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Un cour pas comme les autres
Faut dire que quand on voit le prof et l'élève, ca peut pas être ordinaire

Une journée comme les autres. Debout à 4 heures du matin pour aller au cirque à 6h. Pause déjeuner entre midi et quatorze heures puis re-cirque jusqu'à seize heures. Rien d'extraordinaire une fois de plus lors d'une journée habituelle de mademoiselle Albarn. Elle a passé sa pause repas en compagnie de son assistant, Elwin, ils ont rit, se sont échanger quelques anecdotes de la journée pour finalement se séparer et retourner à leur programme respectifs. Durant la matinée, elle a encore une fois était serviable et dynamique. Elle a coiffé les longs cheveux d'une collègue, aidé le clowns avec une de ses farces puis elle s'en motivé pour s'entrainer à son prochain numéro de contorsionniste. La clé de cet art est le silence et la concentration. Généralement, Mimi est une fille qui ne sait pas ce que veut dire ces deux mots mais quand elle travaille, ou plutôt, quand elle fait ce qu'elle aime, elle est totalement différente. Pour l'après midi, elle avait montré sa souplesse et son agilité dans sa deuxième discipline. Le trapèze. Elle adore tous ce qui fait très fille, et c'est surpasser pour être aussi gracieuse qu'elle ne l'est au naturel, ou pas. Le sourire a été son arme fatal, surtout face aux garçons qui passaient par là.. Comme par hasard. Finalement, c'est à seize heures qu'elle quitte le beau chapiteau après avoir passé sous la douche comme toutes les filles du cirque. Maintenant vêtue d'un petit haut rose clair et d'une jupe blanche et quelques autres accessoires qu'elle trouve parfait ICI, avec un gilet assez léger sur les épaules, elle est allée rejoindre le café d'en face afin de retrouver quelques amies et partager ses aventures de la journée. C'est pourtant une journée quelconque mais quand c'est Misaki qui raconte, on a toujours l'impression qu'elle a vécu des aventures dignes d'un roman ou d'un manga. Elle rejoint son appartement qu'elle partage avec le magnifique et super garde du corps, Parker, pour y déposer ses affaires puis prendre son sac avec son téléphone portable. Elle avait une super envie de faire les boutiques, et elle ne connait que deux personnes capables de l'aider à trouver une nouvelle tenue originale mais trop belle. Nicky et Nina Calahan. Deux sœurs qu'elle apprécie énormément. Mais la super connaisseuse en mode, c'est Nina. Une belle blonde -comme Nicky- qui bosse pour un magasine, dans la section mode, alors elle s'affale dans le divan pour finalement envoyer un message sur le téléphone de la jeune femme.

MESSAGE REÇU LE .../... A 5:32 AM a écrit:

Coucou Nina, c'est Misaki. Dis j'ai besoin d'une nouvelle tenue, tu voudrais pas faire les boutiques avec moi ce soir ? T'es la meilleure dans ce domaine ? Gros Bisous.

Une fois la réponse positive reçue, Misaki se redresse de son divan pour aller reprendre son sac avec à l'intérieur, son porte-feuille. Bah oui, ça serait bête d'aller faire du shopping sans carte bleu, liquide ou même un chèque ! Bref, elle change de chaussure pour finalement abandonner les ballerines et mettre des bottes lui arrivant en dessous des genoux. Le trajet jusqu'au centre commercial ne dure pas très longtemps, surtout qu'elle prend un taxi pour y aller. Elle a le permis, mais elle n'a pas de voiture, c'est vraiment débile. Quoi que c'est mieux qu'avoir une voiture et pas de permis. Voilà qu'elle se met à bavarder avec le chauffeur, racontant sa vie au cirque. Aimable et amusante, comme toujours et le chauffeur lui fait même une réduction sur le prix de la course. Et oui, comme quoi être gentil porte ses fruits. Enfin, elle aurait était méchante, elle n'aurait même pas payer ! Finalement, une bonne demi-heure plus tard, la petite américo-japonaise attend sagement son amie devant les grandes portes du centre commercial qui ne ferme pas avant onze heures du soirs la semaine et minuit en week end. Ça tombe bien, nous somme vendredi, et vendredi c'est le week end ! Elle n'attend pas très longtemps avant d'apercevoir la grande blonde et de la saluer avec de grandes signes de la main.

« Nina, je suis làààààààà »

Et oui, toujours la fâcheuse manie de gueuler --".