Une envie pressante ... d'emmerder son monde [Emma]

Ah … Grasse matinée … Que demander de plus ? Je m'étire, doucement, j'ouvre mes yeux couleurs chocolat et je me serre contre Ethaël. Je suis bien dans ses bras … Très bien … Je dépose un doux baiser sur ses lèvres, et me rend compte qu'il dort encore … Soit … Je me lève doucement, afin de ne pas le réveiller, et je vais à la cuisine afin de préparer le petit déjeuner. Du café, du chocolat chaud … Ah, et si je lui faisais une petite surprise … ? Je sors de l'appartement et je me dépêche de me rendre à la boulangerie … Quatre croissants, quatre pains au chocolat … Je prends un pain pour le week-end … Nickel.
Lorsque je reviens et que je me rends avec le plateau dans la chambre, mon bel ange vient à peine d'ouvrir les yeux et me regarde un sourire aux lèvres. Je dépose le plateau sur le lit et nous mangeons, tout en discutant de nos journées respectives. Nous avons beau être à présent un couple, nous ne passons pas non plus tout notre temps ensemble. Nous avons le week-end nos occupations et il nous arrive de nous retrouver que le soir.
Mais cela ne me dérange pas. Je ne suis pas de ces femmes qui veulent tout savoir, qui veulent à tout prix être présent à chaque fois que leur conjoint met un pied dehors. J'ai confiance en Ethaël. Et depuis mon enlèvement, ma confiance n'a pas été altéré, même si je me souviens que mes ravisseurs ont tenté de m'en dissuader. Bref, nous discutons à peu et convenons de nous retrouver ce soir au restaurant de Chinatown.
Je prends donc ma douche, je m'habille et je décide de sortir. Que faire ? Je prends immédiatement ma forme féline et je décide que j'avais envie de m'amuser. J'avais besoin de décompresser de cette semaine passée à m'inquiéter de retomber sur ces deux hommes qui m'avaient torturé. Je me rends donc chez une fille, qui avait le don de m'énerver, mais je ne savais pas pourquoi. En fait, je n'aimais pas sa façon d'être proche de mon protégé … Tout simplement parce que ce dernier venait du futur (je vous rappelle que je l'avais vu traverser un portail temporel) et que leur histoire était voué à l'échec.
Et de toute façon, je ne savais pas pourquoi, mais j'aimais embêter cette fille. C'est pourquoi je me rendis à pattes à Russian Hill. Je me faufilais par la fenêtre de la jeune femme et j'observais. Il n'y avait personne … Tiens … Une envie pressante … Je poussais de la patte la porte de la salle de bain et je vis quelques affaires qui avaient l'air propre dans un panier … La suite, vous l'imaginez bien … Un gros pipi sur le tas de vêtements, ainsi qu'un beau caca bien mou sur le tout …
Fière de moi, j'allais sortir de la salle de bain, lorsque la porte s'ouvrit en grand.

♣ Emily L. Bristol & Emma G. Peters

Le soleil inondant fièrement la petite chambre dans laquelle je dormais, me força à ouvrir les yeux. Et pourtant, je les refermais aussitôt, complètement éblouie par la lumière. Je m’emparais de la couverture que je mis sur mes yeux, pour tenter de me rendormir. Peine perdue, quelques minutes à peine plus tard, le réveil sonna. Je grognais, et me levais pour l’éteindre. J’avais le vague souvenir que je devais aller à un rendez-vous aujourd’hui, mais je ne souvenais plus vraiment duquel. Quoi qu’il en soit, je m’extrayais difficilement du lit, tentant de me réveiller correctement, et essayant de me rappeler ce qui c’était passer la veille au soir, bien que pour l’instant, les événements restaient encore assez flous dans ma tête. J’avais besoin d’une bonne douche, ça me réveillerait sans aucun doute. Alors je retirais la petite nuisette qui me servait de chemise de nuit, et la mis dans la corbeille à linge, me baladant nue dans mon appartement, jusqu’à la salle de bain.

Pénétrant dans la pièce, j’entrais rapidement dans la cabine de douche et allumai l’eau, la laissant couler un petit moment le temps qu’elle devienne chaude. Enfin, je me glissais en dessous. Je laissais s’échapper de mes lèvres un long soupir d’aisance, en sentant la chaleur de l’eau m’envahir entièrement. Mes mains prenant appuient sur le carrelage froid du mur en face de moi, je m’étais pencher légèrement en avant, la tête baissée, je laissais couler l’eau sur ma nuque, le long de ma colonne et sur mes fesses, avant de finir sa course sur le carrelage de la douche à l’italienne. Le silence, la chaleur, et la pression de l’eau m’apaisaient totalement. Et pour être honnête, ça faisait un bien fou ! Rien de plus agréable n’existe sur terre. Ou si, autre choses peut-être. Mais je vais garder mes idées totalement déplacées pour moi. Je laissais l’eau coulée sur ma peau, ainsi pendant de longues, très longues minutes. Je finis par mouillé l’intégralité de mon corps, pour le savonner, me rincer, et sortir enfin de la douche, afin de m’enrouler dans une serviette. Encore mouillée, je pénétrais dans la cuisine, pour me servir un grand café et un croissant, ainsi qu’un verre de jus d’orange.

Et pendant que je prenais mon petit festin matinal, le souvenir de ma soirée de la vieille me revint en mémoire. J’avais été attaqué par un démon. D’où sortait-il et que me voulait-il ? Je n’en savais rien. Quoi qu’il en soit, il m’avait poursuivit dans les rues de San-Francisco – car oui j’avais essayé de m’enfuir ! – toute la soirée, pour finalement disparaître au beau milieu de la nuit. Sans trop comprendre, j’étais rentré chez moi, mise en pyjama, et je m’étais écrouler sur mon lit, pour ne plus en bouger ! Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, j’étais décidé à profiter de ma journée pour aller voir des amis. Je regagnais la salle de bain pour me coiffer, mais fut surprise de voir … le chat ! Le chat qui me suivait partout été là ! Et prêt de mon panier à linge propre où il avait … fait caca ! Non mais je rêve ! Cette fois j’étais vraiment en colère. J’attrapais le balais que je laissais dans la salle de bain et courrait après le chat.

« Oh toi si je t’attrape sale bête je te promets que tu finis en Kebab ! »

Spoiler:

Que j'aimais l'enquiquiner ! Oui, et j'en étais fière. Ce magnifique excrément en haut de cette pile de vêtements propres en était la preuve même. Non pas que je m'étais retenue d'aller aux toilettes ce matin juste pour l'offrir à Emma, mais disons que j'étais bien heureuse d'avoir eu cette lumineuse idée. Cela lui gacherait une partie de sa journée, et ce n'était pas fini … Ma vessie était vide, mais je trouverais bien quelques petites choses à briser ou à mettre en lambeaux. Grâce à mes griffes acérés , je pouvais déchiqueter le papier peint et je pouvais rendre inutilisable un beau pull en laine.
Hélas, la porte s'ouvrit avant que je puisse continuer mes dégâts dans la salle de bain. Vous auriez vu la tête d'Emma ! A mourir de rire … D'ailleurs, si elle avait prêté attention, elle aurait pu voir pour la première fois de sa vie (autre que Chester dans Alice au pays des Merveilles) un chat sourire. Mes yeux noisettes brillaient de mille feux et je me faufilais entre ses jambes pour m'enfuir dans l'appartement.
Me voilà à présent poursuivi par un balai … Du kebab ? Tiens … Bonne idée de repas pour ce midi … Bon, faudrait que je repasse par la maison pour prendre des vêtements et que je me transforme en humaine avant d'aller en chercher un, mais c'était faisable. Enfin, je ne pensais pas vraiment à manger maintenant qu'une folle furieuse voulait m'en faire voir de toutes les couleurs avec ce fichu balai.
Ni une ni deux, je sautais sur la table, puis le buffet, en prenant soin de mettre à terre les diverses choses qui trainaient : verres, bols, cadre photo, vase … Tout valsa sur le sol, s'écrasant en fracas. Autant dire que j'avais fait du dégât. Et, à nouveau, j'en étais plus que fière. Je me contrefichais qu'elle puisse être en colère car de toute façon, elle ne pouvait rien me faire. Pourquoi, tout simplement parce qu'avec une agilité étonnante, j'étais montée jusqu'en haut d'un meuble, hors de portée d'Emma.
Oh, bien sûr, elle pouvait bien sûr m'atteindre avec le balai, mais je prenais soin de me mettre bien contre le mur, et je commençais à faire mes griffes sur le papier peint … Un coup d'oeil en bas, je fixais Emma, et lui lança un petit:

Miaou …

Oh … Un bibelot … Quel idée de mettre un de ces nids à poussière en hauteur … Un coup de pattes … Je le fis tomber … Sur la jeune femme ? Par terre … ? Je ne sais pas, je ne le voyais pas … Le bruit qui allait suivre allait sûrement me l'indiquer …

♣ Emily L. Bristol & Emma G. Peters

Je devais avoir l’air d’une vraie folle, là, en train de menacer un chat, mais en même temps, quelque chose me disais que ce chat n’en était pas un. En tout cas, si vraiment c’était un chat, il me tapait sérieusement sur les nerfs. Il n’y avait pas moyen d’avoir la paix sans que ce satané chat ne sorte de quelque part. Paranoïaque ? Peut-être. Mais je ne rêvais pas tout de même ! Non, ce chat semblait vraiment prendre du plaisir à me pourrir la vie ! Et s’il continuait comme ça, il allait bien finir par me faire gagner un allé simple vers l’hôpital psychiatrique ! Non, pas moyen, il allait falloir que je m’en débarrasse, et vite, parce que c’était bien simple : c’était lui ou moi. Je n’étais pas du genre méchante d’habitude, et j’aimais les animaux, mais quand il y en a marre, il y en a marre ! Armée de mon balais, je poursuivis donc l’animal, qui c’était faufiler entre mes jambes, et faisait maintenant des dégâts dans mon salon. Grrr, j’allais vraiment le tuer !

« - Oh toi, si tu descends pas de là, ça va très mal se passer espèce de saleté de bestiole ! ».

Il était temps. Temps d’utiliser mes pouvoirs. Ce chat avait tout sauf l’air d’un vraiment chat. Ou alors il était d’une âme malfaisante ! Je me concentrais de toute mes forces, mais ma concentration fut très vite brisée, car un bibelot que j’avais posé sur le meuble, tomba de là haut, et tomba sur mon front, m’ouvrant la tempe au passage. Je sentis un liquide chaud et poisseux couler sur mon front. Saleté de chat ! Il allait me le payer. Je repris ma concentration, qui fut payante. Le balai quitta mes mains, pour voler dans les airs, et atterrir sur le dos du chat. Et toc, bien fait !

EDIT ADMIN : Je me permets de rappeler que le nombre de lignes est de 20 (ce qui donne 350 mots à peu près), tu n'as pas le nombre requis ici, il faudrait que tu rallonges ton sujet, merci.

Oh … Vu le bruit qu'avait fait le bibelot, j'avais touché la petite idiote qui servait d'amie à Jackson … Puis, bien entendu, l'objet était allé se vautrer par terre pour se briser: mission réussi. J'allais jeter un coup d'oeil à ma victime, lorsqu'un balai volant vint m'attaquer. Mes yeux s'écarquillèrent, et un miaou quelque peu paniqué s'échappa de ma gueule. Par Merlin, c'était quoi cette blague ? Depuis quand un balai pouvait-il voler, ailleurs que dans la saga de J.K Rowling ?
Mais oui ! C'était ça ! La petite sotte était aussi une sorcière … ! J'étais bien tombée tiens … Je devais échappé à ce fichu balai, et ma seule issue fut bien entendu de descendre du buffet. Heureusement que j'étais un chat …Et un chat retombe toujours sur ses pattes … J'atterris avec grâce et élégance sur le sol, et je poussais un hurlement, ou plutôt un miaulement, de douleur … Quelle cruche ! Le choc, pourtant amorti par mes coussinets, avait renforcé l'incrustation de la porcelaine dans ma patte avant. Le sol commençait à être plein de sang, et je sentais mes forces me quittait …
Tout s'assombrit autour de moi … Mes yeux avaient du mal à rester ouvert, et je sentis par la même occasion mon corps se transformait … De chat, je prenais ma forme originelle, celle d'une jeune femme de 20 ans, aux cheveux chatains et aux yeux noisettes. Me transformer en chat ne me demandait pas beaucoup d'énergie, mais maintenant que j'étais un chat blessé, j'avais compris que je ne pouvais pas rester sous forme animale alors que toute mon énergie partait avec mon sang qui se déverser.
Maintenant, l'entaille dans ma main droite était bien visible, et cela semblait tout de même assez profond. Je n'aimais pas le sang … Et c'est pourquoi je me sentis soudain partir, et que mes yeux se fermèrent définitivement, et je perdis connaissance.
Rira bien qui rira le dernier … Je venais de me faire avoir en beauté, et je venais de dévoiler ma nature à une femme que je ne supportais pas. Elle allait sûrement me foutre dehors de chez elle ou me tuer, car elle penserait que je suis une sorcière maléfique … De toute façon, quoi qu'elle décide, je n'étais pas en état de me défendre.

♣ Emily L. Bristol & Emma G. Peters

Ah! Et voilà saleté de chat, voilà ce que tu as gagné à me pourrir la vie! Tu n'as gagné qu'une chose, te faire poursuivre par un balais! Et là, pour le coup, je devais avouer que je prenais mon pied à me venger de ce chat qui me cassait sérieusement les pieds. Pas par méchanceté, mais parce que là, le chat le méritait. Non mais c'est vrai quoi, il ne faut pas abuser, à un moment, être gentille ça ne sert plus à rien! Si ce chat avait bien peur, il ne reviendrait surement pas me casser les pieds avant longtemps, à moins qu'il ne soit suicidaire et qu'il ait vraiment envie de se faire encore une fois poursuivre par un balais, ce que je doutais fortement, a moins qu'il ne soit complètement masochiste. Non mais écoutez-moi! J'ai complètement perdu la boule, je parle d'un chat. Un chat masochiste! Ca ne va plus dans ma tête, ce chat à finit par me faire perdre la boule. Ou alors, c'est le coup sur ma tête qui m'a fait cet effet. Après tout, je sentais du sang coulé de ma tempe. Le bibelot qui était tombé du haut du meuble, avait heurté ma tête avant de tomber, et j'avouais que j'étais un peu sonné. Mais je ne relâchais pas mon attention, toujours concentré sur ma cible. Ce satané chat qui fuyait maintenant le balai. Il descendit enfin du meuble, le balai le suivant toujours. Mais le chat avait marché dans la porcelaine, et je l'entendis miauler de douleur. Oups, ça ce n'était pas vraiment prévu au programme, je n'avais pas prévu que le chat ne se blesse, je voulais juste lui faire peur. Je grimaçais. Cependant, je fus surprise, stupéfaite, en voyant le chat prendre l'apparence d'une humaine. J'en restais bouche-bée. La jeune femme saignait de la main, et elle perdit connaissance. " Hé merde!" . Je relâchais ma concentration du balai qui alla se cogner contre un mur avant de retomber par terre. Je me penchais sur la jeune femme, pour prendre son pouls. Bon au moins, elle n'était pas morte! Tant bien que mal, avec un peu de difficulté quand même, je la soulevais pour la trainer jusqu'au canapé, sur laquelle je la laissais tomber. Je posais une couverture sur elle. J'étais sûre que ce chat ne pouvait pas en être vraiment un! Mais si ça se trouvait, la jeune femme n'était pas si méchante qu'elle en avait l'air. Je ne savais pas. Quoi qu'il en soit, j'allais attendre qu'elle se réveille avant de prendre une quelconque décision. En attendant, j'entrais dans ma salle de bain, pour nettoyer ma blessure. Je mis ensuite un pansement sur ma tempe. Je pris la trousse a pharmacie, et passait par la chambre, pour récupérer un pull en laine, et un jean, qui j'espérais lui irait. Je redescendis, et entrepris de désinfecter sa blessure. Quand j'eus finis, j'enroulais sa main dans un bandage, pas trop serrer pour que ce soit malheureux. Quand j'eus enfin terminé, j'allais m'assoir sur le fauteuil en face du canapé, et attendit, patiemment, les jambes croisées, que la jeune femme ouvre enfin les yeux et que nous nous expliquions. Il était clair que nous avions besoin de parler!

Qui fait le malin, tombe dans le ravin … Jamais cette expression n'avait eu autant de sens qu'aujourd'hui. Oh oui, je m'étais vraiment bien amusée ! Pourrir la vie d'Emma était pour moi un passe-temps. Mais ce passe-temps m'avait aujourd'hui coûté très cher puisque je me sentais maintenant tombée inconsciente.
Il paraît que lorsque l'on est inconscient, on entend quand même ce qu'il se passe autour de nous. Et c'est vrai … Je sentis donc la jeune femme me trainer jusqu'au canapé pour m'y déposer. Après quelques instants, je la sentis aussi s'occuper de ma blessure et me poser un bandage sur la main. Puis plus rien … En fait je me retrouvais étrangement dans le golden gate park … Seule et nue en plein milieu de l'espace vert, en pleine nuit … Pourquoi étais-je ici soudainement ? Et où était la jeune femme ?
J'avais froid, trop froid … Et je reconnus immédiatement cet endroit … C'était ici exactement que j'avais été enlevé il y a quelques semaines de cela. Et soudain, il apparut devant moi … Lui … L'homme qui m'avait donné un coup derrière la tête et qui m'avait emmené dans cet endroit lugubre pour me torturer.

« Bonsoir, beauté ... »
« Laissez-moi … Laissez-moi ! »
« Mais voyons … Laisse-toi faire »
« Non !!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Je venais de me réveiller soudainement, en pleurs et en hurlant non.

« Laissez-moi tranquille ! »

J'ouvris alors les yeux et je me rendis compte que la jeune femme se trouvait devant moi. Mon premier réflexe fut de cacher mon corps, et je vis alors qu'Emma avait déposé des vêtements pour moi. Je les enfilais rapidement, et je voulus m'enfuir.

« Merci ... »

Je me dirigeais vers la porte, mais je me doutais que je serais interrompue par la brunette. Mais bon, qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? Je n'avais pas envie de faire sa connaissance et de l'apprécier alors que ça faisait des mois que je la détestais. Déjà que le merci m'avait écorché la bouche. Je posais ma main sur la poignée lorsque j'entendis la voix de la femme: loupé.

Archivé !