♣ Emma et Pérsé

En me levant ce matin, jamais je n’aurais cru qu’une chose pareille pourrait m’arriver. Pas à moi. Quoi donc ? Eh bien, en rentrant à mon appartement, je remarquais que ma porte n’était pas fermée à clé. Pourtant j’étais persuader de l’avoir fermée en partant, mais ma mémoire me faisait peut-être défaut, après tout, j’étais en retard et j’étais partit dans la précipitation. Mais en ouvrant la porte de mon appartement, je me rendis compte que ça n’avait rien à voir avec un oubli … Mon appartement ressemblait à un vrai champ de bataille. Les placards étaient ouverts, le miroir était briser, et les cadres photos étaient tous parterre. Cependant, les cambrioleurs semblaient ne semblaient avoir rien pris. Peut-être qu’ils cherchaient quelque chose de précis, et qu’ils ne l’avaient pas trouvé.

Quoi qu’il en soit, maintenant je n’avais plus qu’une chose à faire : aller au commissariat pour porter plainte contre mes voleurs. La bonne blague ! Dans le genre bonne journée, on a déjà fait mieux … Il faut vraiment croire que j’ai la poisse ! Soit. Je pris ma voiture après avoir pris soin de verrouiller la porte d’entrée. Oui parce que cambriolée ou pas, je n’allais pas non plus laisser mon appartement en mode journée porte ouverte ! Il ne me fallut qu’une dizaine de minutes pour arriver au commissariat, et je me ruer vers le premier agent que je trouvais.

« Excusez-moi, j’ai été cambriolée … »

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♣ Emma et Pérsé

En arrivant au commissariat, je ne pus m’empêcher de pense que certains flics avaient vraiment la belle vie ! Plusieurs d’entre eux discutaient devant la télévision, a regarder un match de foot et boire en café. Tu parles d’un travail pénible ! En m’annonçant, et en donnant la raison de ma visite, un vieux et gros barbu me dévisagea de la tête aux pieds. Quoi, il voulait ma photo peut-être ? Il avait jamais vu une fille de sa vie ou quoi ?! Ce vieux barbu illustrait très bien la race humaine : un crétin prétentieux dans toute sa splendeur ! Quoi ? Je suis une sorcière moi ça compte pas ! Enfin bref, inutile de préciser que j’étais remonté à bloc et très en colère ! Le vieux barbu appela très vite un de ses collègues à la rescousse. Jasper si je ne me trompais pas. Mais contre toute attente, le policier finit par m’annoncer qu’il avait trop de travail pour s’occuper de mon cas. Il m’accompagna à un bureau, et me demanda d’attendre là, avant de disparaître derrière la porte en verre. Alors, j’attendis, en essayant de me décontracter. Je ne devais pas me mettre en colère, ce n’était pas la faute du policier si j’avais été cambriolé. Ce qui me perturbait le plus dans cette histoire, c’est que rien n’avait été volé, ni endommagé dans l’appartement. Rien de bien grave du moins. Des placards ouverts, un miroir brisé, et des cadres photos renversés, mais rien de grande valeur. La porte avait simplement été forcé, et les tiroirs avaient été fouillés et retournés. La personne – ou les personnes peut-être – qui avait fait ça, savait parfaitement ce qu’elle cherchait. Cependant, je n’avais pas la moindre idée de qui avait put m’en vouloir à ce point ni ce que cette personne avait put chercher dans mon modeste appartement. D’ailleurs, je n’étais même pas en mesure de savoir si ce qui avait été cherché avait été trouvé, car aucun objet de valeur ne manquait à l’appel. Cette histoire allait sans doute me rendre folle. Il y avait bien le chat, qui me suivait partout, et qui avait décidément décidé de me rendre la vie impossible. Mais mon hypothèse avait deux failles : la première était qu’un chat n’était en aucun cas capable de commettre un vol, de retourner des tiroirs, et de renverser des cadres photos, et la deuxième était que si j’annonçais à la police que je soupçonnais un chat de m’avoir cambriolé, il était fortement possible qu’on m’envoie consulter un psy ! Et soudain, une voix me tira brutalement de ma rêverie. L’homme était sortit du bureau et m’observait. Depuis combien de temps ? Je n’en avais rien. Mais assez en tout cas pour qu’il me dévisage avec curiosité. Même si on aurait put prendre ça pour de l’inquiétude. Enfin, il m’annonça que son collègue allait prendre le relais et m’invita à entrer. Je le remerciais et le saluais avant de pénétrer dans le grand bureau. Je regardais longuement autour de moi, puis serrai la main du policier qui m’attendait, avant de prendre place dans le fauteuil vide en face du sien. Enfin, je hochais la tête et souris poliment à la question du jeune policier.

« Oui, merci, ce n’est pas de refus ! »

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