aurait quand même du aller la voir. Quand sa mère continua de le frapper et de lui lancer des injures à la figures, je la retins en lui disant ;

-Maman calme toi, laisse lui au moins le temps de s’expliquer.

Je regardai mon père avec plein d’espoir, espérant qu’il ai une bonne explication. Même moi, je ne savais pas tout, avait il était obligé ou avait il décidé de devenir fondateur ? La seconde solution me paraissait tellement peu probable...Il ne pouvait pas devenir fondateur, enfin, il ne le voulait pas. Ce statue l’obligerait sinon a quitté sa famille et ses amis, quel est le bénéfice là dedans ? Soudain, ma mère me serra contre elle...ce que j’aimais ça. Ca faisait déjà un moment mais j’adorais être contre ma mère, enfin, c’était certainement normal. Je me sentais protégée à l’intérieur, niché dans ses bras, j’avais l’impression de retourner au temps où je n’étais encore qu’un bébé. Au temps où j’avais besoin de tout ça.

- Merci...Pour tout.

Pour tout, c’était le fait qu’elle soit revenu, le fait qu’elle veuille sauver mon père, le fait aussi qu’elle n’ai pas oublié mon anniversaire. Enfin, en même temps, l’oublier serait dur ^^ J’avais 18 ans. J’étais majeur ! Mais ça, sans doute que personne ici ne s’en était rendu compte, je ne savais pas si mes parents savaient mon âge exact, moi je le savais ! J’étais super ému. Surtout en voyant ma mère faire tout ce qu’elle pouvait pour sauver ma famille, je trouvais cela super touchant. En la voyant s’énerver, elle dit qu’elle voulait voir son supérieur, je ris à moi même. Cela m’étonnerai que quelqu’un accepte de la voir, mais bon...Voyons ce que Declan répondra de ça. Ce combat pour sa famille était superbe, Violaine avait fait le bon choix. Quand à Declan...Seul l’avenir nous le dira...

S'il y avait bien une chose que Declan avait toujours craint c'était d'être puni pour quelque chose que tout autre personne aurait trouvé normal. Mais ces personnes n'appartenaient pas au monde magique malheureusement alors que lui si, depuis sa naissance Declan était obligé de se plier aux règles donner aux créatures magiques et ces règles étaient d'autant plus vraies avec lui qu'il était à moitié être de lumière. À chaque fois qu'il y pensait, le jeune homme se souvenait du jour où son côté être de lumière s'était « réveillé » et qu'on lui avait confié son premier protégé, il avait été fier et s'était promit d'être un excellent être de lumière, mais il fallait croire que les bonnes résolutions ne tenaient jamais très longtemps... Son premier protégé était aujourd'hui maléfique pour des raisons qu'il ne connaissaient pas entièrement, pourtant il n'avait pas baissé les bras, il avait continuer à se dire que malgré tout il serait un bon « ange gardien ». Jusqu'à présent rien n'avait réussi à le dévier du chemin qu'il s'était tracé... rien avant de rencontrer Violaine. Declan avait su qu'il allait en baver avec cette jeune femme qui découvrait tout juste ses pouvoirs et surtout qui avait son caractère bien à elle mais jamais il n'aurait pensé que leur relation irait jusque là. Jamais Declan n'aurait imaginé que cette jeune sorcière allait porter leur enfant, enfant qui était venu du futur pour des raisons qu'encore aujourd'hui il ignorait. Pourtant aujourd'hui il en était bien là. Il avait eu une relation avec Violaine, il l'avait mise enceinte, était devenu Fondateur mais également père. Pourtant même s'il aurait dû se réjouir de cette nouvelle il n'y arrivait pas pour la simple raison qu'à présent il ne savait plus quoi penser. Heather ne quittait pas son esprit et ce depuis de nombreux jours mais Violaine également le hantait. Chaque jour il avait l'impression de devenir un peu plus fou et de s'éloigner de la solution. Être fondateur aurait pu l'aider à réfléchir à tout ceci, trouver une solution mais le jeune homme était tellement en colère qu'il ne trouvait pas le moyen de réfléchir, juste celui d'haïr chaque jour un peu plus ceux qui étaient ses supérieurs et qui étaient à présent ses « collègues ». Declan était donc en train de s'énerver tout seul dans son coin lorsque Thaïs était venue le chercher et l'avait mener à l'endroit où Violaine et Poppy se trouvaient, il s'était alors empressé de les amener à l'écart pour éviter une catastrophe.

Une fois à l'écart des autres fondateurs et êtres de lumière Declan avait retiré sa capuche laissant la colère de Violaine éclaté. Il la laissa le frapper sur son torse avec ses poings sans rien dire, son regard allant ailleurs tant il pouvait ressentir la colère et la douleur de la jeune femme. Il avait mal pour elle, se haïssait de la faire autant souffrir mais continuait de rester silencieux sachant parfaitement que quoi qu'il pourrait dire ça ne changerait rien à la situation actuelle. Il se sentait d'autant plus mal par le fait que Poppy assistait à toute la scène, Declan trouvait déjà horrible de faire autant souffrir Violaine, il n'avait pas en plus envie que leur fille assiste à tout ceci. « Si je cherche les ennuies ? Mais bien sur gros nigot !!!! Je suis aussi fautive que toi je te signale ! Notre fille est de toi et de moi, c'est moi qui l'ai porté je te signale alors je suis aussi fautive et ne me dit pas de ne pas aller les voir et les pousser à bout parce que je ne t'écouterais pas ! ils ont osaient me donner un autre être de lumière ! Ils ont osé te faire prisonnier maintenant ils vont m'avoir sur le dos !!!! ». Declan ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel en entendant les paroles de la jeune femme. Il s'était douté que son ancienne protégée allait aussi mal prendre la nouvelle, mais à vrai dire ni les fondateurs ni lui ne lui laissait réellement le choix, aussi difficile que cela puisse être elle devait faire avec et sans rien dire.

« Tu n'iras pas les voir Violaine... Est-ce qu'un jour tu arriveras à te mettre dans la tête que si je fais c'est uniquement pour toi et Poppy. Et puis ils ne peuvent rien te faire alors qu'à moi si et je préfère cette situation que l'inverse. »

« Tout ira bien, je ne laisserais pas faire ça.. Au faites joyeux anniversaire j'étais un peu occupée pour te le dire le jour même. » Declan remarqua alors que Violaine était aussi mince qu'auparavant et il eu un déclic en entendant la jeune femme souhaiter joyeuse anniversaire à Poppy. Il ignorait que leur fille était née, il fallait bien avouer qu'en étant coincé en haut il n'avait guère le moyen de savoir ce qu'il se passait sur Terre et le fait que Violaine était à Pairs aux dernières nouvelles ne l'aidait pas vraiment à savoir. Restant sans voix, le jeune homme resta le regard fixé sur Poppy, il avait encore du mal à réaliser qu'il était père et que la jeune fille devant lui était aujourd'hui qu'un petit être fragile et sans défense. « Mène moi à ton supérieur j'ai deux mots à lui dire. ». Son regard se posa une nouvelle fois sur Violaine mais il resta toujours silencieux. Declan avait apprit à réfléchir avant d'agir, une chose qui lui échappait lorsqu'il était encore être de lumière. Il savait que la jeune femme n'abandonnerait jamais et qu'elle voulait arriver à ses fins pourtant Declan ne pouvait pas la laisser faire, il avait fait son choix qu'elle l'accepte ou non. Le fondateur prit alors une grande bouffée d'air, expira et posa son regard sur Violaine en étant le plus calme et sérieux possible.

« Je n'ai pas de supérieurs en devenant Fondateur je suis plus ou moins mon propre supérieur. Violaine j'ai fais mon choix je ne reviendrais pas en arrière et de toute manière je ne le peux pas. Il se peut qu'avec le temps j'ai la possibilité d'être comme certains fondateurs et de vivre comme avant mais actuellement c'est impossible, ce que tu feras ou diras ni changera rien. » Declan cessa alors de parler tournant la tête en direction de Poppy. « Je suis désolé... Je ne dois pas être le père de l'année... » De nouveau il regarda Violaine quelques instants. « Prend-le comme un moyen de pouvoir passer à autre chose, sans moi sur Terre tu as la possibilité de repartir sur de bonnes bases, crois-moi Violaine c'est bien mieux sans moi. »

Declan s'étonnait du sérieux avec lequel il venait de s'adresser à Violaine. Il se surprenait du calme qu'il l'avait gagné à présent qu'il était coupé du monde. Pourtant même s'il était étonné, Declan était tout de même très sérieux, il était stupide et lui faisait du mal, sans lui elle était beaucoup mieux et surtout Poppy méritait d'avoir un père bien mieux que lui. Declan n'était bon qu'à les faire souffrir, son éloignement étant sans aucun doute la meilleure chose pour elles, le jeune homme était parvenu à s'en convaincre en prononçant ses paroles à Violaine et il voulait qu'elle soit convaincu elle aussi.

Spoiler:

" Sois heureux avec Heather, tu as fais le bon choix. "

" Espèce de lâche. Tu m'abandonnes alors que tu m'avais juré de ne jamais le faire... Tu n'es qu'un menteur et un lâche.