Oeil pour oeil, dent pour dent [Julianna]

J'étais arrivée au Journal à 9 heures ce matin, et j'avais déjà eu le temps de clore mon article consacré à la prostitution étudiante … J'étais assez fière de moi, mais j'avais envie de changer un peu d'air lorsque 14 heures arriva. Je déboulais donc dans le bureau de mon patron afin de lui demander l'autorisation d'aller à l'Université afin d'aller chercher encore quelques témoignages, autorisation qu'il me donna sans grande difficulté. J'étais une journaliste appréciée, qui rendait toujours ses articles à l'heure et qui ne demandait pas énormément de correction.
Une fois de plus, mon patron se mit à me demander si je ne voulais pas devenir la chroniqueuse du courrier des lecteurs. Comme à mon habitude, je refusais … Cela serait certes une promotion, mais je n'étais pas Phoebe Halliwell. Maman s'était toujours montré présente pour aider les autres dans leurs problèmes de couple, alors qu'elle ne savait pas détecté ce qui n'allait pas dans le sien … Autant dire que n'ayant aucune notion de ce qu'était un couple, je n'allais pas me mettre à répondre au courrier de femmes en détresse sexuelle ou sentimentale.
Je pris donc congé et je sortis, avec un calepin et un crayon. J'avais beau savoir que j'allais surtout me changer les idées, il fallait tout de même que je note quelque chose pour que mon patron ne comprenne pas ma combine. Je pris ma mustang cabriolet, et je me dirigeais vers l'université. Je me garais non loin de l'entrée. Je n'avais pas envie de me faire voler ni brûler ma voiture, et c'est pourquoi je me garais aux places réservées aux professeurs, en laissant ma carte de journaliste sur le pare-brise de ma voiture.
Je connaissais bien cette université, pour y avoir étudié … Le journalisme bien entendu. J'avais toujours aimé cette voie-là, et la meilleure nouvelle avait été lorsque j'avais été diplomé, et lorsque le 415 magazine m'avait offert de travailler définitivement pour eux. Moi qui avait pour habitude d'écrire des piges et de les envoyer à plusieurs journaux afin de voir qui me publieraient, j'appartenais maintenant à un journal qui publiait tout ce que j'écrivais …
Comme il ne faisait pas bien mauvais, je restais sur le campus afin de chercher quelqu'un à interviewer … Mon regard se posa alors sur elle … Julianna … Une espèce de garce que je détestais depuis le lycée: un an de moins que moi, et pourtant, dès que je la voyais, je voyais rouge. Savez-vous ce que c'est de haïr quelqu'un au plus haut point, parce que cette personne vous semble être une menace. Pas démoniaque la menace … Mais Julianna avait, il y a quelques années, fait un mauvais pas avec moi : alors que je m'intéressais sentimentalement à quelqu'un, elle me l'avait volé sous les yeux. Depuis, il s'agissait d'une guerre ouverte …
Comme elle était entourée de plusieurs personnes, mon sourire s'agrandit. Je sortis mon badge du 415 et je l'accrochais sur mon bustier blanc. J'étais vêtue de façon classe et sexy, c'est à dire un tailleur noir jupe, et des chaussures à talons noires aussi. Je m'approchais du groupe d'un pas décidé, affichant mon plus beau sourire professionnelle. Une fois face à elle, je fis comme si je ne la connaissais pas.

Bonjour, Amy Halliwell du 415 magazine. Je fais actuellement un article sur la prostitution des étudiantes afin de pouvoir survivre, et un indic m'a conduit jusqu'à vous. Ne vous inquiétez pas, cela restera anonyme … Alors, Mademoiselle, qu'est-ce qui peut conduire une jeune femme à coucher avec un homme pour de l'argent ?

J'étais fière de moi … La petite troupe autour de Julianna se dissipa, et nous nous retrouvâmes seules. Mais je ne sortais pas de mon personnage.

Julianna c’est lever de très bonne heure se matin , elle est en plein forme et d’une humeur à en couper le souffle , pour une fois de sa vie tout allait bien tout était parfait , elle avais repris ses études la ou elle les avais laisser il y a quelque temps , ses faites de superbe amie , sur qui elle peu compté , bien sur elle n’avais pas dévoiler son statut de sorcière , voulant paraitre le plus normal possible , elle se plait bien dans sa nouvelle vis même si par moment elle n’arrive pas encore a bien canaliser ses pouvoirs et justement ne pas les faire paraitre quand elle est en compagnie de ses amies humaines . Se matin, Julianna s’est lever du bon pieds , elle prend sa douche en chantonnant quelque aires enfantine que sa grand-mère lui chanté souvent et fini par sortir avec le gros sourire au lèvre , ses vêtements étant déjà préparé depuis la veille celle-ci n’avais plus cas les porter , une fois fait Julianna se maquilla rapidement , rien de bien folichon , fond de teint , mascara , contour pour les yeux et un peu de gloss , après un petit coiffage rapide la jeune femme descend toute radieuse pour prendre son petit déjeuner , sur la table un mot de sa mère lui disant qu’elle était déjà parti , contrairement a d’habitude et aller savoir pourquoi Julianna le prend avec le sourire . Il faut dire aussi après avoir galérer un temps dans tout se qu’elle entreprenait il y avais de quoi être frustré , mais depuis qu’elle a fait le vide en elle et qu’elle a fait d’après elle tout se qu’elle se devais de faire , il ni avais plus de quoi faire autant de cinéma pour rien . Julianna fut enfin prête pour partir en cours , elle pris les clés de sa vieille voiture , Eh oui elle na pas les moyens de s’en offrir une toute neuve mais tant qu’elle roule rien d’important . Elle arrive après 25 min de route les cours ne sont pas encore prêt de commencer mais celle-ci devais rejoindre son groupe d’amie , a l’entré pour discuter ensemble de leurs prochaine viré entre filles . Toute aller bien pour le meilleur des mondes , Julianna tellement contente ne s’attendais pas a voir une personne avec qui elle est comme qui dirais en froid , mais c’est le cas Amy Helliwell , fille avec qui elle a eu un gros problème , elle avais beau lui dire qu’elle ni était pour rien cas l’époque elle n’était pas au courant qu’elle sortait avec se type qui sois dit en passent ne lui en avais parler , mais rien y fait elle a décider de s’acharner sur elle , mais Julianna n’est pas du genre à se laisser faire alors toute riposte de sa part sera un moyen de la remettre à sa place et la justement la question qu’elle venais de poser qui est : qu'est-ce qui peut conduire une jeune femme à coucher avec un homme pour de l'argent ? Julianna se sens bizarrement attaquer , ses amies était au courant pour cause celle-ci leurs en avais parler , c’est pourquoi elles s’écartent , ne voulant pas vraiment faire parti de cette discutions . Julianna fini par avancer vers elle bras croiser en disant :

C’est drôle je m’était justement déjà poser la question , personnellement je me sens pas concerner parce que j’ai jamais coucher pour de l’argent mais elles doivent avoir une raison c’est pauvre filles … Mais je crois que le mieux serais peut être d’aller demander une fille des rues , je sais pas moi sur la grande rue , a se qui parait il y en a pas mal la bas?

Julianna soupir en le regardant et ne dit plus un mot attendant une réaction d’Amy , faut dire qu’elle en avais un peu marre de se comporter comme elle le fait mais c’est pas non plus pour autant qu’elle va la laisser parler pour rien dire , c’est vrai quoi pourquoi qu’elle viens poser c’est question a des étudiantes dans une université alors qu’elle pourrais directement poser la question a des filles qui justement le fond.

Ce que j'adorais chez Julianna, c'était qu'elle était bien trop naïve … Bien entendu, cela me faisait mal au cœur pour moi d'être ma pire ennemie, mais elle l'avait clairement cherché. Je me souvenais encore de l'humiliation que j'avais ressenti lorsque mon petit ami de l'époque m'avait quitté pour cette blondasse, alors que je commençais réellement à tomber amoureuse du jeune homme. Cela ne fait d'ailleurs nul doute que c'est à partir de ce moment-là que je me suis mise un stop dès que je commençais à désirer quelqu'un autrement que physiquement.
Alors l'avoir en face de moi était une tentation trop forte … Et même si ce que je faisais était loin d'être professionnel, j'avais envie de m'amuser avec elle. J'aimais la voir sortir de ses gonds … Je me rappelais la fois où je lui avais envoyé l'eau de la fontaine à eau dans la figure, alors qu'elle venait de se remaquiller … Un beau rimmel qui coule le long des joues, c'est tellement sexy … Oui, j'utilisais mes pouvoirs contre elle, et cela ne me posait aucun problème.
J'entamais donc la conversation en l'humiliant devant tout le monde, même si elle ne sembla pas vraiment comprendre mon sous-entendu. J'allais devoir être plus claire avec elle si je voulais qu'elle se mette réellement en colère. Elle devenait facilement rouge et avait une fois complètement crétine lorsqu'elle sortait de ses gonds. Ce n'est peut-être pas bien de se moquer, mais cela me faisait tant de bien intérieurement que ma pauvre conscience n'était même pas effleurée.
Elle me répondit donc que pour en savoir plus, je devrais plutôt interroger les femmes de la grande rue … Apparemment, elle savait de quoi elle parlait, quoique tout le monde savait, une fois la nuit tombée, que les prostituées se mettaient à des endroits où il y avait pas mal de passage, afin de pouvoir avoir un maximum de parents. Je fis donc mine de noter ce qu'elle me dit, tout cela avec un air professionnel, et je réitéra mon attaque.

Vous êtes bien renseigné … peut-être est-ce là que vous appâtez le client ? Je pourrais en effet aller les voir la nuit, mais comment deviner qui est étudiante ? J'avoue que c'est un de vos clients qui vous a nommé … Je n'ai normalement pas le droit de dire son nom mais il ne m'en voudra pas: Josh Hamilton … Il m'a assuré que par desespoir de cause, il s'était tourné vers vous et m'a donné quelques uns de vos prix … Vous pouvez vous faire combien en un mois ?

Mensonge … Bien sûr … Josh Hamilton était ce fameux petit ami de l'époque qui était parti avec elle. Comment mieux lui faire comprendre ma haine qu'en le citant ? Je n'étais vraiment pas discrète et je n'étais pas du genre à mettre ma main de fer dans un gant de velours. Mon regard s'était même assombri, scrutant la moindre réaction de Julianna qui me ferait exulter: un soupir, un cri ou encore mieux, de l'ironie.

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