Deux semaines se sont écoulées. Hé oui, déjà ! Cela faisait quatorze jours qu’il avait osé enfin le faire. Depuis le temps qu’il attendait cela, Danyaël s’était enfin décidé de faire le premier pas vers elle. Vers sa bien aimée, sa dulcinée. Quelques petits gestes maladroits précédèrent une danse et… Un baiser. Qui aurait cru que le jeune étudiant aurait été capable de faire une telle chose ? Il n’y avait pas plus timide que lui. Danyaël avait osé goûter aux lèvres d’Abigail. Et il avait aimé. Et pas qu’un petit peu ! Le barman avait adoré ce premier baiser malgré que ce dernier fût bien trop bref à son goût. En effet la jeune infirmière avait d’abord repoussé le barman pour ensuite reprendre là où ils s’étaient arrêtés. Ce fut un délicieux moment que le garçon ne voudrait pour rien au monde oublier. Et pourtant… C’était si étrange la sensation que Danyaël avait ressenti lorsqu’ils s’étaient embrassés pour la première fois. C’était comme si le garçon avait déjà plus ou moins ressenti cela. Dans son inconscient ce n’était pas lui mais elle qui faisait ce fameux premier pas. C’était si bizarre que le barman ne comprenait pas lui-même. Jusqu’à présent, il n’avait jamais osé en parler à sa petite amie de faire de s’humilier. Danyaël avait sans aucun doute fait d’autres songes inavoués.

Ce soir fut la première soirée que nos amoureux passèrent en dehors du Pink Paradise. Leur véritable premier rendez-vous. Evidemment, le point de la rencontre fut le bar. Avant de s’y rendre, Danyaël avait pris au moins trois douches pour tenter de se déstresser un minimum. But non réussi. Il avait peur, si peur… Mais de quoi ? Le garçon ne savait pas lui-même en fin de compte. Peut être tout bêtement parce que son tout premier rencard. Dany n’avait aucune expérience amoureuse avant Abigail. Elle était sa toute première. Le barman espérait secrètement qu’elle serait l’unique. Il n’était pas comme les autres. Non Dany était très fidèle et croyait en l’amour véritable. Le vrai ! Le seul ! L’unique grand Amour avec un A en majuscule ! Celui qui nous était tant et tant de fois raconté dans tous ces contes de fées et ces romans à l’eau de rose !

Romantique, Danyaêl avait décidé d’organiser un petit programme de rêve pour une jolie soirée en amoureux. Dans son imagination, cela commençait par la venue de la demoiselle. D’emblée, il embrassait sa dulcinée en lui offrant une boîte de pralines et un joli bouquet de roses rouges. Ensuite il invitait sa chérie au restaurant gastronomique pour un repas en amoureux. Suivi d’une petite séance de cinéma. La suite aurait été de la pure improvisation selon ce qu’Abigail aurait aimé faire ensuite. Plan de soirée plutôt alléchant. Malheureusement rien ne se passa comme Dany aurait voulu. Au lieu d’arriver en avance, il se pointa avec un peu de retard. L’étudiant – du moins le bus - fut pris dans les bouchons à cause d’un accident de la route. Le fleuriste était fermé. Le soit disant restaurant trois étoiles était en réalité un snack minable. Et à l’affiche il n’y avait eu aucun film intéressant. Ce n’était que des navets de trois catégories. Exaspéré par leur catastrophique soirée, Danyaël proposa à Abigail de venir boire un verre à la maison. A cette heure là Griffin et Holly devaient être dans les bras de Morphée…

Danyaël : " – Attention mon amour, ne fais pas trop de bruit surtout. Tout le monde dort et je n’ai surtout pas envie qu’on vienne nous déranger. Enfin si tu vois ce que je veux dire… “

Ne vous méprenez pas. Le garçon n’avait absolument aucune idée malsaine derrière la tête. Il voulait juste rester contre sa belle. La regarder. L’embrasser. Lui caresser… Bref tout ce qui restait de l’ordre du platonique.

Cela faisait maintenant deux semaines que nous avions échangé un baiser Dan et moi. Deux semaines où je passais toutes mes nuits à rêver de lui. Deux semaines où je me sentais vraiment bien. Oui, comme vous l'aurez compris, ça fait deux semaines que je suis avec Dany. Il est mon petit ami, et je n'en ai jamais vu d'aussi attentionné. Ca passe par des petits coups de téléphones, des textos ou encore de jolies lettres. Il était un garçon hyper romantique et je m'en rendais de plus en plus compte. Bien entendu, on ne pouvait pas passer toutes nos journées ensemble et ce n'est pourtant pas l'envie qui me manquait. Depuis deux semaines, nous nous étions aperçu au club de mon frère mais ce n'était pas vraiment un vrai rendez-vous. En faites, je l'attendais à la fin de son service, on s'embrassait vote fait avant de se souhaiter une bonne nuit. Je voulais juste passer une seule soirée avec lui, rien qu'une toute petite soirée et je fus exaucée. C'était la première soirée en amoureux que nous passions ensemble et j'avais l'impression qu'il était déçu . Pourtant moi je la trouvais parfaite après tout j'étais avec l'homme que je voulais alors de quoi pouvais-je réellement me plaindre ? Nous sommes donc allés au cinéma, le film était déjà commençait depuis quelques minutes quand nous sommes entrés dans la salle et en plus il était complètement nase. Le restaurant était en fait un snack et il était arrivé avec un peu de retard. Pourtant j'avais trouvé cette soirée parfaite. Bon d'accord ça n'était pas le premier rendez-vous le plus beau que j'ai vécu mais il était tout à fait à la hauteur de mes espérance. On ne s'était pas pris la tête et c'était ce qu'il comptait. On avait rit et finalement la soirée ne fut pas aussi nulle qu'elle pouvait sembler l'être. Il m'avait même invité chez lui pour finir la soirée. Il n'avait aucune idée derrière la tête, il suffisait de connaître un peu Dany pour voir qu'il était un ange et non pas un pervers. Quand il ouvrit la porte de chez lui, je l'entendis me dire doucement : Attention mon amour, ne fais pas trop de bruit surtout. Tout le monde dort et je n’ai surtout pas envie qu’on vienne nous déranger. Enfin si tu vois ce que je veux dire…  J'acquiesçais Je lui pris la main et passais le pas de la porte en sa compagnie. La maison était très belle. Je lui intimais d'attendre et j'enlevais mes talons pour ne pas faire de bruit. Oui parce que je portais une robe noire, mes cheveux étaient relevé en arrière et j'avais mis des talons. Je les retirais donc pour ne pas faire trop de bruit. Je devais l'écouter et puis je voulais autant que lui passer un moment tranquille avec lui. Je lui repris la main et avant qu'il referme la porte, je lui volais un baiser mais en me retournant un peu brusquement je fis tomber sur le sol une pile de livre. Oh merde ! Je suis désolée. Nous nous dépêchâmes de ramasser tout cela et je le suivais jusque devant une porte. On entendit du bruit et machinalement, j'ouvrais la porte pour m'y engouffrer en attirant Dany avec moi. Je posais un doigt contre ses lèvres pour lui intimer de ne pas faire de bruit. Quand on n'entendit plus rien, je lui souris et tentais de m'emparer de ses lèvres. Mais Dany semblait totalement occupé à écouter la porte. Puisque mon amoureux me délaisse, je vais en trouver un autre... Je me tournais et regardais sa chambre. Je trouvais cela trop mignon, oui même avec des tonnes de peluches, je trouvais cela mignon. Je me saisis d'un panda et me mis à l'embrasser sur le bout du nez. Je regardais en coin Dany et annonçais : Vous voyez Monsieur Panda, mon petit ami semble vouloir écouter les bruits de derrière la porte au lieu de m'embrasser, alors je me console avec vous... Je déposais un nouveau baiser sur le nez de la peluche avant de rire doucement et d'aller embrasser mon véritable petit ami langoureusement. Je le menais avec moi au lit et le fit s'assoir. Je passais dans son dos et posais mes mains sur ses épaules. Chut... Je commençais à le masser lentement tout en l'embrassant parfois dans le cou. Je lui massais les épaules, puis descendais dans son dos, le long de sa colonne vertébrale. Je sentais qu'il commençait à se détendre doucement. Je continuais un moment le massage avant de m'arrêter et de me mettre à l'embrasser dans le cou. Je repassais devant lui et m'assis sur ses genoux. Je prenais entre mes doigts son menton et menais son visage jusqu'au mien. Je l'embrassais alors tendrement une première fois. Puis, avec un peu plus d'ardeur une seconde fois. Je reprenais ma respiration entre chaque baiser. Ils devenaient cependant de plus en plus rapide et de plus en plus passionné. Je faisais glisser mes mains le long de ses bras et saisis les siennes. Je les fis se poser dans mon dos tandis que je l'embrassais toujours. Mes mains vinrent se plaçaient, l'une sur son cou et l'autre sur son torse. Je le rapprochais un peu plus de moi, l'embrassant encore et encore. Je ne voulais pas aller trop vite avec lui mais il me rendait totalement dingue de lui. Entre deux baisers je ne cessais de répéter : Je t'aime Dan. Et plus je disais cette phrase et plus je me sentais sienne. Lors d'un baiser plus passionné nous avons légèrement tangué mais nous ne nous sommes pas allongés sur le lit. Je ne voulais pas le forcer, même si mon attitude montrait tout le désir que j'avais pour lui, je ne pouvais pas le forcer à faire une chose dont il ne s'en sent pas vraiment capable. Je l'embrassais cependant toujours et encore. Je me détachais de ses lèvres pour calmer un peu mon désir. Je me mis alors à parcourir sa peau dénudée de mes doigts attendant de voir comme il pouvait réagir.

Danyaël était un jeune homme extrêmement attentif et romantique. Depuis ce fameux soir où le garçon avait enfin osé faire le premier pas en embrassant sa dulcinée, depuis ce fameux soir là, nos deux amoureux n’étaient pas une seule journée sans être en contact. Il s’était échangé leur numéro de téléphone. Lorsque Danyaël avait une pause entre deux cours, il textonnait sa bien aimée. Et lors de sa pause repas, le garçon lui téléphonait. Enfin à condition qu’elle ne travaillait pas à ce moment là. Car l’étudiant savait que la jeune femme ne pouvait pas garder son portable sur elle à l’hôpital. Tous les jours, lorsque ce n’était pas l’un, c’était l’autre qui écrivait une lettre d’amour. Dessus, ils se racontaient leurs journées, les choses qu’ils faisaient en pensant à leur moitié, les projets qu’ils aimeraient bien faire ensemble… Quelque soit le mode de communication, ils ne se lassaient pas de se dire à quel point ils s’aimaient. Abagail avait même écrit une fois qu’elle le désirait. Danyaël n’avait jamais compris cette phrase. Pourquoi le désirait-elle alors qu’elle l’avait déjà ? Le garçon n’imaginait pas une seconde qu’elle puisse vouloir franchir le grand cap avec lui. Celui qui vous fait définitivement sortir de l’enfance pour rejoindre le monde des adultes.

A peine arrivé chez le barman, l’infirmière fit tomber une pile de livre involontairement. Comme si Nolan – le beau père de Dan – avait besoin de mettre des annuaires à côté du téléphone. Il ne connaissait pas les nouvelles technologies cet homme ou quoi ? Quoiqu’il en soit, le couple mit le turbo pour tout remettre en place. Instinctivement, Danyaël prit la main de sa belle et l’emmena dans sa chambre. Il avait laissé la lumière éteinte de façon à ce que personne ne sache qu’il était de retour au bercail. Aux bruits des pas dans le couloir, Danyaël reconnut ceux de sa cousine Holly. Le jeune homme n’était pas sûr à cent pour cent, cependant il aurait mis sa main à couper que la blondinette s’était brièvement stoppée devant la porte de sa chambre. Pendant ce temps là, Abigail voulait s’emparer des lèvres de son compagnon.

Danyaël murmura : " – Attends encore un instant mon amour et je suis corps et âme tout à toi. Je.. “

La sorcière semblait se ficher de ce que le garçon lui racontait. Elle l’interrompit en l’embrassant. Baiser que Dany répondit tendrement mais trop brièvement aux goûts de la demoiselle. Le barman avait cru entendre un nouveau bruit. Mais il s’avérait que c’était le fruit de son imagination. Abi se permit de mettre la lumière afin qu’elle voit les lieux. La jeune femme découvrit la chambre de son bien aimé. En se retournant et s’adossant sur la porte – tout en tenant la poignée entre ses deux mains pour que personne n’entre par surprise -, Danyaël fut extrêmement mal à l’aise de voir l’état de la pièce. Lui ne s’était pas attendu à ramener ce soir sa petite amie. Il n’avait pas rangé. Le garçon avait surtout plein de peluches partout. En rigoler, il possédait au moins une voire deux centaines de compagnons de ce genre. Et cela dans toutes les tailles. Du plus petit au plus gros. Ayant toujours été considéré comme le pleurnichard de l’école, le garçon n’avait jamais été très populaire ni aimé. Il n’avait pas de copain ni de copine avec qui discuter. Dans la cour de récréation, l’enfant restait seul dans son coin et les rares fois que l’on s’intéressait à lui, Danyaël aurait préféré rester inexistant pour les autres. Les enfants sont cruels entre eux. Dany avait beaucoup souffert d’être le gosse d’une pauvre. Avant de connaitre Nolan, Emily n’avait pas ramené d’homme à la maison et travaillant dans un snck bar ouvert vingt quatre heures sur vingt quatre, il lui arrivait souvent de faire les nuits. Les gens de mauvaises langues racontaient que la maman de Dany racolait. Qu’elle faisait les trottoirs pour donner à manger à son fils. Ce gosse étant officieusement né de père inconnu, la rumeur courrait que Dany était le résultat d’une passe faite sans capote. Enfin vous voyez le genre. Donc inutile de préciser que le gamin préférait la compagnie des peluches que celle des êtres humains. Lorsque sa mère était absente la nuit, Dany pouvait dormir au lieu de tous ses doudous. Cela était la seule façon de le rassurer. Dany était un garçon qui souffrait d’un cruel manque d’amour. Sa chambre en était la preuve. Surtout depuis le décès de sa maman chérie adorée, l’aîné de ses enfants avait porté tout l’amour qu’il avait à son petit frère. Amour que le gosse ne lui rendait pas forcément. Ou du moins trop peu souvent. L’étudiant avait très mal de ce manque d’affection. Cependant il n’avait jamais rien dit à personne jusqu’à présent.

Danyaël en faisant la moue : " – Mais mais mais ! Laisse Théo tranquille et viens plutôt m’embrasser espèce de michante… “

Non non vous ne rêvez pas. Dany était bel et bien jaloux du panda en peluche. Il voulait sa petite amie pour lui tout seul. Abi l’embrassa et le fit s’asseoir sur son lit. Danyaël se laissait faire. Il aimait lorsque la jeune femme prenait des initiatives. Et soit dit en parlant, cela lui éviter à lui-même de devoir les faire donc ça l’arrangeait bien.

Danyaël : " – Mais qu’est ce que tu… ? “

Abi lui retira son tee shirt et commença à lui faire un massage. Surpris, le garçon se mit à rougir d’être mi nu devant elle. Puis petit à petit, au fil des caresses de sa belle, le garçon se détendit. Dany raffolait lorsque sa compagne l’embrassait dans le cou. Le garçon n’était pas indifférent face à ses marques d’affection. Cela se voyait lorsque Dan se mordillait les lèvres. C’était un de ses tics. La fille vint s’asseoir sur ses genoux. Le couple s’embrassa tendrement puis passionnément. A force, Dany se retrouva appuyait sur ses coudes sur le matelas. Ayant légèrement froid, il invita Abi à le rejoindre sous la couette. En faisant cela, le garçon ne se rendait pas compte qu’il se mettait dans une situation compromettante. Abi vint se blottir contre lui. Le couple reprit là où il s’était stoppé quelques instants plus tôt. Etant très tactile – du moins bien plus que Danyaël -, Abi commença à balader sa mimine sur le pantalon de son compagnon. Le garçon rougissait à vue d’œil. Il était mal à l’aise. Ayant peur de ce qu’il pourrait se passer, instinctivement il prit la main d’Abi pour la glisser doucement sur son torse. Dany embrassa timidement sa chérie et lui demanda.

Danyaël : " – Tu… Tu… T’as envie qu’on fasse quoi maintenant ma Princesse ? “

Je ne pouvais pas passer une journée sans l'appeler ou même sans lui envoyer un message ou une lettre. J'étais simplement follement amoureuse de lui alors je faisais tout pour être le maximum de temps avec lui que se soit physiquement ou téléphoniquement parlant. Nous parlions projets, des sorties que nous voulions faire ensemble, de notre avenir commun... Et même une fois j'avais osé lui dire que je le désirais. Il m'était plus facile de l'écrire que de le lui dire au téléphone surtout que par écrit il aurait peut être eu le temps de digérer la nouvelle ou encore de se faire à cette idée. Je voulais tout partager avec lui et c'est pour cela que je me sentais prête à faire le grand saut mais lui était-il prêt ? C'était toujours la question que je me posais quand je le regardais avec désir et amour. Nous venions tous juste de passer la porte quand je fis tomber une pile d'annuaire téléphonique. Nous nous dépêchâmes de monter à l'étage et de nous réfuigiez dans la chambre du barman. Il était collé dos à la porte et semblait vouloir écouter les bruits de pas qui était dehors. Moi j'avais une irrésistible envie de l'embrasser. J'étais donc en train de vouloir m'emparer de ses lèvres quand il me murmura : Attends encore un instant mon amour et je suis corps et âme tout à toi. Je.. Je n'étais pas d'accord avec lui et je ne voulais pas attendre. Je l'embrassais donc tendrement mais il mit fin au baiser trop rapidement à mon goût. Tant pis je mettais alors rabattu sur une peluche, un pendant d'à peu près un mètre de haut. Je mis son museau à hauteur de mes lèvres et je l'embrassais tout doucement en regardant en coin mon petit ami. Il me dit alors en faisant la moue : Mais mais mais ! Laisse Théo tranquille et viens plutôt m’embrasser espèce de michante…Je lui souriais avant de lâcher un petit rire. Il semblait jaloux que j'embrasse une peluche. Je trouvais cela hyper craquant, oui je sais, je trouve tout craquant chez cet homme. Je me rapprochais alors de lui pour l'embrasser et le faire s'assoir sur le lit. A la fin du baiser, je lui retirais son haut et me plaçais dans son dos pour commencer un massage. Visiblement mal à l'aise, le garçon me dit :  Mais qu’est ce que tu… ? Je l'embrassais dans le cou avant de lui chuchoter à l'oreille : Détend toi, je vais juste te masser un petit moment.. Je le massais tout en l'embrassant dans le cou. Du coin de l'oeil, je vis le jeune homme de mordre les lèvres. J'avais remarqué qu'il faisait cela quand il aimait ce que je lui faisais. Je me disais alors que je lui referais des massages plus souvent comme cela. Je retournais m'assoir sur ses genoux et nous nous embrassâmes d'abord tendrement puis passionnément. Dany se retrouvait appuyer sur ses coudes sans que je m'en rende réellement compte. Je le sentis frisonner de froid - ? - et il m'invita sous sa couette. Étais-ce une invitation ? Je ne saurais vous le dire précisément. Une fois sous la couette, nous nous remîmes à nous embrasser passionnément. Je suis une personne très tactile et je ne me rendis même pas compte que ma main était déjà sur son pantalon. Il prit ma main et la reposa sur son torse. Il m'embrassa tout à coup timidement et me dit : Tu… Tu… T’as envie qu’on fasse quoi maintenant ma Princesse ? Je me relevais sur un coude et le regardais tendrement. Je passais une main sur son visage puis la fis glisser dans son cou. J'avais drôlement envie qu'il se détende et je le désirais aussi. Je l'embrassais alors dans le cou doucement, sensuellement. Je me mis progressivement sur lui à califourchon. Je ne voulais pas lui faire peur alors j'y allais tranquillement. Je le regardais droit dans les yeux à tout moment il pouvait dire stop on arrête tout, je ne suis pas prêt. Je voulais vraiment que se soit lui le premier et j'attendrais s'il le faut... Je l'embrassais alors dans le cou puis sur les lèvres. Tu arrêtes tout si tu n'as pas envie... Tu as le choix entre continuer ou arrêter... J'avais dit cela très doucement et tendrement. Je me repenchais vers lui et je posais un timide baiser sur ses lèvres puis un second et un troisième. Je liais mes mains aux siennes comme cela il pouvait m'arrêter à tout moment. J'étais toujours à califourchon sur lui et j'avais réellement l'impression de le forcer. Je me sortais donc de cette position et me rallongeais près de lui tout en continuant de l'embrasser et ne faisant glisser doucement une jambe sur lui. Il avait deux choix possible soit continuer nos baisers tout simplement comme cela ou je glissais plus étroitement contre moi. Il n'était pas toujours pronts à prendre des initiatives mais quand il le faisait c'était qu'il avait un peu envie quand même. Je voulais qu'il le veuille lui aussi après tout, j'étais peut être un trop gourmande... Ma jambe était toujours contre lui, nos mains étaient toujours liées et nous nous embrassions toujours avec passion. Il me rendait encore plus dingue de lui à mesure que je passais du temps à ses côtés. Il ets le premier à me mettre dans cet état et j'espérais vraiment qu'il ressentait pareil pour moi.

Lorsque Danyaël sentit qu’il avait légèrement froid, il retira ses chaussures puis vint s’installer sous sa couette invitant ainsi sa petite amie. Pour le garçon, si lui-même avait eu des frissons, Abigail avait dû en avoir aussi. Mais était ce réellement à cause du froid ? Il était vrai que la chambre de l’étudiant était la pièce la moins bien isolée de toute la maison. Que lorsqu’il y a avait du vent dehors, les boiseries des fenêtres étaient tellement en pitoyable état que Dany pouvait sentir l’air du vent entrer dans sa chambre. Ne parlons même pas des températures négatives ou des canicules. Ce soir là, malgré que l’hiver touche à sa fin, dehors il faisait doux. Pas le moindre souffle du vent à l’horizon. Comment expliquer ce frisson si soudain ? Il avait été bref et avait parcouru tout le corps du jeune homme lorsque sa belle l’embrassait passionnément. Alors était-ce un des nombreux effets qu’Abigail lui faisait ? Ce n’était point impossible. Danyaël sentait qu’il désirait faire plus que de simples baisers à son amoureuse. Mais son inexpérience le bloquait lourdement. Ayant promis au chevet de mort de sa maman que jamais il ne ferait de mal à une femme, Dany avait la trouille au ventre ne de pas savoir s’y faire et par conséquent blesser sa moitié. Ce fut la peur qui avait ordonné au barman d’aller s’engouffrer sous sa couette. Ce fut son amour qui entraina sa dulcinée à le rejoindre. Tous les faits et gestes du jeune homme n’étaient que contradiction. En réalité Danyaël ne savait pas du tout comment agir. Lorsque que son corps désirait approfondir sa relation avec la sorcière, la tête du jeune homme refusait de franchir le pas. Le barman ne possédait qu’un petit lit d’une personne. Ce dernier étant appuyé contre un mur et ornait de peluches. Il n’y avait pas beaucoup de place pour un couple. Sous la couette, l’infirmière était entreprenante et montrait à son petit ami qu’elle voulait aller plus loin avec lui. Danyaël l’avait compris. Il était fortement naïf mais ça, il avait compris. Le comportement d’Abi en disait long. Sa main baladeuse aussi. D’ailleurs si cette dernière avait eu le temps de glisser sur l’objet interdit, la sorcière avait pu s’apercevoir que son partenaire n’était pas insensible à elle. Très loin de là. C’était pour ça que le garçon paniqua et qu’il avait posé sa stupide question dans l’espoir que sa petite amie abandonne la partie. C’était encore mal connaitre l’infirmière. Pour réponse la jeune femme vint se mettre à califourchon sur son petit ami. Elle y allait avec douceur. Elle l’embrassait en lui laissant un choix. Arrêter s’il n’avait pas envie ou continuer. A présent qu’Abigail était sur lui, elle pouvait sentir les effets qu’elle faisait au garçon. Danyaël était très mal à l’aise. Il ne pouvait pas prétendre qu’il ne la désirait puisque c’était faux. La peur venait s’installer de plus en plus. Mais il se laissa faire sans broncher. Pour une femme qui s’intéressait à lui, le garçon ne voulait pas la perdre. D’autant plus qu’il était déjà très accro à la sorcière. Dany avait beaucoup de mal. Il n’arrivait pas à se laisser pleinement aller. C’était sans doute pour cela que l’infirmière changea de position. Elle vint simplement se blottir contre lui. Dany était légèrement soulagé. Cependant Abigail semblait comme déçue. Le garçon fut triste car il ne voulait pas la rejeter. Bien au contraire. N’ayant jamais parlé de leurs ex respectifs, Dany avait un grand besoin de se confesser à elle avant de passer à l’acte. Le garçon prit un certain temps avant de faire face à sa dulcinée. Il inspira et expira plusieurs fois pour tenter de se calmer et surtout prendre son courage à deux mains.

Danyaël : " – Princesse, je… Je… Je dois te dire quelque chose de très très très important… ‘Fin pour moi quoi… Je… Tu... On… Nous… ‘Fin, on… On n’a jamais parlé de nos ex ni rien… Euh… Bah… Ce… Ce que je veux dire c’est que… Euh… Bah en fait… Je… Tu… Je n’ai jamais eu personne avant… Avant toi… Même pas d’amour platonique ni rien… Euh… Sauf Ethael qui m’a embrassé une fois sans que je ne sache pourquoi pas bon ça compte pas ça… Je… Je n’avais même pas répondu à ses avances alors bon… Euh… ‘Fin… Hum… Bah c’est…. Bah pour te dire, ‘fin t’avouer que c’est… “

Danyaël n’osait même plus regarder sa belle dans les yeux. Honteux d’être sans expérience à ce point là, il était limite en pleurs. Il avait été tellement souvent rabaissé dans sa vie que pour lui ce n’était pas normal d’être encore puceau à son âge. Qu’il était anormal alors qu’en réalité il attendait le grand amour. L’étudiant ne voulait pas se donner à n’importe qui. Il soupira désespérément puis rajouta vers sa lancée.

Danyaël : " – Je ne l’ai jamais fait… Je… Je suis encore puceau… “

Sur ses mots, il ne fut s’empêcher d’échapper une larme de couler sur son visage écarlate et brûlant. Le pauvre jouait nerveusement avec ses mains dans l’attente qu’elle se moque de lui et lui rit au nez. Le barman en avait tellement l’habitude qu’on le charrie avec ça qu’il n’était plus à une fois près. Le silence fut total. Surpris, Dany leva quand même la tête vers sa belle. Il avait du mal à soutenir son regard. Non en fait il n’y arrivait pas.

Danyaël : " – Tu… Tu peux rire tu sais, je… Je sais que c’est ridicule ce que je viens de dire… Que je suis nul et tout… ‘Fin v’là quoi, c’est… C’est la triste vérité… Tu... Je…. Je t’aime et j’aimerai bien que tu sois ma première… Et… Et mon unique Abi… Je t’aime tellement et j’adorerais de le prouver mais bon… Tu… Tu préfèrerais sans doute faire l’amour à un garçon qui a de l’expérience comme toi… ‘Fin j’imagine. Donc bon si… Si tu veux me larguer maintenant je comprendrais t’sais… Ca… Ca me fera très mal parce que je… Je suis très amoureux de toi… Mais… Euh… Bon c’est… C’est la vie… “

Danyaël ne se souvenait pas de la discussion qu’il avait eue avec Abigail dans les vestiaires puisqu’elle lui avait par la suite effacé cette scène de sa mémoire. Le garçon était entrain de se mettre dans des états pas possible pour rien. Il s’imaginait réellement que maintenant qu’Abi savait ça, elle partirait en courant en le laissant en plan.

Quand je l'avais senti frisonner, je n'avais pas pensé que c'était parce qu'il avait froid. Je pensais que c'était à cause de mes baisers... Enfin, je n'avais peut être pas tord puisque quand nous nous sommes mis sous la couette, il s'est remis à frisonner. J'osais penser que c'était parce que j'étais avec lui. Il me faisait frisonner aussi. Chaque mouvement de sa part était vraiment exquis. Je crois que je ne pourrais plus me passer de sa présence. Maintenant qu'il était à moi, je voulais qu'il soit mien pour un long moment et même pour toujours si le destin le veut bien. J'avais l'impression qu'il voulait passer à autre chose avec moi mais il y avait quelques choses qui le bloquait. Quand je vis cela, je me sortis de dessus lui pour ne pas le mettre encore plus mal à l'aise. Après tout, je l'aime alors je veux qu'il se sente bien avec moi en toutes circonstances. Il m'avait pourtant invité à le rejoindre sous la couette même si je doutais qu'il est ce genre d'idée peut être que dans son fort intérieur il avait envie... Je lui montrais en tout cas que j'avais envie mais je ne le forçais pas. C'est pour cela que quand je le sentis se raidir, je me suis sortie de dessus lui pour le laisser respirer un peu. Je mettais simplement blotti contre en lui cachant lam ine déçue que j'avais sur le visage. Cependant, je crois qu'il la vit puisqu'il commença à se justifier :  Princesse, je… Je… Je dois te dire quelque chose de très très très important… ‘Fin pour moi quoi… Je… Tu... On… Nous… ‘Fin, on… On n’a jamais parlé de nos ex ni rien… Euh… Bah… Ce… Ce que je veux dire c’est que… Euh… Bah en fait… Je… Tu… Je n’ai jamais eu personne avant… Avant toi… Même pas d’amour platonique ni rien… Euh… Sauf Ethael qui m’a embrassé une fois sans que je ne sache pourquoi pas bon ça compte pas ça… Je… Je n’avais même pas répondu à ses avances alors bon… Euh… ‘Fin… Hum… Bah c’est…. Bah pour te dire, ‘fin t’avouer que c’est… Il me regardais dans les yeux avant de les baisser comme s'il avait honte. Mais de quoi avait-il honte franchement ? Ce n'était pas anormal de ne pas avoir coucher à son âge. Franchement je ne voyais pas pourquoi il avait peur. Je ne l’ai jamais fait… Je… Je suis encore puceau… Mais je le savais déjà ça ! J'allais le lui dire quand je me suis rappelée que je lui avais effacé la mémoire. Je me mordais la lèvre inférieure. Quand je vis qu'il y avait une larme qui coulait le long de sa joue, je me suis approchée de lui pour cueillir la larme salé entre mes lèvres. Je laissais un silence s'imposer entre nous. Je lui pris la main et la serrais doucement entre mes mains. Il leva la tête vers moi et avant que je puisse répondre, il me dit : Tu… Tu peux rire tu sais, je… Je sais que c’est ridicule ce que je viens de dire… Que je suis nul et tout… ‘Fin v’là quoi, c’est… C’est la triste vérité… Tu... Je…. Je t’aime et j’aimerai bien que tu sois ma première… Et… Et mon unique Abi… Je t’aime tellement et j’adorerais de le prouver mais bon… Tu… Tu préfèrerais sans doute faire l’amour à un garçon qui a de l’expérience comme toi… ‘Fin j’imagine. Donc bon si… Si tu veux me larguer maintenant je comprendrais t’sais… Ca… Ca me fera très mal parce que je… Je suis très amoureux de toi… Mais… Euh… Bon c’est… C’est la vie…  Je le regardais un instant avant de lui sourire. Je pris une profonde inspiration avant de lui dire : Tu sais Dany que je t'aime et je ne te quitterais pas pour cela. Tu es très important à mes yeux. Je ne veux pas faire l'amour à un autre homme que toi. C'est toi que j'aime et seulement toi, ne l'oublie pas. Je le regardais un instant tout en posant mes doigts sur ses lèvres pour qu'il ne réplique pas. Je suis encore vierge Dan. Je ne veux pas te larguer, il en est hors de question d'accord ? Je t'aime Danyaël, je t'aime plus que tu le penses. Je lui souris avant de me pencher sur lui pour l'embrasser avec tout mon amour. Il ne devait pas avoir peur que je le quitte. Je pourrais l'attendre toute une vie et bien d'autres encore. J'avais l'impression qu'il était fait pour moi Je lui caressais ensuite le visage en le regardant avec amour. Je posais ma tête dans son cou tout en le serrant très fort contre moi. Je déposais quelques baisers dans son cou. Je respirais son odeur tout en l'embrassant. Je me relevais ensuite pour le regarder droit dans les yeux; Mes mains étaient sur son torse. Je ne faisais plus un geste, le regardant tout simplement avec amour et avec presque adoration. Il semblait toujours avoir peur, je lui murmurais alors : Je ne te quitterais jamais quoi qu'il arrive, je ne te quitterais pas. C'était vrai que quoi qu'il arriverait je ne le quitterais pas. J'étais bien trop amoureuse de lui pour le perdre. Je pensais que notre soirée était vraiment superbe, rien ne pourrait la gâcher.... du moins je le pensais.

Abigail était très attentive et douce avec son petit ami. La jeune infirmière lui avoua même qu’elle aussi était vierge. Ce qui rassura beaucoup Danyaël sans pour autant le réconforter pleinement. Le barman avait trop souffert des multiples humiliations qu’il avait subies et subissait encore. Rien qu’au Pink Paradise, au comportement et aux habits du barman, sa virginité dite tardive était l’évidence même. Sa timidité et sa façon de rougir instantanément lorsqu’il apercevait les stripteases car il faut bien avouer que Dany faisait tout pour éviter de croiser ce genre de spectacle, c’était sans doute pour cela que le garçon n’arrivait pas à prendre ses marques dans l’entreprise.

L’infirmière aimait son petit ami. Elle ne voulait pas le quitter et souhaiter passer à l’acte uniquement avec lui. C’était drôle car Dany pensait exactement la même chose mais s’il était nettement moins entreprenant avec elle. Sur ce point de vue là, le garçon se demandait comment il pourrait faire pour prouver son amour à sa compagne. L’étudiant lui caressa doucement les cheveux. Il pencha légèrement la tête pour attraper les lèvres pulpeuses de sa dulcinée. Dany lui répéta inlassablement.

Danyaël : " – Je t’aime princesse, je ne sais pas ce que je ferai sans toi… “

Nos amoureux s’embrassèrent tendrement puis passionnément. Danyaël voulait montrer sa bonne foi. Le garçon se redressa maladroitement pour s’asseoir face à sa copine. Il la regarda un moment en se demandant comment il allait procéder. Danyaël ne savait absolument pas comment s’y prendre. Elle aida sa belle à prendre la même position que lui. Abigail était en robe. Involontairement, le garçon vit un bout de la culotte de sa chérie.

Danyaël : " – Oh ! ... Euh… Ex…Excuse moi mon Amour… “

Le jeune homme était devenu écarlate. Et pourtant il avait maladroitement posé son regard plusieurs fois à cet endroit là. Même s’il ne voulait pas se l’avouer, le garçon voulait vraiment la connaitre plus intimement. Pour éviter d’être de nouveau gêné, Dany embrassa à nouveau sa chérie. Il avait une main sur la hanche de sa partenaire et l’autre sur la cuisse de cette dernière.

Danyaël : " – Tu… Tu veux qu’on fasse l’amour là maintenant ce soir ici même ? “

Je faisais très attention à ce que pouvait penser ou faire mon petit ami. Je ne voulais pas qu'il se sente mal à l'aise avec moi, c'est pour cela que je suis hyper attentive à lui. Il était très timide, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure et pourtant moi, je pensais que sous cette carapace, il y avait un jeune homme sur de lui. Il fallait simplement que je creuse un peu pour le trouver. Je ne savais pas pourquoi il travaillait dans un club de striptease et ça avait toujours été un mystère pour moi. Enfin, ce n'était pas vraiment le propos non ? J'aimais mon petit ami à la folie. Je ne voulais absolument pas le quitter. Il en était absolument hors de question. Et en plus je me sentais capable de sauter le pas avec lui. Je pensais qu'il était du même avis que moi. Le barman me caressa les cheveux et attrapa mes lèvres entres les siennes. Il ne cessait de me répéter : Je t’aime princesse, je ne sais pas ce que je ferai sans toi… Je répondais à ses baisers avec le même amour. Je répondais même : Je t'aime aussi tu sais, je t'aime tellement... Nous nous embrassâmes tendrement et passionément. J'avais les yeux fermés durant nos baisers. Il se redressa et me regarda. Il semblait vouloir choisir comment procéder. Je le laissais faire. Il m'aida alors à me redresser.  Oh ! ... Euh… Ex…Excuse moi mon Amour… Je ne compris pas pourquoi il avait dit cela et je ne relevais donc même pas sa phrase. Il me regardais plus bas, et je rougis légèrement. J'aimais ce regard sur moi mais je n'osais pas le lui dire pour ne pas le mettre mal à l'aise une nouvelle fois. Il m'embrassa de nouveau et je lui rendis son baiser avec passion. Il posa une de ses mains sur ma hanche et l'autre sur ma cuisse. Tu… Tu veux qu’on fasse l’amour là maintenant ce soir ici même ? Je le regardais un moment puis allais lui caresser la joue. Je m'approchais alors de lui et l'embrassais longuement. Je passais mes bras autour de son cou et me collais étroitement à lui. Je ne pouvais qu'acquiescer à sa demande. J'en avais vraiment envie. Je lui murmurais alors : Et toi tu... tu en as envie ? Je le regardais un petit moment avant d'aller chercher de nouveau le contact avec ses lèvres. Je l'embrassais une nouvelle fois. Je posais mes mains sur son torse et les faisais glisser doucement contre lui. Il me rendait dingue ce n'était pas possible autrement. Pourtant je ne cédais pas à la passion qui grandissait en moi. Je préférais être douce avec lui. Je l'attirais doucement contre moi et je me rallongeais sur le dos. Je l'entraînais alors dans ma pseudo chute pour qu'il se retrouve allongé sur moi. Je l'embrassais alors une dernière fois sur les lèvres avant d'aller parsemer son cou de baisers. Je le serrais fort contre moi le temps de reprendre mon souffle qui devenait légèrement saccader. Je lui murmurais alors : Je t'aime Dany... . Je ne faisais aucun geste qui pourrait l'alarmer. Je ne faisais que l'embrasser et je voulais qu'il se détende un peu. Je faisais alors glisser mes mains sur ses épaules avant de les faire glisser le long de ses bras et de lier nos mains ensembles. Je l'embrassais alors dans le cou longuement puis retournais à ses lèvres pour les faire miennes de nouveau. Je devenais un peu plus rapide dans mes gestes comme si j'avais besoin de ses baisers pour me calmer ou pour me donner de l'air. C'était tellement agréable que je ne pouvais pas m'arrêter de moi même.

Pourquoi Danyaël travaillait dans un bar de striptease ? A la base le jeune homme ne voulait même pas entrer dans un lieu comme celui là. L’étudiant savait à l’avance qu’il ne se sentirait pas bien dans cette atmosphère chaude débordante de luxure et d’interdit. Pourtant Dany savait que le personnel de ce genre d’endroit était généralement fortement payé. Lui qui ne cherchait d’un job à temps partiel pour pouvoir financer ses études et avoir un peu d’argent de poche, c’était pour lui l’opportunité de bien gagner sa vie en ne travaillant que quelques heures le weekend. De par ce fait, le garçon pouvait continuer de s’occuper le maximum possible de son petit frère adoré. AU bout de plusieurs mois de recherches infructueuses, Dany tenta le Pink Paradise. Ce club avait une bonne réputation malgré son style assez déjanté. Lors du recrutement, cela n’avait pas dérangé Jared le fait que son candidat soit coincé comme pas deux. Optimiste, le patron pensait même qu’une fois son employé habitué sur les lieux, il irait mieux. Enfin bon l’espoir faisait vivre…

Danyaël n’était à ce jour pas sorcier. Il n’avait pas de pouvoir de magie. Mais juste un don quand même assez particulier. L’étudiant, grâce à sa franchise, sa curiosité et sa maladresse, savait parfaitement poser des questions qui tuent. Non pas tuer dans le sens propre du terme évidemment. Le garçon était d’une telle naïveté débordante qu’il était impossible de lui en vouloir. Lorsque le jeune homme demanda à Abigail si elle faisait passer le cap dans l’immédiat, sur le coup la sorcière n’avait pas répondu. Elle préféra les gestes à la parole, embrassant ainsi son petit ami. A présent Abi était corps contre le corps de son amoureux. Elle lui retourna sa propre question.

Danyaël : " – Je… Je… Je…. Euh… C’est… C’est pas une réponse ça… Tu… Tu ne m’as pas dit si toi, tu… ‘Fin tu sais q… “

Lorsque le garçon stressait au point de paniquer, il avait tendance à parler beaucoup beaucoup trop. Sans omettre ses bégaiements qui pouvaient devenir insupportables à force de les entendre. Abigail interrompit Dany en l’embrassant à nouveau. Elle s’allongea sur le dos faisant ainsi venir son futur amant sur elle. La sorcière prolongea ses baisers dans le cou du jeune homme qui se mit à rougir profondément des effets qu’elle lui provoquait déjà. Dans cette position là, étant contre elle, Dany se rendait compte qu’elle sentait ce qu’il se passait sous sa ceinture. C’était indéniable. Dany la désirait. Il avait terriblement peur de passer à l’acte et ne savait toujours pas plus combien s’y prendre. Le novice répondit alors en faisant la même chose que sa compagne. Il se mit à embrasser un peu plus timidement le cou de sa belle. Il n’osait pas aller plus loin car il ne savait pas où aller.

Danyaël : " – Je t’aime aussi Abi… “

Nos amoureux s’embrassèrent passionnément. Ni l’un ni l’autre n’était capable de s’arrêter dans leur élan. Voyant que son compagnon n’osait rien faire, Abi prit les devants. La jeune femme ouvrit le pantalon de son chéri pour y glisser sa main. Dany stoppa leur baiser. Ecarlate, il baissa la tête pour regarder ce qu’elle lui faisait. La respiration du garçon s’intensifiait. Elle se saccadait. Il paniquait mais n’osait rien dire. Abi sut le rassurer. Le garçon se glissa sur le côté de sa chérie. Du moins c’était son attention avant que… BOUM ! Bah oui Dany avait oublié que son lit était tout petit. Le garçon se retourna par terre pour un imbécile. Difficilement, il se remit de ses fortes émotions. Le barman revint sur le lit et comme si de rien n’était, il susurra à sa chérie.

Danyaël : " – Euh… C’est… C’est… C’est rien tout va bien… ‘Fin je crois… On… On en était où Princesse ? “

Je ne voulais surtout pas le brusquer. Je l'aimais plus que tout et je voulais qu'il en ait autant envie que moi. Enfin, je mettais rendu compte qu'il le voulait lui aussi. Je le sentais quand il m'embrassait et je le sentais aussi à son entrejambe. Pour seule réponse je lui avais retourner sa question. Je ne voulais pas lui répondre avant lui de peur qu'il prenne peur. Au final, il prit quand même peur. Il paniquait même : Je… Je… Je…. Euh… C’est… C’est pas une réponse ça… Tu… Tu ne m’as pas dit si toi, tu… ‘Fin tu sais q…  Je le pris alors dans mes bras et l'embrassais tendrement d'abord puis avec un peu plus de passion. Je sentais que tout mon corps le réclamait mais pas seulement mon coprs. Mon coeur lui aussi réclamait son amour. Je m'allongeais alors sur le lit l'entraînant avec moi. Je lui murmurais alors en baissant les yeux et en rougissant : J'ai envie de te découvrir... dans tous les aspects. Je vis qu'il n'osait rien faire alors je dégraphais son pantalon et introduisis ma main là où il était le plus tendu. Il devient écarlate mais sa respiration s'intensifier, se saccadant par moment. Je vis qu'il était paniqué. Je l'embrassais alors en collant mon torse contre le sien et en sortant ma main de là où elle était. Je vit qu'il voulait se glisser sur le côté de moi. Je ne savais pas ce qu'il voulait me faire mais je fermais les yeux pour mieux apprécier. Mon coeur battait la chamade et mon souffle était tout aussi rapide. Mais quand il se tourna j'entendis un gros boum. Mince qu'est-ce qu'il venait de se passer. Je me redressais et vis mon petit ami à moitié nuq sur le sol. Dany ça va ? Je n'avais pas crié parce que je me doutais que nous n'étions pas seul. Je lui avais murmurais ses paroles. Je le vis se relever et se rallonger sur moi. Je le regardais avec amour. Euh… C’est… C’est… C’est rien tout va bien… ‘Fin je crois… On… On en était où Princesse ?  Je le regardais avec malice. J'allais tout doucement l'embrasser en lui murmurant : Nous en étions là... Puis je retournais encore l'embrasser plus fortement. On en était là à s'embrasser tout simplement, à éveiller le désir de l'autre. Je pris sa main et la guida vers la fermeture éclair de ma robe. Je devais être rouge moi aussi mais j'avais chaud. Dany au dessus de moi me donnait très chaud et dans tout les sens du terme. Il dégrafa ma robe mais je ne l'enlevais pas de suite. Après tout je ne voulais pas lui faire trop peur. Je ne savais pas s'il était devenu plus confiant, mais il m'embrassait avec plus de fougue pour mon plus grand plaisir. J'avais mon souffle qui se saccadait à chaque fois que je reprenais ma respiration. Il agissais sur moi comme un anesthésiant. Il me rendait totalement folle de lui. Je ne savais pas s'il se rendait compte du pouvoir qu'il avait sur moi. Je le retournais légèrement, en faisant attention qu'il se retrouve un instant plaqué contre le mur. Je lui murmurais alors : Mon amour... Je ne pouvais pas en ajouter plus. Je reprenais possession de ses lèvres et fis glisser mes mains sur son torse. Je me rallongeais sur le dos, lui au dessus de moi. Je sentais sous mon dos les draps de son lit. Je l'embrassais dans le cou et sur ses épaules. Je guidais ses mains sur mes hanches mais à l'intérieur de ma robe. Sa main frolant ma peau était une douleur exquise, une brûlure fantastique qui avait le don de me faire frémir outre mesure. Je retournais à ses lèvres, l'embrassant avec amour et fougue. Mon dieu ce que ça pouvait être agréable. Je me rendais de plus en plus compte que je l'attendais à lui pour passer à l'acte. Je n'avais jamais été aussi amoureuse et c'est surement pour cela que je me sens capable de passer à l'acte avec lui. Je le sentais contre moi frémir, je sentais son souffle chaud dans mon cou, sur mes épaules, à la naissance de ma poitrine ? Je fermais les yeux passant mes mains dans ses cheveux et respirant un peu saccadément. Il prenait confiance en lui tout doucement et il ne se rendait même plus compte que je n'avais plus vraiment besoin de le guider. Il m'embrassait, je l'embrassais, le caressais, l'explorais tout simplement.

Abigail avait envie de découvrir Danyaël dans tous les aspects. Cette réponse n’était pas assez explicite pour le jeune homme. Que voulait-elle dire par « tous les aspects » ? Ces trois mots là troublèrent profondément le garçon. A tel point qu’il n’osa plus rien faire d’autre que de simples baisers innocents. La sorcière démontra par son geste où elle voulait en venir. La main de cette dernière dans le pantalon du garçon était on ne peut plus clair. Danyaël comprit enfin qu’ils étaient sur le point de perdre tous les deux leur virginité. Mais contrairement à la fille, l’étudiant ne semblait pas être aussi prêt pour franchir ce cap. Abi faisait marche arrière en retirant sa mimine. En voulant se glisser sur le côté de sa chérie, Dany voulait tout simplement se blottir contre elle le temps de se calmer un peu. Mais cela ne se passa pas vraiment comme le barman l’aurait souhaité. En effet, le fait de tomber l’avait bien calmé mais Dany n’avait pas pu profiter de se tendre caresse qu’il désirait. En se relevant et revenant dans le lit, Abi guida son amant dans la marche à suivre. Alors que la jeune femme aida Dany à ouvrir sa robe, la fermeture à glissière se prit dans le tissu.

Danyaël : " – A… Attends laisse-moi faire… “

Le jeune homme procédait très doucement au problème. S’apercevant qu’il s’était légèrement tordu le poignet droit, Dany ne pouvait compter que sur l’autre main pour retirer ce fichu vêtement que le barman ne voulait plus voir sous ses yeux. Après quelques minutes de difficultés en refusant gentiment l’aide de sa bien aimée, Dany réussit enfin sa mission. La robe était prête à être ôtée. Au fil des baisers, la passion et le désir prenaient le dessus sur la peur de l’inconnu. Encore un peu perdu, Abigail aida encore son petit ami dans ses gestes. Elle fit glisser ses mains sur ses hanches, sous le tissu de l’habit. Dany avait les mains chaudes et moites. Ses gestes, même aidés, étaient incertains. La jeune femme avait sa robe relevée jusqu’au bas de ses reins. Très occupé par les baisers de sa dulcinée, Dany n’y avait pas encore fait attention. Le jeune homme commençait à se détendre légèrement. Il restait cependant assez nerveux. L’étudiant ne voulait pas déplaire à sa chérie. Il ne souhaitait nullement la décevoir. Dany déviait ardemment ses baisers des lèvres au cou de sa partenaire. Le garçon descendait légèrement, remontant par la même occasion la robe de son amour. L’étudiant pouvait enfin découvrir le soutien gorge de sa belle. Dany se redressa légèrement pour observer celle qu’il aimait. Il aida Abi à retirer sa robe, la laissant tomber à même le sol. Le garçon se remit sur sa compagne, la poitrine de cette dernière sous son nez. Danyaël n’osait qu’à peine toucher du regard ce splendide spectacle qui s’offrait à lui. Puis timidement, il osa enfin caresser du bout des doigts, le sous vêtement rouge bordeaux de la belle. Avec son index, Dany dessinait délicatement les formes de sa chérie. Le jeune homme mit du temps avant de déposer un tendre baiser sur le sein gauche comme sur le droit à travers la dentelle. N’osant plus approfondir sa découverte, le garçon remonta à la hauteur de sa belle, retrouvant cette bouche qu’il adorait goûter.

Danyaël : " – Tu… Tu ne peux pas imaginer à quel point je t’aime Namour… “

J'avais envie de découvrir mon petit ami dans tous ses aspects. Je voulais qu'il soit mien. Je sais, c'est égoïste mais je ressentais un tel amour pour lui qu'il mettait totalement impossible de ne pas succomber à son charme qu'il soit intellectuel ou physique. Il n'osait plus rien faire après mes paroles. L'avais-je surpris ? Lui avais-je fait peur ? Il se tournait alors, se sortant de dessus moi. Je pensais qu'il allait dire qu'il ne pouvait pas maintenant. En même temps s'il m'avait dit cela, je n'aurais pu lui en vouloir. Je le regardais se sortir de dessus moi en cachant une légère déception. Mais il ne manœuvra pas correctement et tomba au sol. Je me relevais alors d'un bond pour voir s'il s'était fait mal. Je m'en serais voulu si ça avait été le cas. Il revint sur moi et je le regardais en essayant de voir si je lui avait peur. Je ne pouvais vous le dire avec certitude mais dans tous les cas je me remis à l'embrasser tout en guidant sa main dans mon dos pour qu'il puisse dégrafer ma robe. Le glissière se prit dans le tissu de ma robe.  A… Attends laisse-moi faire… Il procéda doucement. Il ne s'aidait que d'une main et je me demandais alors s'il ne s'était pas fait mal en tombant. Je l'embrassais dans le cou tandis que lui essayer de régler le problème fermeture éclaire de ma robe. Au bout de quelques secondes je lui demandais s'il voulait que je l'aide. Il refusa mon aide et je me remis alors à l'embrasser dans le cou. Quand il eut fini de défaire ma robe, nous nous remîmes à nous embrasser avec passion. Je ne pouvais détacher mes lèvres des siennes et je guidais ses mains à l'intérieur de ma robe sur mes hanches. J'avais alors relever ma robe jusqu'au bas de mes reins et j'avais fais glisser mon petit ami entre mes jambe pour un rapprochement plus étroit de nos corps. Je le sentais se détendre légèrement, ce qui me fit très plaisir. Je pensais qu'il avait peur de mal agir, de mal faire, mais moi j'étais persuadée que tout se passerait bien entre nous deux. Tandis que je voulais encore posséder ses lèvres, il dévia ses baisers dans mon cou. Je levais mon menton pour lui donner plus de surface à embrasser. Mon souffle se saccadait légèrement. Bon dieu, qu'est-ce qu'il pouvait bien embrasser ! Il descendait légèrement sur mon corps et je le sentis s'emparer des pans de ma robe. Il la fit remonter sur mon corps lentement, me faisant languir au contact de ses mains sur ma peau. Il se redressa et me regarda avec amour. Je lui rendis un regard aussi conquis que le sien. Je me redressais légèrement pour qu'il puisse me retirer ma robe. Je le vis faire tomber la robe à même le sol. Il se remis sur moi. Je me rallongeais en le regardant tendrement. Il mit quelques minutes avant de toucher de nouveau mon corps. Je le laissais faire tentant de ramener à la normale ma respiration. Quand il se mit à caresser du bout des doigts ma poitrine, je poussais un long soupir de plaisir. Il dessinait mes formes délicatement du bout des doigts. Je le laissais faire pour qu'il puisse prendre possession de mon corps à son rythme. De plus, ses caresses n'étaient pas du tout désagréable bien au contraire. Je posais mes mains délicatement sur son torse puis les faisais glisser dans son dos. Il déposa ensuite un baiser sur chacun de mes seins très délicatement. Il remonta à mes lèvres et m'embrassant avec fougue. Tu… Tu ne peux pas imaginer à quel point je t’aime Namour… Purée, il n'imaginait pas combien, il me rendait dingue de lui. Je lâchais ses lèvres pour lui répondre : Je t'aime Dany, plus que tu ne peux le penser. Je n'ai jamais ressenti cela pour quelqu'un, tu es... juste ce que j'aime et je t'aime. Je le regardais un instant avant d'aller poser mes lèvres contre les siennes tout doucement. Je passais mes bras autour de son cou et collais mon corps contre le sien. Je nous fis tourner légèrement. Je voulais me retrouver un peu sur lui. Je mettais mes mains sur son pantalon, lui laissant le loisir de m'arrêter s'il ne le voulait pas. Je nous fis tourner et malheureusement, je ne nous fis pas tourner du bon côté et... BOUM ! On se retrouvais tous les deux au sol, ayant entrainer avec nous les couvertures. Je me mis à rire doucement avant de retourner l'embrasser sensuellement. Au moins, je me retrouvais sur lui. Je lui pris la main pour l'aider à se remettre debout. Je me calais entre ses bras et l'embrasser de nouveau, en l'entraînant de nouveau sur le lit. Aurais-je oublier de vous dire que j'avais légèrement fait glisser son pantalon durant l'opération ?

Depuis qu'il avait mangé à l'école le midi, Griffin ne se sentait pas très bien, néanmoins il était resté toute la journée en "cours". Le soir venu, c'était une baby-sitter qui était venu le chercher étant donné que son frère aîné était censé travailler. Le petit garçon avait été ronchon toute la soirée, et étant fatigué était parti se coucher tôt sans même manger étant trop barbouillé ! Il s'était rapidement endormi. L'enfant fut plongé profondément dans les bras de Morphée jusqu'au moment où un cauchemar le réveilla en sursaut et en pleurs. Il venait de rêver que son papa chéri se faisait tuer par un vilain monsieur tout pas beau. Ayant pris peur, et ne voulant plus dormir tout seul, il appela son âiné Dany !!, mais, contrairement à d'habitude, il n'obtint aucune réponse. Il se dirigea alors à tâtons vers la chambre de son grand frère. Le noir rajouté aux larmes qui coulaient sur ses joues ne l'aidaient pas à se diriger ! En plus de tout cela il se sentait vraiment mal! En effet le petit garçon avait très chaud, mal à la tête, au ventre et à la gorge !
Alors qu'il allait arriver à la chambre de son frère un grand bruit se fit entendre provenant de celle-ci, ainsi qu'une voix qu'il ne connaissait pas. Pas très rassuré, il ouvrit la porte et alluma rapidement la lumière prêt à attaquer si jamais un méchant voulait attaquer son ainé … mais au lieu de cela il trouva son frère par terre avec une fille sur lui … Et ils étaient franchement pas très vêtus. Assez choqué de la situation, mais aussi triste que son frère préfère s'amuser avec une fille, alors que lui il avait besoin de son grand frère. Griffin se mit alors à pleurer un peu plus, et, laissant la porte grande ouverte, courut s'enfermer pleurer dans sa chambre. Et oui, c'est la joie les gamins surtout quand ils sont malades, jaloux, possessifs, et aussi lunatiques que le jeune Sanders … Le petit garçon se cacha sous les draps et entendit des pas entrer dans sa chambre, et quelqu'un s'asseoir à côté de lui. Il aurait pu reconnaître la façon de faire de Dany

Ils continuèrent de s’embrasser se chauffant mutuellement. Petit à petit Danyaël semblait prendre de l’assurance. Quant à Abigail, elle restait tout aussi détendue. Ils se dirent encore une fois combien ils s’aimaient. Ils ne s’en lassaient pas. La jeune femme était à présent en simples sous vêtements. Son partenaire prenait tout son temps pour la découvrir. C’était la première fois qu’il voyait le corps d’une femme de si près. A son travail, le barman pouvait en voir à volonté s’il le désirait. Mais Danyaël avait toujours préféré jusqu’à présent s’épargner ce genre de vue pour mieux savourer en privé le moment venu. Apparemment ce fameux moment était enfin arrivé. Jamais Dany n’aurait cru que cela aurait été si tôt. Il y a de cela à peine deux semaines, il vivait son premier baiser. Et ce soir le garçon allait peut être enfin devenir un jeune homme.

Nos amoureux tournèrent et se retournèrent dans le lit. Un instant, la sorcière porta ses mains sur le pantalon de son partenaire. D’un coup Dany semblait beaucoup moins sûr de lui. Non pas qu’il ne la désirait pas car ce serait mentir. Et puis Abi voulait sentir les formes de son petit ami se durcir progressivement à travers les tissus. L’étudiant semblait hésiter. Et si son corps ne plaisait pas à sa petite amie ? Et si ils font l’amour et qu’il ne la satisfaisait pas ? Ou pire ! Si il lui faisait mal, que pouvait il faire pour la soulager, la soigner ? Le garçon commençait à se poser bien trop de questions. Il n’était pas sûr qu’en fin de compte il soit réellement prêt à passer à l’acte. Dany avait peur. Très peur. Il ne voulait pas perdre sa petite amie. Surtout s’il n’arrivait pas à assumer. Abi avait peut être remarqué le mal être de son compagnon. Elle n’insista pas sur le pantalon de ce dernier. Finalement elle n’avait juste qu’ouvert la fermeture et retiré le bouton. Elle n’avait pas osé glisser sa main sous le tissu. Nos amoureux tournèrent et se retournèrent encore. Ils avaient apparemment oublié que le lit était trop petit. Et ce qu’il devait arriver arriva. Re pataboum ! Cette fois ci Abigail accompagna Danyaël dans sa chute. Ils s’étaient mis à rire doucement. Surtout la jeune femme. Le garçon s’était encore légèrement refait mal à sn poignet. Mais il ne le montra pas à sa chérie de peur de passer pour le gros nul qu’il était. Le couple retourna sur le lit. Ils étaient entrain de reprendre où ils s’étaient arrêtés mais un imprévu se passa. Danyaël crut entendre son petit frère l’appeler. D’habitude l’enfant venait dans sa chambre quand il avait besoin de lui. Cette fois ci non. Le barman crut qu’il avait rêvé et reprit ses embrassades. C’était à ce moment là que Griffin fit son entrée dans la chambre de son aîné. Extrêmement mal à l’aise, Dany remit bien la couette sur Abi et lui-même. Surprenant son grand frère avec sa copine, Griffin se mit à pleurer fortement et partit s’enfermer dans sa chambre en laissant la porte de celle de Dany grande ouverte. Le barman se dépêcha d’enfiler son tee shirt.

Danyaël : " – Excuse moi Princesse… “

Il se leva et voulut courser son benjamin mais au lieu de ça, l’idiot se prit les pieds dans son pied légèrement baissé et se prit une gamelle. Le garçon se releva en se rhabillant comme il fallait et se rendit immédiatement dans la chambre de Griffy sans même jeter un petit regard rassuré à sa compagne.

Danyaël : " – Bébé… Bébé… Excuse moi mon chéri…. Ca… Ca ne se reproduira plus… Allé viens dans mes bras mon chéri… Et dis moi qu’est ce que tu as… “

Contre toute attente le petit obéissa et vint se blottir contre son grand frère qui constata que l’enfant avait de la fièvre. Danyaël s’en voulait atrocement de n’avoir pensé qu’à lui ce soir. D’avoir délaissé son cadet pour son plaisir personnel. Jamais Dany n’avait fait ça. Il avait toujours mis en avant Griffy dans la liste de ses priorités. C’était la première fois qu’il s’était comporté comme un sale égoïste. Les pleurs du petit firent venir ceux du grand. Les frères pleurèrent ensemble. Dany voulait consoler son bébé mais il avait du mal. Le grand se mettait très facilement dans tous ses états lorsqu’il s’agissait du petit. Abigail entra dans la chambre de Griffin à ce moment là.

Danyaël : " – C’est… C’est mon p’tit frère… Griffin… Il… Snifff… Il est malade… “

Dany fondit en larmes en faisant un câlin à son bébé d’amour sous les yeux de sa compagne…

Excuse moi Princesse… Il me laissait toute seule dans sa chambre. Je me redressais lentement. J'avais compris ce qu'il s'était passé. Dany m'avait parlé une fois de son petit frère et même si je n'avais pas ou plus de famille, je pouvais bien comprendre ce qu'il ressentait. La famille passe avant tout, même avant les petits amis et je savais très bien de quoi je parlais. Il avait remis la couette sur moi. Je serrais la couette contre moi avant de me lever complètement. Il était partit comme une fusée à la poursuite de son petit frère. Moi, je ne savais pas quoi faire. En faites, ma première idée fut de me rhabiller et de partir en courant de la maison. J'avais honte de moi. Je mettais laisser complètement emportée, je n'aurais pas dû l'embrasser comme cela... Enfin, le passé est le passé et on ne peut pas l'effacer, sauf dans mon cas bien entendu... Je poussais un long soupire avant de me lever et de remettre ma robe. Je passais une main dans mes cheveux pour le remettre en place. Je me regardais un instant dans la glace que je venais de sortir de mon sac. Je ne me reconnaissais pas. J'avais l'impression de ne plus être moi même avec Dany. En faites, si. J'étais vraiment moi même, impulsive, amoureuse et d'un côté c'était excitant et de l'autre ça fout les jetons. Je remis ma robe mais pas mes talons. Je m'assis un instant sur le lit puis je me décidais à me lever et à me rendre dans la chambre du petit bonhomme. Je m'avançais donc dans le couloir. J'attendais un petit moment avant de me montrer : Bébé… Bébé… Excuse moi mon chéri…. Ca… Ca ne se reproduira plus… Allé viens dans mes bras mon chéri… Et dis moi qu’est ce que tu as… Je les écoutais tous les deux pleurer ensemble. Mon Dieu qu'est-ce que je pouvais m'en vouloir. Je fermais les yeux le temps de reprendre mon soufle et me montrer à la porte de la chambre. Je posais ma tête sur l'encadrure de la porte et les regardais un instant. C’est… C’est mon p’tit frère… Griffin… Il… Snifff… Il est malade… Je rentrais alors dans la chambre du petit garçon et m'assis sur le coin de son lit. Je regardais les deux garçons dans les bras l'un de l'autre. Ils étaient mignon ensemble. Bien entendu, je ne voulais pas m'approcher de l'enfant trop rapidement. Ce que j'avais vu lors des premiers baisers que nous avions échanger avec Dany me poussaient à être méfiante. Au bout de quelques secondes, je m'approchais du petit et posais ma main sur son front. Il était chaud mais pas non plus énormément. Il devait avoir un peu de fièvre. Je fronçais alors les sourcils. Ils étaient toujours en train de pleurer. Il n'y avait pas de quoi vraiment, enfin je parle pour le grand. Mais en même temps vu comment je connais Dany, il aurait été étonnant qu'il ne pleure pas du tout. Dany, tu devrais aller chercher un verre d'eau pour ton petit frère. Il doit boire un peu. Je souriais à mon compagnon pour le pousser à aller prendre le verre d'eau que je lui avais demandé. Je me tournais ensuite vers le petit frère. Je m'appelle Abigaïl mais tu peux m'appeler Abi. Je suis infirmière, je vais bien m'occuper de toi, tu vas voir tu n'auras plus mal je te le promets. Je lui souriais un instant avant de le rallonger sur son lit. Je le regardais un instant. Je touchais doucement son front. Je ne le regardais même pas c'était machinale. J'entendis des bruits de pas et je me suis retournée pour sourire à Dany. Je me penchais alors vers le petit bonhomme et lui dit doucement : Tu as mal où dit moi .

Dany le prit dans ses bras, le plus jeune se laisse faire se calmant peu à peu, mais des petites larmes coulaient toujours sur ses joues. Il se sentait pas bien et avait peur pour son papa chéri.

Alors qu'il se sentait bien blotti contre son aîné la fille qu'il ne connaissait pas, s''approcha d'eux et dit à Dany de partir lui chercher une verre d'eau. Une fois seuls, la demoiselle se présenta, un peu dans le coltar le petit n'avait pas sentit qu'elle était bénéfique, mais dés qu'elle posa la main sur son front et qu'elle lui demande où il avait mal son pouvoir de détection lui indiqua qu'elle était bénéfique. D'un coup, l'enfant prit peur, il se recula vivement, dans sa précipitation il perdit le contrôle de ses ondes de choc, et envoya Abi au tapis.

Oui le petit avait peur de la bénéfique. Pourquoi? Et bien tout simplement parce que son papa adoré lui avait dit que les gens bénéfiques -voir même certains neutres- étaient des méchants vilains pas beaux et qu'ils lui voulaient du mal! Alors oui c'était normal qu'il avait peur non ? Il était bien plus petit qu'elle, et en plus il était malade alors que la demoiselle avait l'air en pleine forme.
Dès qu'il vit Dany arriver, il se dépécha à aller se blottir contre lui toujours en pleurant

Griffin était en pleurs et cela brisait le cœur de son grand frère qui, lorsqu’il prit son Benjamin dans les bras, se mit à pleurer avec le plus jeune. Le petit expliqua à son aîné qu’est ce qui n’allait pas. Par réflexe, l’étudiant berçait doucement et avec son amour son petit frère.

Danyaël : " – Du calme mon Bébé… Je… Je suis là maintenant… Calme toi… Chuuut Griffy… Snifff… Chuuuuut… Et puis… Et puis on ne dit pas un chauchemar mais un cauchemar mon Poussin… Allé calme toi mon Trésor… Nyny est là pour te consoler… Je t’aime tu sais… Je suis là… Alors les vilains monstres de tes rêves ne vendront plus t’embêter, c’est fini… “

Lorsqu’Abigail entra dans la chambre de l’enfant, elle demanda à son compagnon d’aller chercher un verre d’eau. Danyaël se trouvait bête de ne pas y avoir pensé plus tôt. En plus ça il l’avait vu en cours. Lorsqu’une personne a de la fièvre, elle doit s’hydrater. Surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant ou d’une personne âgée.

Danyaël : " – D’accord, je… Je vais chercher cela tout de suite. Je reviens… “

Dany déposa un tendre baiser sur le front de l’enfant avant de le laisser aux mains de sa compagne. En passant à côté d’elle, le barman lui fit un timide sourire en s’essuyant les quelques larmes qui coulaient encore sur son visage. A peine arrivé dans le couloir, Dany prit son mouchoir et se moucha. Et quand Dany se mouchait, la discrétion était partie en vacances pour laisser sa place à une trompette qu’était en fait le nez du garçon. Ce n’était pas de la faute de l’étudiant ça. Il était très naturel dans sa façon d’être. Dany se dépêcha d’aller dans la cuisine pour prendre un verre d’eau. De là, le jeune homme entendit Griffy hurler après lui et leur père. Mais pourquoi Griffy appelait leur père ? Nolan était censé être encore en voyage d’affaire. Dany laissa tomber le verre d’eau dans l’évier et courut dans la chambre de Griffin pour voir qu’est ce qu’il se passait. Le petit vint immédiatement dans ses bras en chialant. L’enfant demanda des explications au plus grand sur l fille.

Danyaël : " – Pleure pas mon Chou… Abi est très gentille… Elle… Elle est ma petite amie… Et en plus elle est infirmière…Elle va bien te soigner, tu ve… “

Quelqu’un se mit à tousser derrière le dos à Danyaël. Immédiatement le jeune homme reconnut son beau père. Ses doutes se confirmèrent lorsque Griffin le laissa tomber pour aller se blottir contre son papounet. L’étudiant se retourna pour faire face à l’homme. Il se recula pour se mettre devant sa petite amie.

Nolan : " – Qu’est ce qu’elle fiche ici ? “

Danyaël ravala difficilement sa salive : " – Oh papa !? Que… Qu’est ce que tu fais là ? Tu… Tu… Tu ne devais pas entrer seulement demain ? “

Nolan: " – Ici c’est MA maison je te rappelle sale morveux ! Et bien immédiatement avec moi dans le couloir. J’ai deux mots à te dire seul à seul ! “

Dany suivit à contre cœur son beau père. En partant, il lança un regard larmoyant à sa petite amie. Dans le couloir, le garçon se prit illico une bonne gifle. A tel point que le pauvre perdit l’équilibre et se retrouva au sol.

Nolan : " – Je t’ai déjà dit de ne jamais amener personne chez moi ! C’est bien clair ? Il faut te le dire en quelle langue ? Ici tu n’es pas chez toi ! TU ES CHEZ MOI ! Et je ne tolère aucun inconnu entre mes murs ! Y compris tes amis ou petites amies ! Et depuis quand tu as une petite amie toi maintenant ? C’est nouveau hein !? “

Danyaël était trop en pleurs pour pouvoir répondre à l’autre.

Nolan : " – Je t’interdis de la revoir c’est bien clair ? Je ne veux plus qu’elle mette les pieds ici. Et je t’interdis formellement de continuer ton amourette avec cette fille ! Ou sinon je n’hésiterai pas à te mettre à la rue et plus jamais tu ne reverras ton frère ! Je me suis bien fait comprendre ? “

Danyaël : " – Sniff… V…V…. Vou… Voui… Oui papa… Snifff…. “

Voilà pourquoi Dany ne voulait pas ramener Abi chez lui. Le garçon était sûr que cela se serait fini ainsi.

DANNNYYYYYYY !!! PAAAPPAAAAAAAA!!! ELLE VEUT ME TUEEERRRRRRR Punaise mais qu'est-ce qui lui prend à cet enfant. Il s'est tout à coup mis à crier que je lui voulais du mal. Il est tombé sur la tête ou quoi ? Si je voulais le tuer je l'aurais fait il y a un moment, je n'aurais pas attendu maintenant. Il m'avait projeté au sol; comment avait-il pu faire cela ? Ce n'était qu'un gamin après tout. Merde, je mettais cogner la tête. Tandis que je passais mes doigts derrière ma tête, je vis qu'il y avait un peu de sang sur mes doigts. Je me hâtais de les essuyer sur ma robe. Tant pis, il faudrait que je la jette après cela ou que je la brûle pour que mon sang ne puisse pas être récupérer. Oui dans le monde des sorciers le sang est très important. Si un mauvais sorcier récupère le sang d'une bonne sorcière, il peut détruire la-dite sorcière et inversement. Je regardais Dany entrer avec un regard incrédule. Un léger voile s'était forcé sur mes yeux après le choc. Je lui dis alors d'un voix que je pensais forte alors qu'elle ne l'étais pas du tout. Je ne lui ai rien fait ! Il s'est mis à crier ou je devrais dire plutôt beugler avant même que je puisse faire quoi que se soit. Je regardais Dany sans vraiment comprendre. L'enfant était un sorcier je l'avais perçu mais le pire s'était qu'il était un mauvais sorcier, ceux que j'ai l'habitude de tuer. Je me relevais doucement. Je savais que si je faisais trop de mouvement brusque, je risquerais de faire un malaise et Dany avait assez à faire avec son petit frère qui d'ailleurs n'est pas sympa su tout ! Pleure pas mon Chou… Abi est très gentille… Elle… Elle est ma petite amie… Et en plus elle est infirmière…Elle va bien te soigner, tu ve… Quelqu'un toussa derrière nous. Je me retournais et vis l'homme. C'était un mauvais sorcier, je l'avais déjà croisé en enfer, chez moi et sur mon lieu de travail. Il avait essayé de me tuer plusieurs fois mais sans succès. D'ailleurs il m'avait semblé l'avoir tuer la dernière fois, où alors je l'ai simplement blessé enfin je ne sais pas trop. Je regardais ce cher démon droit dans les yeux. S'il pensait que j'allais les baisser il se mettait le doigt dans l'oeil.  Qu’est ce qu’elle fiche ici ?  Oh papa !? Que… Qu’est ce que tu fais là ? Tu… Tu… Tu ne devais pas entrer seulement demain ? Dany s'était mis devant moi comme pour me protéger. J'aurais juré qu'il avait peur de son... PAPA ?!!! Merde c'est quoi cette machination ? Calme toi Abi tu es plu sforte que lui, tu l'as déjà battu plusieurs fois respires. Ici c’est MA maison je te rappelle sale morveux ! Et bien immédiatement avec moi dans le couloir. J’ai deux mots à te dire seul à seul ! Griffin reste là ne bouge pas. Les éclats de voix je les entendais. Je jetais un regard noir au petit. S'il s'était tu Dany ne se ferait pas engueuler maintenant. Mais j'entendis alors un claquement. Je rêve où il vient de lui mettre une gifle. Je sortis alors en trombe de la chambre du gamin et projeta des flammes autour de Dany, en faîtes ça lui faisait comme un bouclier. Je contrôlais parfaitement ce pouvoir. Leve la main encore une fois sur Dany ou sur quelqu'un et c'est toi que je fais rôtir sale démon ! J'avais dit cela dans un murmure, il n'y avait donc que Dany, le démon et moi qui avions pu entendre. Je projetais une flamme autour du corps du mauvais sorcier. Il me regarda incrédule. Je levais un sourcil tout en mettant approcher de Dany pour faire bouclier. J'avais remis mes talons, mon sac je l'avais dans la main. Parfait j'allais donc pouvoir rentrer chez moi. Je ne voulais pas attirer plus d'ennuis à Dany même si je me doutais que c'était déjà fait. Je relâchais la pression de mon esprit et les flammes disparurent. N'oublie pas ce que je t'ai dit. Je le saurais tôt ou tard et je t'assure que tu passeras un sale quart d'heure démon. Je ne te tuerais tu as un enfant et on ne devrait jamais priver un enfant de son père. Je parlais en connaissance de cause. Je lui souriais, regardais Dany un instant. Mon visage était fermé, je ne savais plus quoi penser. Sur ce bonne soirée ! Je descendais les escaliers précipitamment. Je savais que s'il me rattrapait j'étais certainement foutue.

Evidemment que Danyaël avait peur de son soit disant « père » puisque l’autre n’était pas réellement son véritable père ! Puisque l’autre le détestait plus que tout au monde pour être le fruit d’un viol ! Comme si Dany y pouvait quelque chose si son géniteur était une ordure infinie ? Si seulement le garçon avait une idée de qui cet homme pouvait être… Ce dernier était censé être le meilleur ami de sa maman. Officieusement Ezechiel était à l’origine l’être de lumière d’Emily. Il devait la guider pas à pas lorsque cette dernière aurait découvert ses pouvoirs magiques. Désespérément amoureux d’elle, jaloux des hommes qui entouraient la femme qu’il aimait, le jeune homme trouva refuge dans la pénombre. Devenu être des ténèbres, au lieu de continuer à protéger Emily du mal, il la viola pour ensuite disparaitre à jamais lorsqu’il s’aperçut de l’erreur irréparable qu’il avait commise. Dany était il fautif de cette histoire passée ? Certes non. Allez donc dire cela à Nolan ! Non comme ce dernier ne connaissait pas l’identité d’Ezechiel, il préférait tourner toute sa haine vers le seul être qu’il connaissait. La conséquence de ce drame : Dany. Le barman avait peur de son beau père. L’autre lui venait une vie d’enfer depuis le décès de sa maman chérie. A maintes reprises, le garçon avait souhaité quitté la demeure familiale mais il ne pouvait pas. Dany adorait son petit frère. Il ne pouvait pas l’abandonner. Non pas entre les griffes de ce Satan. Mais allez faire comprendre à un gamin de cinq ans qu’il ne devait plus voir son papa parce que ce dernier n’était pas fréquentable. Surtout que Griffin aimait Nolan plus que tout. Danyaël avait toujours eu conscience qu’il passait bien après le sorcier maléfique dans le cœur du gosse. Ainsi va la vie…

Le père et le beau fils parlèrent en tête à tête dans le couloir. Enfin parlèrent… Ils se disputèrent pour être plus exact. Nolan exigea de Dany qu’il quitte la sorcière. Il lui interdisait de la revoir. Le garçon n’avait pas son mot à dire. Il le frappa. Le plus jeune tomba au sol. Abi vint aider Dany. Elle menaça le sorcier. Le barman ne comprenait pas grand-chose. Ces deux là semblaient se connaitre. Mais comment ? Dany se rappela des explications de Thawel sur le monde de la magie. Les guerres et les clans. D’un coup l’étudiant comprit. Nolan et Abigail étaient ennemis. Il savait que sa petite amie était bénéfique. Donc du bon côté. Le garçon avait toujours eu des doutes sur le bon côté de son beau père. A cet instant là, Dany se demandait si Nolan était un sorcier maléfique. Quoiqu’il en soit, le garçon devra en discuter avec sa petite amie. Du moins la prochaine fois qu’il la verra. Abi partait.

Nolan : " – Qu’est ce que tu attends ? Rattrape-la et romps sur le champ avec elle ! Sinon je te mets dehors et tu ne reverras plus jamais ton petit frère ! “

Griffin sortit de sa chambre à ce moment. L’enfant vint immédiatement dans les bras de son père. Danyaël n’avait pas le choix. Il devait obéir. Le garçon se releva et courut après Abigail.

Danyaël : " – Abi ! A…Attends moi ! “

Le barman attrapa la main de la sorcière en bas des escaliers. Dany mourait d’envie de la prendre dans ses bras et de l’embrasser. Mais Nolan se trouvait en haut des marches avec Griffin. Dany jeta un œil sur eux puis se concentra à nouveau sur sa petite amie.

Danyaël : " – Je suis désolé Abi mais on doit arrêter de se voir. Je... Je... Je ne veux plus sortir avec toi. “

Le jeune homme se prit illico une gifle par la sorcière. Danyaël avait les larmes aux yeux. Abi partit. A peine la sorcière avait franchi la porte qu’il s’effondra et se mit à pleurer comme pas deux. Satisfait de cette scène, Nolan alla coucher Griffin avec le sourire sur les lèvres. Quant à Dany, il espéra qu’Abi lui pardonne et qu’ils pourraient se remettre ensemble. Mais est ce que cela arrivera ? Seul l’avenir le dira…