Quinze. Seize. Dix-sept…
Cette fois, l’homme ne comptait pas le nombre d’aiguilles qu’il enfonçait dans la chair d’un prisonnier. Il se tenait accroupi, un chronomètre en main, jetant à la fois quelques regards narquois sur les chiffres indiqués puis sur l’adolescent qui faisait des pompes en face de lui. Vingt-cinq en moins de vingt secondes, c’était largement faisable. Ca l’était moins en revanche lorsque l’entraîneur s’amusait à lui donner plusieurs claques sur le ventre en lui ordonnant toutes les deux secondes de le garder serré. Et Jared n’y allait pas mollo avec ses élèves. Cela dit, c’était là le seul moyen de se faire amplement respecté dans les sports de combat, il n’allait pas leur apprendre à renifler une fleur ! Le sportif se releva, satisfait, puis laissa pendre l’objet le long de son cou. Il observa les autres camarades avec un sourire sadique sur les lèvres puis posa les mains sur ses hanches. C’est drôle, plus l’année avançait, moins ils n’osaient le contredire. C’est qu’avant d’obliger ce pseudo rebelle à faire des pompes, l’homme l’avait plaqué au sol et maîtrisé pendant une bonne minute jusqu’à lui provoquer une crampe à l’épaule. Bon, ce n’était qu’une crampe et l’adolescent ne lui en voulait pas, mais tous savaient que l’entraîneur était un sadique quand même plutôt cool avec qui ils pouvaient parler et plaisanter… tant qu’ils faisaient l’exercice demandé. Lorsque la fin du cours s’annonça, il les obligea à courir durant les cinq dernières minutes restantes et s’occupa en courant avec eux. C’était toujours un petit moment privilégié où il engageait la conversation avec les plus endurants. Ceux qui ne soufflaient pas cinq fois avant de dire un mot. Il les envoya ensuite tous au vestiaire et resta plus longtemps pour se défouler sur les objets de la salle. Cela faisait quoi… trois ou quatre jours qu’il n’avait pas torturé quelqu’un ? Entre le sport et sa profession, il n’avait pas vraiment eu le temps. Pourtant, ce n’était pas faute de pouvoir faire deux choses à la fois ! Jared se promit de se rattraper le lendemain, où il ira se dénicher un bon sorcier bien pur pour que le massacre soit d’autant plus jouissif. Il sortit ensuite de la salle, se doucha et mit un costard pour rejoindre directement son travail en voiture. Même s’il pouvait s’y rendre d’un claquement de doigt, il préférait prendre un véhicule parce qu’il lui arrivait assez souvent de repartir, accompagné. Il se sentait en forme après cette séance, malgré la nuit de sommeil agité qu’il avait passé. Non parce qu’il faisait des cauchemars, mais parce que la demoiselle qu’il avait ramené chez lui avait été drôlement active… Il se sentait fier rien que d’y penser, parce qu’il ne trouvait pas souvent des femmes aussi énergiques. Peut-être qu’il allait la recontacter… D’ailleurs, reviendrait-elle au Pink pour le regarder faire une autre danse ?

Le gérant de la boîte s’occupa soigneusement de classer quelques papiers dans son bureau directement à la poubelle. Il n’aimait pas s’occuper des documents administratifs, il était sérieusement temps d’engager une secrétaire sexy ! Il préférait largement se trémousser sur la barre, le métier dans lequel il avait entamé sa nouvelle vie et sous le joug d’une patronne, avant qu’il ne reprenne les rennes du Pink. Le maléfique reçut ses trois stylistes dans son bureau. Chaque semaine le Pink avait la réputation de changer de thème, et cela en changeant les habits des barmans, serveurs et strip teaseurs. L’armée était le thème de cette semaine, et celui de la semaine suivante devait être ‘écolières et professeurs.’ Cependant l’homme avait plusieurs réticences quant aux habits que lui proposaient ses salariés. Il ne cessait de critiquer plusieurs points, et de les envoyer retravailler les tenues. Pourquoi n’était-il jamais satisfait ? La dernière fois, il avait porté du cuir sans tissu en dessous pour sa danse. Cela lui avait tellement collé aux bonbons qu’il n’avait pas pu draguer et ramener de présence féminine au soir ! Le sorcier sortit de son bureau après avoir gentiment renvoyé ses employés à leur travail. Il salua plusieurs personnes, des clients ou bien des membres du personnel, avant de se diriger vers le bar. Avec tout ça, il avait raté le show d’Henry Halliwell. Non pas qu’il aimait le regarder sur scène, mais parce qu’il essayait de deviner ce que l’homme essayait de représenter à la fois. Jared était conscient du pouvoir d’Henry, bien qu’il ne le lui dise pas, puisqu’il le lisait en lui. Et tant que ça permettait à son employé de faire des clients satisfaits, alors il était content aussi. La seule chose dommage, c’est qu’Henry ne pouvait pas avoir son propre style. Le gros point commun en revanche était qu’il pouvait imiter le style de Jared, ce qui donnait des représentations plutôt étonnantes lorsqu’ils étaient tous les deux sur scène…

« Mets moi une vodka. » demanda l’homme en s’immisçant dans le plan drague d’Henry sur le serveur, « Et la prochaine fois qu’il fait ça, tu fais payer double. »

Il lança un regard narquois à Henry avant de s’assoir à coté de lui. Lorsque son verre lui fut servit, il indiqua simplement au serveur de mettre ça sur sa note et prit une première gorgée. L’alcool fort traversa de manière brûlante et rapide son œsophage, ce qui provoqua un soupir discret chez lui. À force, il trouvait cela presque désaltérant, et tellement bon. Il concentra son attention sur Henry et observa le jeune talent.

« Bois pas trop poupée, parce que t’as du boulot pour ce soir. » fit-il avant de reprendre une nouvelle gorgée de sa boisson. Henry avait peut-être déjà prévu quelque chose au soir, mais tant pis. Un appel de dernière minute venait d’arriver et Jared avait accepté la ‘mission’. Il avait mit Henry dessus et espérait bien que ce dernier ne refuse pas une telle offre. « On nous engage pour un enterrement de vie de jeune fille chez les fausses pucelles bourgeoises. Évidemment, je t’ai mis dans le coup avec moi. » - Suit à la dernière phrase, il lança un regard inquisiteur à Henry pour s’assurer qu’il accepte. Les fausses pucelles bourgeoises étaient un des surnoms que l’on donnait aux filles que l’on dit ‘bien élevées’ parce qu’elles vivent dans des familles de riche. Mais les gens comme Henry et Jared savent très bien que leurs belles manières les couvrent bien, et qu’elles ne sont pas toujours aussi sages qu’elles le prétendent. Jared fréquente souvent ce genre de fille.

« Ben voyons. Après, je peux mettre la clé sous la porte. » soupira Jared en roulant des yeux devant la réplique d’Henry. Engager des thons ? Et puis quoi encore ? Pourquoi pas décupler les tarifs, ça aurait le même effet ! Et encore, un prix dix fois plus élevé aurait plus de chance d’attirer quelques clients qu’une de danse de bourrelets affamés. Il faut avouer que dans ce genre d’endroit, l’apparence comptait énormément… Ce n’était pas par mépris ou méchanceté mais il fallait être honnête : Seuls les beaux corps attiraient les bons clients. Et c’est le talent qui déterminait si oui ou non ça valait le coup de rester. Jared aurait pu être le plus excellent danseur du monde, s’il n’avait pas un physique avantageux il ne serait pas strip teaseur. Le maléfique ressassa quelques souvenirs qui provenaient directement de la tête de son employé, notamment lors de l’embauche de ce dernier. Peu importe la manière dont s’y prenait Henry parce que ce qui comptait, c’était le résultat. Et quelqu’un capable de montrer plusieurs styles totalement diverses était forcément apprécié. Le gérant était donc content de lui. Il s’agissait maintenant de lui fournir plusieurs dvd de danseurs sans que le Halliwell ne se doute de quoique ce soit… Pourvu d’ailleurs que ce dernier ne regarde pas un clip de rap avant de se rendre au travail sinon ce serait une catastrophe. Le rap était un genre d’une inélégance tellement extrême que de toute sa vie, Jared n’avait jamais supporté. Il lui arrive de tuer des rappeurs sans raison, simplement pour qu’ils arrêtent de chanter. D’un autre coté, il n’avait pas vraiment besoin de justification pour lever la main sur quelqu’un et extraire ses penchants meurtriers et surtout sadiques.

Le maléfique laissa son salarié réfléchir tandis qu’il prenait une bonne gorgée de sa boisson. C’est lui qui conseillait de ne pas trop boire alors qu’à peine arrivé il commandait un alcool fort. Bon, il connaissait quand même ses limites et s’arrêterait à un seul verre. Peut-être en reprendra-t-il quelques uns à cette soirée… Parce que si Henry et lui se débrouillaient bien, il y avait environ quatre vingt-dix pourcent de chance pour que ces demoiselles proposent aux deux hommes de rester en leur compagnie et, pourquoi pas, de leur offrir quelques verres. De toute manière Jared ne repartira pas avant d’avoir dragué la mariée. Histoire d’en faire le plus possible, qu’elle ait mauvaise conscience et de coucher avec sa ou ses meilleures amies ensuite. Une fois, il se souvenait clairement avoir brisé un futur mariage en procédant ainsi, parce que ce n’était pas avec une amie de la future mariée qu’il avait passé la nuit, mais la fiancée elle-même. Soirée encore très flou dans son esprit à cause des quelques grammes d’alcool qu’il avait dans son sang. Cela dit, il se la remémorait toujours avec un petit sourire fier. Haa, le bon temps. Henry lui affirma ne pas aimer les mariages. C’est dommage, cela dit Jared put lire en lui qu’il n’était jamais allé à un enterrement de vie de jeune fille, ce qui pouvait paraître quand même normal venant d’un homme. Y aller en tant que strip teaseur, c’est le bon plan. Mais en tant qu’invité, ça craint. Lui qui n’aime pas les mariages, il va être servi avec sa cousine Amber qui s’annonce avec son crétin de Noah. D’ailleurs, c’est aussi Jared qui ira faire le strip teaseur à l’enterrement de vie de jeune fille d’Amber… Fou le hasard, non ?

« C’est toi parce que le grand manitou que je suis en a décidé ainsi. » répliqua Jared sur un ton tout aussi grave, et d’une manière qui refusait toute protestation. Soit il acceptait, et ils se mettaient en route, soit il se dégonflait et Jared ira voir quelqu’un d’autre. Il pouvait bien y aller seul, oui, mais être le seul objet sexuel de toute une tripotée de filles aux poches bien remplies… C’est peu, d’autant plus qu’elles seront nombreuses puisque c’est une grande fête. Non pas que ça le dérangeait de se retrouver seul parmi tant de donzelles, mais d’un point de vue professionnel il avait besoin d’un partenaire. Henry semblait s’inquiéter de la manière dont il danserait. De toute manière, Jared et lui n’allaient pas être très proches. Quoique ça dépendait de ce qu’ils décidaient, et de ce que la fiancée préférait. S’ils dansaient séparément dans un bout de la pièce chacun pour deux groupes, ça ne poserait pas de problème qu’Henry recopie les faits et gestes de Jared. Cependant, si elle préférait voir deux types faire une danse de contact comme deux gays, parce qu’on sait tous comment les gays font fantasmer les femmes, alors ce serait un peu plus compliqué… L’homme comptait sur son employé pour recopier son style et non ses faits et gestes. Mais si ce n’était pas possible, alors ils trouveront une autre solution. Henry connaissait la danse des canards ? Jared afficha un très léger sourire satisfait lorsque son salarié commença sa réplique suivante. Ca s’annonçait bien, il était sur le point de dire oui. Le strip teaseur l’écouta en réfléchissant à une réponse. Il but pendant ce temps une nouvelle gorgée et laissa la brûlure s’évaporer dans son gosier avant de donner sa réponse.

« Une jolie prime sur ton salaire en fin de mois. Tu me vois seul, entouré de trente-six harpies en furie ? » - Il se passa la langue sur les lèvres pour y nettoyer les restes de sa boisson puis reprit – « Henry si tu veux aller plus loin il va falloir que tu apprennes à t’adapter dans tous les types de situation. Un enterrement de vie de jeune fille, c’est quelque chose que tu dois savoir faire, et tu vas pas l’apprendre tout seul. Quoique… »
L’homme fit un clin d’œil à son salarié. Il ne cherchait pas vraiment à cacher le fait qu’il sache pour le pouvoir d’Henry. La seule chose qu’il cachait à tout le monde, c’était son propre pouvoir de télépathie.

« Tu ne te fringue pas, on débarque à poil. » répondit-il sur un ton extrêmement sérieux en finissant son verre. Il attendit quelques secondes avant de laisser un petit sourire éclairer son visage, puis il donna une petite tape amicale sur l’épaule d’Henry. « Ca va, j’déconne. Apparemment notre petite privilégiée aurait, d’après ses amies, quelques préférences pour les cow-boys. J’ai ce qu’il faut dans ma voiture donc on se changera dedans parce que… on est pas en avance. »

Jared posa brusquement son verre sur le comptoir puis il se leva. Il regarda Henry quelques secondes, le temps que ce dernier se décide, puis il commença à marcher vers la sortie en sortant de sa veste un paquet de cigarette. Il en sortit une puis en proposa une à Henry, si ce dernier le suivait bien sûr.

Bon, il n’utilisait peut-être pas toujours les bons mots, mais le résultat était le même. Jared laissa échapper un petit souffle bref, ressemblant à une sorte de rire étouffé lorsqu’Henry lui affirma qu’il ne survivrait pas face à toutes ces filles. Si, il survivrait facilement, néanmoins avoir trente-six sensations de désir dans le crâne le rendait totalement inapte à leur résister. Il avait déjà son propre désir à gérer, mais ressentir ceux des autres devenait impossible. C’est une des raisons pour laquelle Jared couchait avec une cliente la plupart du temps qu’il faisait son show. Souvent celle qui émettait le plus de désir et d’attirance. Comme quoi, il ne choisit pas ces dames en fonction de leur physique, même si c’était un atout important pour préserver son image. Jared sentait de plus en plus de pensées négatives émaner de la tête d’Henry. Il voulait que ce soit lui, alors ce sera lui ! Cela dit, le strip teaseur commençait à perdre sa bonne humeur. Ressentir des émotions non positives l’agaçait et influençait souvent son propre état d’esprit. Si Henry ne changeait pas de ton, le ‘boss’ risquait de devenir un peu moins cool que d’habitude. C’est qu’il ne devait pas oublier que dans le monde du travail, la raison pour laquelle le patron doit être respecté, c’est pour une question d’ordre… Apparemment, il avait un type d’humour différent de celui de Jared. Enfin heureusement que ce dernier ne lui avait pas fait part de son cynisme habituel qu’il avait acquis à force d’agir en tant que mauvais sorcier. Le maléfique poussa un soupir intérieurement. Sa petite blague ne visait qu’à décontracter un peu son interlocuteur, il ne s’attendait pas non plus à un fou rire.

« Henry, ça aurait pu être vrai… » répondit simplement l’homme en fronçant légèrement les sourcils.

Ce qui le gênait légèrement, c’était la pudeur de son salarié. Certes, Jared en éprouvait aussi. Par exemple, il ne risquait pas de se déshabiller maintenant, même en étant dans son bar. Généralement il lui fallait soit être dans l’intimité, avec sa conquête, soit lors d’un des rares shows qu’il fait en entier. Ces strip teases occasionnels où il enlève tout. Mais même dans ses moments, il est obligé de refouler son embarras derrière sa concentration afin de ne pas perdre le fil de la musique et d’oublier qu’il montre ses parties à un public avisé… Et ces jours là, jamais il ne couchait avec quelqu’un. Il termina sombrement sa vodka et se leva en écoutant son employer baratiner sur la tenue qu’ils allaient bien porter. Non, il n’y avait aucun signe américain. Le chapeau bien évidemment, une écharpe brune, une veste jaune très pale qui s’arrêtait au niveau du nombril puis un pantalon de cuir avec accroché des pistolets. Des vrais, mais avec des balles à blanc. Il y avait aussi les chaussures contenant sur le coté les morceaux de fer piquants dont les hommes se servaient pour faire galoper leur cheval.

« Tu verras. » murmura-t-il simplement en prenant la direction de la sortie. Il fila en passant une cigarette à Henry puis, une fois dehors, ne prit pas la peine de lui répondre au sujet de la voiture. Comme si Jared Jones allait rouler en petite voiture ! Le maléfique lui montra du doigt la place réservée juste devant, où était garée une décapotable bleu marine avec le toit couvert. Il fit signe à Henry de monter puis il prit la place du conducteur, jouant machinalement avec ses clés automatisées. Avant d’enfoncer le trousseau dans le moteur, il tourna la tête vers Henry et le fixa d’un air sérieux. « Je vois bien que ça ne t’enchante pas, et je ne vais pas te laisser te débrouiller seul non plus. Dis toi qu’après ça, tu pourrais avoir des horaires un peu plus favorables en plus de ta prime… une chose encore, arrête de me vouvoyer, je me sens vieux schnock. »

Et Jared tourna la clé dans le moteur. Laissant sa voiture ronronner, comme il aimait l’entendre, il enleva sa veste pour se mettre en chemise, sortit le briquet dans la poche puis la plaça sur la banquette arrière. Il plaça la cigarette en bouche puis l’alluma avant de poser le briquet sur les genoux d’Henry. Le maléfique inspira une bouffée alors qu’il tournait le volant et se dégageait de la place. Comme il faisait bon, il ouvrit grand sa vitre et posa son coude sur le rebord de la fenêtre pour tenir sa cigarette et conduire d’une seule main. Il avait toujours eu du mal à se concentrer à la fois sur le ou les passagers, et à la fois sur la route lorsqu’il conduisait. Cependant il s’obligeait à essayer les deux, car cela servait pour la manipulation de l’un de ses talents. À un feu rouge, Jared tourna la tête vers Henry pour s’adresser à lui.

« Lorsqu’on y sera, il faut que tu gardes en tête que la reine de la soirée, c’est la fiancée. Tu peux regarder les autres, mais c’est elle qui a le privilège. » commença l’homme en jugeant bon d’expliquer certains détails à son ‘apprenti’, « Les femmes aiment la sensualité, mais tu n’obtiendras rien d’elles si tu joues trop sur tes muscles. Laisse aller, essaye d’être le plus fluide pour elle et le plus important, c’est que tu dois leur donner l’impression d’être importantes et d’être le centre de l’attention. Si tu te focalise trop sur ton propre corps, elles n’apprécieront pas. »

Il inspira une bouffée de sa cigarette, la recracha doucement dehors par un mince filet comme à la française puis, lorsque le feu passa au vert, il reprit en fixant la route.
« Elles auront déjà bien bu lorsqu’on arrivera. Et il y a des chances pour que la futur mariée soit bien éméchée. Donc il ne faut pas hésiter à jouer avec elle. Que ce soit en posant ton chapeau sur ses cheveux, en l’entrainant vers toi avec ton écharpe… Tu dois te servir de tes habits pour des actions différentes et autres que les jeter stupidement sur les filles. Nous ne sommes pas des rockstars. » Il tira une nouvelle bouffée mais cette fois avala la fumée. Il garda également la cigarette en bouche pour changer de vitesse et accélérer. Ils étaient bientôt arrivés de toute manière.
« Il faut que tu provoque du désir chez elles. Si tu ne te dénude pas entièrement ça ne fait rien. Il faut que tu leur donne l’envie de se mêler à ta danse, que ce soit pour se frotter contre toi ou bien pour t’aider à enlever tes vêtements. Dans ce cas, tu pourras les esquiver, ou les repousser en te frottant à elles tout en leur faisant comprendre que c’est toi qui mène la danse… Henry quoiqu’il arrive il faut que tu gardes le contrôle, je sais bien que je te l’ai déjà dit, mais c’est important. »