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Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro)

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MessageSujet: Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Icon_minitimeMar 1 Nov - 7:41


    Aujourd’hui, notre cher esclave adoré était en charge du Pink Paradise, sans doute, son maître l’avait fait exprès pour ne pas pouvoir faire l’inventaire et tout le tralala. Mais bon, Lewis ça lui faisait plaisir de le servir et de s’occuper du Pink Paradise. Le beau brun avait fait le compte de la caisse, puis il avait vérifié maintes fois puisque le coffre-fort ne balançait vraiment pas et ce phénomène se produisait à chaque fois que le nouveau barman fraichement arrivé qui s’occupait de la fermeture était de service de nuit. Volait-il? Bref, Lewis s’en occuperait personnellement, c’était de son devoir en tant qu’assistant-gérant de le coincer. Pour l’instant, il n’avait pas de preuves concrètes pour l’accuser, avec l’aide de son maître, il va le coincer certainement. Le suspect barman travaillera encore cette nuit, juste pour ajouter une preuve d’incohérence dans le budget du club. Pour ne pas que Jared s’en aperçoive, le beau brun avait pris de son propre argent pour faire balancer le coffre. Cela l’avait enragé de plus au point, ce connard va payer si jamais il découvre que c’était vraiment lui qui volait. Pendant toute la journée, il avait fait le ménage dans le bureau du gérant pour le rendre impeccablement propre, puis après, dévoué, Lewis avait fait l’inventaire des costumes afin de voir ce qui pourrait être à acheter ou à enlever. Après l’inventaire des costumes, ce fut le tour de l’inventaire du bar, l’hybride avait tout noté en détail, surtout pour la commande de nouvelles boissons.

    Cinq heures tapant, il ne restait plus grand chose à faire, le bonheur d’avoir du pouvoir était de déléguer des tâches qu’on ne veut pas vraiment faire. L’assistant-gérant délégua quelques tâches, soudain, un employé vint le voir pour lui informer que le lavabo de la salle de bain coulait des tuyaux. Ah non, le jeune entreprenant était légèrement désespéré, c’était donc de son devoir d’appeler un plombier pour réparer le lavabo qui faisait défaut. Par chance, Lewis trouva un plombier qui passerait vers 6 :30 pm. Jaja n’aimerait pas le fait de perdre une petite somme, mais bon, l’entretient du club était important alors pas le choix hein! Avant de partir, le beau brun verrouilla le coffre-fort, rangea la paperasse administrative, ferma la porte du bureau du gérant, puis il se dirigea vers le barman de jour qui avait le poste de « responsable barman », Lewis lui faisait assez confiance pour le laisser en charge du pink, bref, cet employé était un habitué de la place. L’assistant-gérant s’adressa au responsable barman :

    «Bon, j’ai réussi à appeler un plombier et il est supposé passer vers six heures et demie. Je veux que le dégât dans la salle de bain soit nettoyé, je me fou de qui va le faire, mais je veux que ça soit clean avant que le patron soit de retour ce soir. S’il y a un souci, appelez-moi sur mon cellulaire, vous avez mon nouveau numéro dans le bottin des employés, sur ça, bonne fin de journée!»

    L’assistant-gérant partie vers l’arrière pour aller dans la pièce transitoire entre l’extérieur et le backstore. Voyant que le jeune homme avait le champ libre, il se permit de s’éclipser directement dans sa chambre. Laissant échapper un soupir de soulagement, Lewis se laissa tomber sur son lit. C’était une sacrée journée, un peu de repos ne ferait pas de mal. Mais il se souvint à l’instant que le compagnon de son maître allait lui rendre visite, Mike Calahan était en effet un beau mec, son maître avait d’excellents goûts, mais bien sûr cela n’était pas discutable, juger les fréquentions de son maître était formellement interdit. Le mi nymphe se doucha très rapidement pour finalement se mettre des fringues propres et dignes d’être un servant de Jared A. Jones. L’hybride avait sur son épiderme un léger parfum de lavande, son savon était fait de lavande, un produit très rare qui s’était permit d’acheter. Une odeur qui plait à tout le monde. Ce n’était pas pour plaire, mais plutôt pour avoir une odeur agréable en présence de son maître et de ses invités. Ouais, le jeune homme pensait à tout et cela en détail.
    Ils étaient déjà dans le salon, il se dépêcha d’aller à la cuisine pour préparer la boisson et quelques nourritures afin de nourrir l’invité plus que spéciale. Il ne vit pas le servant de monsieur Calahan, peut-être que Mike avait décidé de ne pas l’apporter, c’était au plus grand bonheur du jeune serviteur. Sur un plateau en argent, il déposa des tranches de fromages divers fraîchement coupés, des tranches de viande de dindes fumées enroulés sur elles-mêmes. Quelques fruits exotiques pour accompagner cela. Puis si son maître et son compagnon auraient faim pour du sucré, il déposa un bol en argent contenant des sucres à la crème et au chocolat, spécialement préparé par l’esclave, comme Jared les aimait, il était positif et utile d’avoir un esclave qui savait presque tout faire, surtout de la bonne cuisine! Pour la boisson, il créa une boisson légèrement alcoolisé qui était simplement de la vodka mélangé à du jus d’orange, un apéritif délicieux visant à ne pas rendre saoul un invité. Il déposa une bonne quantité dans deux noix-de-coco pour rendre le tout exotique. Lewis avait de l’imagination pour ce qui était de la cuisine. Il apporta le tout à la table du salon, là où que les amoureux étaient. Avec le plus grand des respects, politesses impeccables, il salua son maître et Mike. Il revint à la cuisine afin de mettre des glaçons dans le pichet en argent qui déposa le contenant sur un plateau en cristal. Le beau brun revint finalement dans le salon pour y déposer le plateau en cristal sur la table, puis après de s’être assuré que les tourtereaux ne manquaient de rien, le jeune homme disposa et parti en arrière de la maison pour aller prendre de l’air.

    Mister Ravenson remarqua que les feuilles étaient quasiment tous tombées à cause de l’automne, il en profita pour dégager le gazon de ces feuilles envahissantes. Pour ce faire, son matériel était entreposé dans le garage, Lewis passa par le jardin qu’il avait garnit avec le temps, des fleurs rares qu’il avait personnellement planté par-ci et par-là. C’est qu’en passant dans le jardin qu’il laissa ses doigts effleurer le bout des fleurs, étrangement, il sentait une certaine énergie sortir des fleurs, Lewichou pouvait étrangement sentir une certaine puissance lorsqu’il était dans le jardin. Il vit que la porte du garage était entre-ouverte, étrange…L’esclave entreprit d’ouvrir la porte et y entra, soudain, une silhouette était apparu devant lui, c’était le fatiguant feu-follet. Sa main droite vint se déposer sur son propre torse, montrant qu’il avait eu peur pendant quelques secondes, il ouvrit la lumière du garage pour y voir mieux, ouais, c’était bien l’esclave de monsieur Calahan. Fronçant les sourcils, Lewis lui dit avec un ton sérieux :

    «Bordel…j’ai failli faire une crise de cœur, sérieusement ce n’est pas drôle, j’ai flippé pendant quelques secondes.»

    C’était bien la seule personne qu’il osait tutoyer, étant du même « rang » il était en droit de le tutoyer. Quoi qu’en y pensant c’était bien le genre de Jethro de faire ces genres de blagues flippantes. Le serviteur Ravenson prit de nouvelles fois la parole, dans un certain sens, c’était un progrès entre lui et Jeth’ puisqu’il était rare que Lewis prenait la peine de lui adresser la parole.

    «Qu’est-ce que tu veux? Tu veux me voir en lumière c’est ça? Regarde bien, je le ferais pas dix milles fois.»

    Il prit l’initiative d’éteindre les lumières du garage et s’éclipsa tout près du râteau pour le prendre, puis de nouveau, le mi être de lumière s’éclipsa près du feu-follet qui était sous sa forme humaine, puis rouvrit les lumières du garage. Il s’adressa de nouvelles fois à la créature énervante :

    «Tes content maintenant? Alors fou-moi la paix, MOI j’ai du travail à faire.»

    Puis le beau brun sortit du garage pour commencer son travail, mais il sentit que le feu-follet n’abandonnerait pas de sitôt.

    Spoiler:


Dernière édition par Lewis Ravenson le Mer 2 Nov - 20:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Icon_minitimeMar 1 Nov - 15:31

Jethro ne voulait pas y aller. Il chahutait avec son grand frère dans la maison hanté Paper et il s’amusait bien ! Alors lorsque son maître lui avait annoncé qu’il quittait le « périmètre de sécurité » et que donc son familier allait devoir bouger, ce dernier se renfrogna. La limite, c’est ce qui empêchait le feu-follet de s’enfuir n’importe où lorsque Mike réclamait sa présence. En plus de la propriété du collier qui permettait au satané maître de provoquer un désagrément douloureux chez son esclave lorsque ce dernier le contrariait fort. Il y avait un certain périmètre à respecter autour de ce collier. Il était assez grand mais ne pouvait pas recouvrir toute la ville. Ainsi, si Jethro s’éloignait trop de Mike, le collier commençait par lui pomper ses forces jusqu’à ce que mort s’en suive s’il allait trop loin. Mike le menaçait de téléporter le collier en Alaska pour calmer son familier. Une téléportation aussi loin le foudroierait sur le coup sans qu’il ne se rende compte de quoique ce soit. Il avait eu de la chance que le Calahan n’ait jamais mit son avertissement à exécution. Aujourd’hui, le maître allait fricoter avec son flirt. Jethro ne se mêlait de rien, n’essayait même pas de connaître ce type. (Parce que c’est pas mon truc de faire des liens ou du Rp entre mes propres persos :p ) En revanche, il adorait se mêlait des petites actions de l’esclave Jones. Rayon bleu ! Ok, le feu-follet ne lui avait jamais demandé son prénom. Il l’avait toujours appelé Rayon bleu, parce que ce type pouvait faire de très jolies lumières à faire fondre un être de sa race ! Jethro n’était pas attiré par les silhouettes humaines, aussi belles et attirantes soient-elles. Ce n’était pas le côté nymphe de Lewis qui lui donnait envie de se coller à lui, mais ce petit don lié au côté edl de ce dernier qui l’attirait invraisemblablement. Le feu-follet était curieux, il voulait voir, revoir, toucher ! Il voulait savoir !

Il suivit petit Miki sans trop lui casser les oreilles. Pour une fois. Il lui cassait surtout les pieds en s’amusant à mordiller le bras de son maître. Il lui fallait toujours une occupation et généralement, Jethro prenait le premier truc dingue à faire qui lui venait. Et mordiller son maître lorsque ce dernier ne s’y attendait pas, c’est fou comme il adorait ça ! Ils arrivèrent dans la villa. Avant d’entrer, ils se séparèrent et la créature devint la petite boule lumineuse flottante pour aller léviter dans les environs. Il fit le tour, il voyagea un peu autour de la demeure et se balada paisiblement dans le jardin. Au bout d'un moment, il rentra dans la petite fenêtre du garage. C’était plus fort que lui ! À chaque fois qu’il voyait un lieu ouvert, que ce soit une porte, une lucarne ou tout ce que vous voulez, il fallait qu’il y rentre ! C’était presque un toc. Presque, parce qu’il en était conscient et qu’il était capable de se retenir. Sauf que là, aucune petite alarme dans sa tête ne lui demanda de ne pas y aller. Une fois dans ce garage, il voleta un peu partout en se servant de la propre lueur pâle de son état de boule lumineuse pour s’orienter. Après avoir fréquenté durant des années un marais, il avait l’habitude ! Et puis Jethro avait une excellente vue dans les lieux obscurs. Sa vue était extrêmement basse en revanche dans un endroit normal. Par exemple, il serait incapable de bien distinguer les feuilles d’un arbre. Sa vue était sombre car elle était faite pour résister à la lumière que son corps pouvait émettre. Cela expliquait en grande partie pourquoi on voyait le feu-follet se prendre régulièrement un mur. Puis il repéra un jouet ultime, caché dans ce lieu. Une pioche ! Une foule d’idées parcoururent la tête de Jethro et il s’imagina en train de courir dans les rues avec cette pioche, poursuivant les gens en riant et les effrayant. Olala ! La petite boule reprit une apparence humaine pour s’emparer de cette pioche. C’est alors qu’une ombre apparut, et le feu-follet fit un bond lui aussi. Il lâcha la pioche puis reconnut le petit Lewis. Ah, oui, c’était lui qu’il cherchait à la base, il l’avait oublié !

« Une crise de cœur, c’est comme quand Mamie elle a arrêté de clignoter quand Ella et moi on lui a sauté dessus ? » demanda-t-il timidement en comprenant qu’il avait fait quelque chose de mal. Quoi, il ne savait pas, mais apparemment il avait mal agi et son ami avait eu peur. Alors Jethro fit une moue tristounette. L’histoire sur sa grand-mère était vraie. Un beau jour sa jumelle et lui avaient surgi de nulle part pour faire peur à mamie Paper. Et pouf, elle était tombée dans l’eau, et elle ne brillait plus. En tout cas, ils se prirent un très sévère savon de la part des parents, ce soir-là.

« Qu’est-ce que tu veux? Tu veux me voir en lumière c’est ça? Regarde bien, je le ferais pas dix milles fois. »
Sans rien lui demander, Jethro voyait toute cette quantité de boules lumineuses bleues disparaître d’un endroit pour réapparaître à un autre. Il sautilla en frappant dans ses mains, tout excité. Il n’avait même pas eu besoin de casser les pieds de son ami pour ça, c’était noël ou quoi ? Il le regarda avec de grands yeux pétillants lorsque l’esclave revint près de lui. Il n’avait pas tout compris, mais c’était cool !

« Tes content maintenant? Alors fou-moi la paix, MOI j’ai du travail à faire. »

Il n’avait rien fait, il se faisait engueuler. Il n’avait pas compris et ne chercha pas plus loin. Il avait l’habitude de se faire engueuler par Lewis, après tout. Cela dit, maintenant qu’il l’avait trouvé il ne comptait plus le lâcher. Alors la créature suivit l’hybride les mains dans les poches.

« Laisse moi v’nir avec toi ! Promis je serais sage comme une image. Tu me remarqueras même pas ! »

Comme pour illustrer ses propos, il se transforma en feu-follet et vint se poser sur l’épaule de Lewis. Bon, ce dernier pouvait être un peu aveuglé s’il tournait la tête car le feu-follet était un peu proche de ses yeux. Mais la lueur était bien pâle, Jethro ne voulait pas lui faire de mal. Il était quasiment aussi lourd qu’une poche de gaz. Autrement dit, le mannequin ne devait pas sentir grand-chose. Et question taille, son corps – impossible à voir à cause de la lumière qui l’entoure – fait la taille d’un poing fermé. Il se posa donc sur l’épaule de Ravenson, bien sagement. Une seconde. Deux secondes. Puis il changea d’épaule. Haaa c’était plus fort que lui, il ne pouvait pas rester en place. Il rechangea d’épaule. Puis il se posa sur sa tête. Puis il glissa, et wouf ! Il tomba dans le col de Lewis sous son T-shirt et dans son dos.

« Y fait tout noir ! » s’exclama-t-il sans s’être rendu compte où il était passé. « Rayon bleu ! Bubuuuulles y fait tout noiiirr ! »
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MessageSujet: Re: Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Icon_minitimeMer 2 Nov - 22:24


    « Une crise de cœur, c’est comme quand Mamie elle a arrêté de clignoter quand Ella et moi on lui a sauté dessus ? »

    Écoutant à peine de ce que le clown illuminant disait, Lewis finit par s’arrêter après les dire du feu-follet, le regardant en haussant les sourcils, l’hybride le trouvait vraiment débile, son regard voulait tout dire « j’en ai rien à foutre! ». Le pauvre Jethro ne faisait rien de mal pourtant, c’était rendu un automatisme chez Lewis d’être directe face à l’esclave de l’invité spécial qui fricotait avec son maître. Pourquoi un automatisme? C’était simple, à chaque fois qu’il trainait avec le feu-follet, celui-ci s’arrangeait toujours pour embarrasser Lewis, le beau brun en avait marre de se faire passer pour un mauvais esclave alors qu’il en était parfaitement un bon serviteur. Se tenir avec Jethro était comme se tenir avec les ennuis, ou se tenir avec la malchance en personne. Soupirant, le jeune homme s’aventura sur le gazon vert qui soi-disant en passant était parfaitement entretenue par Lewichou, laissant le clown dans le garage, l’hybride commença à ramasser les feuilles grâce au râteau qu’il tenait. Le serviteur de monsieur Calahan ne lâcha pas prise et ne se gênait absolument pas pour embêter le dévoué serviteur de Jared.

    « Laisse moi v’nir avec toi ! Promis je serais sage comme une image. Tu me remarqueras même pas ! »

    Le beau brun alla jusqu’à ignorer son « ami » esclave, oui, s’il veut avoir la paix, la meilleure des solutions étaient de l’ignorer totalement, comme s’il n’existait pas. Lewis continua à balayer le terrain vert de la villa, formant des gros tas de feuilles colorés dû au fait que les feuilles changeaient de couleur lorsque l’automne pointait son grand nez. Étrangement, le jeune homme sentit une énergie sur son épaule droite, ah non, son « ami » s’était transformé en feu-follet, ok, il pouvait bien le tolérer s’il ne le dérangeait pas. Fallait juste espérer que la vieille folle d’à côté ne puisse voir le feu-follet et tout ira bien. L’hybride entama l’autre moitié du terrain de derrière de la villa, puis il sentit un chatouillis à son cou puisque Jethro avait changé d’épaule, évidemment il ne pouvait pas rester en place, comme s’il avait des verres dans les fesses! En quelque sorte, l’attitude de Jethro avait son propre charme, certes ça nuisait au beau Ravenson. Continuant son balayage, il sentit la petite source gazeuse aller sur sa tête pour finalement se glisser dans son chandail, sous son t-shirt et dans son dos. Un autre chatouillis envahit le corps de l’hybride esclave, ceci lui fit sourire, Jethro le chatouillait sans le vouloir. Le feu-follet se sentait tout seul dans le noir, il eut l’idée de le faire rester là pour qu’il ressente c’était quoi avoir peur, mais il le chatouillait toujours.

    «Haha…alors sort de là nono!»

    Nono était le diminutif de nouilles, le beau brun aida son « ami » à sortir de son t-shirt en soulevant son chandail et son t-shirt. Finalement sortit, Lewis s’enjamba contre son râteau qu’il avait laissé au sol, de ce fait, le beau brun tomba sur le dos, mais à temps, il réussit à se positionner en mettant ses mains vers le sol. Mais, il sentit une douleur atroce provenant de la paume de sa main droite, une branche coupée avait taillé un petit trou dans la peau. Un trou d’à peu près de deux centimètres. Voyant cela, il mit une pression contre sa plaie pour essayer d’arrêter de saigner. Le maître du jardin se concentra pour prendre l’énergie vitale d’une fleur tout près de lui, un lys blanc qui vivait tout seul parmi les autres, une sorte d’énergie verdâtre enveloppa le jeune homme, ouvrant légèrement la bouche et en fermant les yeux, comme s’il entrait en transe afin d’accueillir l’énergie pour se revitaliser. Après quelques secondes, sa plaie à la main se referma tout simplement. Lewis ouvrit les yeux, il se sentait en pleine forme, comme si on lui avait fait boire une quantité de café énergétique. Soudain, le serviteur de Jaja entendit la chanson « We found love » de Rihanna s’émaner de son téléphone cellulaire, donc il prit son appareil et vit sur l’afficheur que c’était « The Pink Paradise ». Un souci au club? La réponse devait se trouver en répondant au téléphone. Donc, l’esclave prit son téléphone cellulaire pour répondre, puis dit :

    «Oui? Qu’est-ce qu’il y a?»

    «Bonsoir Lewis, c’est Yoan, hum…le plombier est venu un peu plus tôt que prévu et il veut absolument une signature provenant du propriétaire, du gérant ou de la personne en charge.»

    «Ben c’est toi qui es en charge là, ça ne suffit pas?»

    «Non, il veut absolument le gérant ou toi qui est l’assistant-gérant.»

    «Dah! T’es pas sérieux?Il fait chier ce plombier! Bon, je suis en ville justement, j’arrive!»

    Bordel! Il y avait que des cons qui peuplent la Terre ou quoi? Il se releva en se dirigeant vers le garage, s’adressant plus ou moins à Jethro, le jeune homme lui dit :

    «Je dois aller pour quelques minutes, il y a un petit souci à mon travail, je reviens dans quelques minutes.»

    Est-ce que le feu-follet était capable de rester seul sans faire de conneries? Ça, Lewis en doutait fort bien car « l’insecte » illuminant faisait toujours des conneries quand il s’ennuyait. Le beau brun entra dans le garage, puis ferma les yeux pour avertir télépathiquement son maître qu’il devait absolument aller au Pink puisqu’il y avait un léger souci, Jaja pouvait laisser ça à son esclave sans problèmes, il lui faisait absolument confiance pour régler les cas problèmes de son club. Des boules lumineuses de couleurs bleus enveloppèrent l’hybride, la dernière vision qu’il eut du jardin était les nombreux tas de feuilles qu’il avait fait, Lewis espérait juste que le feu-follet ne fasse pas des folies en défaisant les tas de feuilles. C’était ainsi que le beau brun s’éclipsa dans le bureau du gérant du Pink Paradise.

    (HJ: Le sujet n'est pas fini, fait ce que tu veux pendant que Lewichou règle un problème au Pink ^^)
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MessageSujet: Re: Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Icon_minitimeJeu 3 Nov - 21:07

Fricotille, fricotouille, et vazy que j’tembrouille. Jethro suivait comme un petit chien le brave Lewis à l’extérieur du garage. Le comportement assez sec de ce dernier n’était plus une surprise pour notre petit feu-follet qui s’efforçait de ne pas y faire attention. Le grand gamin passait outre et avait pris cette attitude comme une habitude. Cela ne l’empêchait nullement de continuer à coller et à enquiquiner son ami dès lorsqu’il était avec lui. La faute aux maîtres, bien entendu. Nous savions tous que tout était toujours de leur faute. Il sortit du garage en oubliant déjà sa superbe idée de jeu avec la pioche. Il avait surtout envie de s’amuser avec son compagnon, en cet instant. Paper dû le convaincre d’être sage en se transformant. Ce n’était pas la meilleure des preuves parce qu’il pouvait faire quelques dégâts une fois transformé aussi, mais c’est tout ce qu’il avait trouvé pour paraître crédible. À force de maîtriser cette mutation, il avait appris à faire disparaître ses habits en même temps que son corps prenait la forme de la boule de lumière gazeuse qu’il était. De ce fait, il ne réapparaissait plus à poils lorsqu’il retrouvait sa silhouette humaine. L’homme se posa gentiment sur l’épaule du mannequin. Malgré tous les efforts du monde, il ne pouvait pas réfréner son hyperactivité. Il commença par changer d’épaule, puis partit sur la tête pour enfin glisser maladroitement dans le col de son ami. Il fait tout noir ! Il n’arrive plus bien à bouger ! Se disait-il. Heureusement, il était une boule de lumière et non de flamme. Même si ça chatouillait, même si c’était aussi chaud qu’une lampe de chevet, il ne risquait pas de brûler la peau ou les vêtements de Lewis.

Il commença à se secouer, formant de grosses bosses dans la chemise de son partenaire pour essayer de sortir. Il lui disait de sortir, mais c’était plus facile à dire qu’à faire ! Puis ce dernier releva son chandelier, ce qui permit au feu-follet de retrouver la lumière du jour avec un grand soulagement. Alors qu’il fonçait vers le ciel pour crier sa victoire, il entendit l’autre tomber en arrière. Une sorte de petit fracas, et ce râteau qui bougeait tout seul. Jethro redescendit immédiatement pour voir s’il allait bien. En cas de bobos, appelez Jethro ! disait-il au sein de sa grande famille. Il vit la main de Lewis saigner et se dirigea dessus, toujours sous la forme du feu-follet. Il émit une douce lumière blanche sur le point d’aller guérir l’hybride, mais il se trouva que l’homme nymphe préféra se débrouiller seul en absorbant l’énergie vitale de la nature. Jethro rappela alors sa lumière à lui et commença à voleter autour de son compagnon pour s’assurer que tout allait bien. Il ne reprenait pas de forme humaine de peur de se faire gronder. Que l’autre l’accuse de cette vilaine chute alors qu’il n’avait rien fait ! Sisi. Il pouvait faire semblant de ne pas écouter et d’aller voler ailleurs, sous cette forme. Il en avait tellement pris l’habitude lorsqu’il vivait encore dans son peuple, il y a tant d’années de cela.

Le téléphone de l’autre esclave sonna. Comme toujours, Jethro accusait cette diablerie qu’une petite boîte puisse émettre des sons et des voix ! Il n’aimait pas cela. Il n’en avait jamais compris le fonctionnement et détestait ce phénomène. Parce que les gens, quand ils sont au téléphone, ils ne font plus attention à lui. Son maître, son ami… Tous étaient ensorcelés par la machine du diable ! Il grogna aussi fort que sa petite voix aigüe de feu-follet le put. Lui-même possédait un téléphone. Mais c’était pour son travail. En tant que chirurgien, il lui fallait un moyen d’être appelé à tout moment lorsqu’il était de service. Mais il avait cette tendance à adopter des voix extrêmement idiotes lorsqu’il répondait. « Alloooooooo… Vouiiiiii… Vouii… » Il avait parfois l’impression d’être une créature formidable à l’ouïe tellement développée qu’il pouvait entendre parler des gens qui n’étaient pas au même endroit que lui. Sinon, ordinairement, il croyait juste être une créature formidable tout court. Pendant que l’autre papotait paisiblement avec sa petite boîte, le « fou-follet » reprit son apparence de gaillard hilare. Il fit mine d’attendre mais continua de tourner autour de l’autre en shootant dans tout ce qu’il trouvait. Une occupation comme une autre ! Et puis c’était de la faute de Lewis, il n’avait qu’à s’occuper de lui.

« Je dois aller pour quelques minutes, il y a un petit souci à mon travail, je reviens dans quelques minutes.
Hein ? Nan ! Nan pars pas ! » s’exclama-t-il en tendant le bras pour l’attraper et le retenir. Mais l’autre fut plus rapide et s’éclipsa en moins de deux. Jethro pensa alors que parfois, les jolies étoiles bleues dues à l’éclipse ne l’enchantaient pas tant que ça. Mains en poches, il continua de donner des coups de pieds dans les objets qu’il trouvait par frustration. Au bout d’un moment c’était toujours le même objet qu’il frappait du pied jusqu’à le pousser jusqu’à une haie. Il martyrisait ce pauvre râteau. Lorsqu’il le cassa, c’est-à-dire que l’embout se décrocha du manche, il cessa de s’en prendre à lui. Il s’ennuyait ! Il était vexé. Son coupain n’était pas resté, Jethro était tout seul et il avait envie de faire quelque chose ! Se venger, bouger, s’envoler, aller emmerder des gens, poursuivre des mémés… Tout était bon à prendre ! Il écrasa volontairement du talon une marguerite qui poussait toute seule dans l’herbe. « Tiens, ça t’apprendra ! » s’exclama-t-il en même temps avant de grommeler. Il fit la moue, puis il soupira tristement. Pourquoi l’autre l’avait-il abandonné ? Était-il si fatiguant que ça ? IL n’avait pourtant rien fait. C’est parce que Lewis était tombé qu’il en voulait autant à Jethro ? Ce dernier avait peut-être dit quelque chose de mal. Ou alors peut-être que l’être des lumières ne l’aimait pas. Peut-être qu’il le détestait, que le feu-follet lui sortait par les trous de nez ! Dépité et boudeur, il laissa ses fesses se vautrer dans un parterre de fleurs aménagé pour la décoration. Il grimaça de douleur parce qu’il avait tordu ses poignets, ayant oublié de retirer les mains de ses poches durant la chute. Il les retira donc.

Ses jambes se plièrent et il s’assit en tailleur. Puisque c’était comme ça, alors il allait être sage. Très sage, se dit-il ! Oui, il sera tellement sage que Lewis ne le reconnaîtra plus. Il sera fier de lui, et il voudra bien s’amuser avec son coupain Jethro ! Le feu-follet hocha la tête comme pour signer le pacte qu’il venait de signer avec lui-même. Il était déjà fier de lui ! Machinalement, il amassa un peu de terre sur son doigt. Puis il traça quelques dessins du bout de l’index. Puis il creusa une sorte de petit trou. Son terrain de jeu n’étant plus aussi joli qu’avant, son regard vagabonda quelques centimètres plus loin. Il creusa d’autres trous avec ses mains. Puis il observa les fleurs qu’il avait déraciné parce qu’elles gênaient ses trous. Il les trouva jolies. Il en prit une du bout des doigts, toute violette et ronde, elle ressemblait à une boule de coco ! Il la mangea. La particularité de Jethro, c’est qu’il bouffait tout et n’importe quoi sans savoir ce qui était bon pour lui. La cuisine de sa sœur n’était pas toujours la plus comestible. Il mangeait tout ! Ici, l’arôme floral de sa nouvelle découverte ne lui déplut pas tellement. Quelque chose croqua sous sa dent. Un habitant de cette fleur, probablement ! Il voulut alors connaître le goût des autres plantes qu’il avait retiré. En les apercevant, il se rendit compte que si Lewis voyait ce qu’il avait fait, il allait l’incendier ! Jethro avait déjà oublié sa promesse d’être le garçon le plus sage du monde. Il regarda autour de lui pour s’assurer que le mannequin ne revenait pas, puis il passa aussitôt à la séance suppression de preuve. Avec un peu de chance, Lewis n’y verrait que du feu et ne se souviendrait plus qu’il y avait des plantes ici. Jonquilles, violettes, toutes sortes de fantaisies et même les roses eurent pour fin atroce d’être dévorés par l’homme. Il mâchonnait en grimaçant lorsque des épines lui blessaient l’intérieur des gencives. Lorsqu’il vit les petites lueurs bleues réapparaître, il enfourna brusquement la dernière fleur dans la bouche. Ouf ! Il se retrouva face à l’hybride, l’air innocent et les joues gonflées tant sa bouche était pleine. Il n’avait pas eu le temps d’avaler. Jethro se rendit alors compte que l’autre allait finir par découvrir la duperie.

« Ch’est quand t’es parti ! » s’echclama, non pardon s’exclama-t-il, « Y’a une chouris, ben elle a tout emporté, SCHLURP ! »
Il termina son excuse par un gros postillon involontaire et jaune, qui s’écrasa au sol sous la forme terriblement douteuse d’un pétale de jonquille.
« Ch’est pas moi ! » s’écria-t-il en levant les bras et en clamant son innocence comme un mangeur de chewing gum qui s’activait pour avaler ce dernier. Mais il en avait mis un peu trop dans la bouche, ce n’était pas facile de mâcher et de déglutir !
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MessageSujet: Re: Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Icon_minitimeLun 7 Nov - 15:47


    Laissant seul son « ami » dans le jardin de la demeure de son maître, espérant qu’il ne fasse pas de conneries, Lewis atterrit dans la pièce transitoire entre l’extérieur et l’arrière club, à ce moment, une strip-teaseuse passa devant lui, par chance elle était trop concentré à se déshabiller pour changer de costumes. Fiouuu! Il devrait se faire plus discret, s’il s’éclipsait directement dans le bureau du gérant? Cette idée lui avait déjà passé en tête, mais il se rappela que c’était trop louche de venir du bureau alors que celui-ci était verrouillé! Les risques de se faire prendre en utilisant de la magie étaient nuls, mais c’était trop louche! L’assistant-gérant chercha le barman qu’il avait donné la charge au club, il ne le trouva pas au bar, en s’informant, apparemment il était dans la salle des employés avec le plombier. C’est alors que l’hybride se dirigea dans la salle des employés, en entrant, le jeune homme vit le barman et le plombier. D’ailleurs, celui-ci prit la parole :

    [Plombier] : Désolé de vous avoir fait déplacer, mais on a une nouvelle politique dans la compagnie concernant la signature de facture.

    *J’enmerde profondément votre nouvelle politique* pensa t-il.

    «Pas grave, j’étais dans le coin de toute façon. Bon, je vais signer ce truc, je suis comme un peu pressé.»

    Bien sûr que non, Lewis n’était absolument pas pressé, même que plus longtemps qu’il serait loin du feu-follet, plus qu’il serait bien. Lewis signa la facture, le plombier conserva la copie originale de la facture, puis il donna à l’assistant-gérant le double-facture. Satisfait, le professionnel rangea la facture dans son coffre, puis Lewichou accompagna le réparateur à la porte, lui souhaitant une mauvaise bonne fin de journée. Claquant la porte par mécontentement, l’assistant-gérant se dirigea vers le bureau du gérant afin d’aller fourrer la facture dans le bureau. Sortant du bureau en verrouillant la porte, il croisa le barman responsable du nom de Yoan. Ce grand mec baraqué était assez sérieux dans son travail et cela Lewis appréciait beaucoup, même qu’il lui faisait confiance. L’hybride prit la parole :

    «Leur nouvelle politique est vraiment merdique…sinon tout est beau à part ça?»

    Y : Ouais, on a nettoyé la salle de bain des employés sinon le club va très bien. Tout est clean avant que le patron arrive ce soir. On est prêt pour une autre grande soirée.

    «Cool, tant mieux, bon et bien moi je suis fatigué, j’te souhaite une bonne fin de journée Yoan. À demain!»

    Le barman lui fit un sourire, Lewis lui répondit avec un autre sourire. L’employé se dirigea vers le bar tandis que l’esclave se dirigea vers la pièce transitoire. Voyant qu’il était seul dans la pièce, le mi ange s’éclipsa directement dans le garage plongé dans le noir. Le serviteur de monsieur Jones sortit du garage pour aller terminer son travail, au loin, le jeune homme vit son « ami » au sol, puis autour de lui, le sol était troué, des plantes déracinés, des fleurs RARES déracinés. Ah non, ce feu-follet dépassait vraiment les bornes. Toujours au loin, Lewis regarda en direction de Jethro, un regard noir, le fusillant du regard, le jeune esclave bouillait à l’intérieur, tel un volcan en éruption, pour une fois dans l’histoire, l’hybride pètera les plombs, tout ça à cause de Jeth’ bien sûr. Le feu-follet vivra un sale quart d’heure, oh que oui! Il n’a jamais vue le volcan Ravenson? Il va le vivre à l’instant même. Lewis s’avança vers le jardin, les poings serrés tel un être sur le point de tourner en bourrique. Le feu-follet attardé lui dit :

    Y’a une chouris, ben elle a tout emporté, SCHLURP !

    Ah non, pas ce genre de réponse! Les dires de son « ami » ne firent qu’attiser sa colère envers lui, comment pouvait-il être aussi con? Pendant un bref instant, le mi nymphe se demanda comment d’âge mental le feu-follet avait-il. S’en était exaspérant du comportement enfantin de la créature. En hurlant, il lança à son « ami » :

    «AH OUAIS? SAIS-TU CE QUE JE FAIS AVEC LES SOURIS!!!? JE LES FUCKING ÉCRASE!!!»

    Puis, avec rage, avec toutes ses forces, le jeune homme prit le feu-follet par le collet puis le plaqua au sol, puis vint s’assoir sur le torse de ce dernier. Fermant son poing droit, Lewis frappa l’esclave de Mike en plein visage, il alla lui en donner un autre coup de poing, mais il s'arrêta, oulala Lele, calme-toi. Au lieu de frapper son « ami », l’hybride empoigna les joues du feu-follet, ainsi, l’obligeant à cracher sur le côté tout ce qu’il avait encore dans la bouche. Sérieusement, Lewis en avait marre, se retenant de le frapper, il ignora même les gencives de ce dernier qui étaient en sang. Le guérir? Never! L’esclave fronça les sourcils, puis continua de lui hurler dessus :

    «ÇA T’AMUSE EN? ÇA T’AMUSE DE DÉTRUIRE TOUT CE QUE J’ENTREPRENDS? PAUVRE DÉBILE! MET-TOI DANS MA PEAU JUSTE DEUX SECONDES! CRÉTIN FINI! T’A QUEL ÂGE MENTALEMENT? DEUX OU TROIS ANS? SI JE SERAIS TON MAÎTRE, JE ME SERAI JETÉ EN BAS DE LA PLUS HAUTE TOUR DE SAN FRANCISCO!»

    Reprenant son souffle, le jeune homme s’enleva du corps de Jeth’, exaspéré, il débuta une marche vers le garage, mais s’arrêta d’un coup sec, puis se retourna vers le feu-follet :

    «Je ne veux plus te revoir sale insecte de merde! Hors de ma putin de vue! Si tu viens encore avec ton maître, arrange-toi pour être hors de ma vue! C’est assez clair comme message ça?»

    Le serviteur de Jared s’engouffra dans les ténèbres du garage, voulant ainsi être seul et réfléchir à tout ça. Jethro lui avait vraiment fait péter les plombs et solide à part de ça. Lewis était quelqu’un de bien et patient, mais son « ami » avait fait débordé le vase avec une simple gouttelette de connerie.

    (Hs : Ta le choix de terminer le rp, le fermer, ou aller le rejoindre (ce qui serait très dangereux x) )
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MessageSujet: Re: Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Pendant que les maîtres fricotent, les esclaves...(Jethro) Icon_minitimeMer 9 Nov - 11:45

Comme toujours, Jethro n’avait pas réfléchi aux conséquences de ses actes. Dans sa petite tête pourtant si bien remplie, il faisait tout ce qu’il avait envie de faire. Rien n’était grave, selon son point de vue ! Encore moins quelques fleurs arrachées. Cela dit, Lewis était bien gonflé de se mettre en colère pour ça. Jethro fronça les sourcils, n’appréciant particulièrement pas l’attitude de son ami. Non seulement il l’insultait et le repoussait en guise de bonjour, en plus il le laissait en plan dans ce jardin et, comble de tout, il se permettait de lui hurler dessus en revenant trop longtemps après l’avoir abandonné ? L’homme cracha une partie de ce qu’il avait dans la bouche aux pieds de l’hybride, comme pour lui dire « voilà ce que j’en fais de ton trésor quand tu oses me laisser seul avec. » Le feu-follet avait bon caractère et il suffisait de le canaliser pour pouvoir pleinement en profiter. Mais lorsqu’on le repoussait méchamment sans aucune compassion pour son pauvre petit esprit, il avait cette tendance humaine à ne pas aimer. Certes, il était moins insupportable avec les gens qu’il n’appréciait pas puisqu’il ne passait pas son temps à les enquiquiner. Mais c’était ainsi qu’il montrait son affection. Il avait besoin d’attention mais comme un animal, il accordait lui toute la sienne ainsi que toute sa volonté à la personne qui voulait bien lui offrir un peu de sa joie et de son temps. Jusqu’ici, il n’y avait que sa famille capable de l’accepter.

« Sais-tu ce que je fais avec les souris ?! Je les fucking écrase ! »

Drôle, pas drôle ? Il ne savait pas comment réagir. Disons qu’il aurait souri, si l’autre n’avait pas l’air tant en colère. Pour commencer, il prit le rôle de l’enfant qui reconnaissait ses torts. Il prenait conscience de sa bêtise ou plutôt il prenait conscience de la gravité de sa bêtise en constatant l’état de son ami. Mais lui, tout ce qu’il voulait c’était jouer avec Lewis. Il n’aurait jamais imaginé que ce dernier se mette autant en colère ! Jethro baissa honteusement la tête, prêt à s’excuser. Il ne le voulait pas, lui. S’il avait su, il ne l’aurait pas fait. Ça lui faisait mal de voir son ami dans cet accès de rage par sa faute. Faire du mal à l’hybride était bien la dernière chose qu’il avait souhaité. Il baissa honteusement la tête et murmura des paroles d’excuses. Il s’en voulait vraiment. Il n’eut cependant pas le temps de terminer, car son compagnon s’était agressivement lancé sur lui. Jethro s’allongea dans sa chute, l’air penaud. Avant qu’il ne réagisse il se prit un coup de poings sur le visage qui le fit grimacer de douleur. Son nez se mit à saigner et il cracha de force le reste des fleurs qu’il avait dans la bouche sur le sol. Comme si cette brutalité ne suffisait pas, l’autre lui hurlait dessus. C’en était trop.

« Je serais ton maître, je me serais jeté de la plus haute tour de San Francisco ! » Grand sourire mesquin. Il s’imagina Mike le faire et le feu-follet songea d’un air rêveur au bonheur qu’il ressentirait alors. Plus de maître ! Il se garda bien de faire part de sa joie à cet excité qui s’énervait après lui dans l’instant. Le feu-follet commença à en avoir marre, lui aussi. Une boule le serra dans son ventre. L’autre ne faisait preuve d’aucune indulgence ni de sympathie. Si le feu-follet avait su passer outre jusqu’ici et essayer de comprendre, lui, il décida dans un accès de tristesse que cette fois, il en avait assez de se faire insulter et frapper alors qu’il n’avait pas particulièrement mal agi. Sa boule au ventre prit de l’ampleur et il ne comprenait pas vraiment ce qu’elle signifiait dans l’instant. Elle suscitait un mélange de peine avec une énorme dose de déception. Son regard triste se perdit dans ses paupières closes. Et il se transforma doucement en feu-follet pour que l’autre le lâche. Jethro s’éloigna de quelques mètres sous cette forme pour partir se loger sur la branche d’un arbre. Il ne comprenait pas. Pourquoi Lewis était-il si dur aujourd’hui ? Il cherchait, il se creusait la tête mais non, rien. L’hybride était comme ça depuis leur rencontre dans ce garage, bien avant que la créature ne mange quelques fleurs. Pourtant, Jethro ne méritait pas un tel traitement. Le familier était dans l’incompréhension la plus totale et au lieu de lui expliquer ce qui n’allait pas, l’autre le frappait et le grondait sur un point qui semblait être celui de non-retour. Il ne réagit pas plus que cela. Il sentait son cœur se briser, que quelqu’un qu’il considérait comme son ami l’insulte et lui ordonne de ne plus le revoir. Bon sang mais qu’ai-je fait ? S’il était possible de voir son visage sous sa forme mi gazeuse, on aurait pu le voir baisser la tête vers le sol et encaisser les paroles sans rien dire, ce qui n’était pas son genre. Il regretta tout à coup son maître Mike. Ce dernier faisait preuve de bien plus de compassion à son égard que ce sans-cœur de Lewis. Il y avait bien quelques coups qui partaient, des moments de colère, des punitions, mais jamais de mépris… Brisé comme un éclat de verre, le feu-follet regarda son « ami » partir dans le garage. Le suivre ? Certainement pas. Au moins les choses étaient claires. Lewis allait redevenir l’individu indifférent et inconnu qu’étaient les gens aux yeux de Jethro. Plus de traitement de faveur, plus de joie en le voyant, plus d’envie de jouer avec. Jethro n’allait certainement pas lui courir après. Il haussa les épaules puis reprit son chemin autour de la villa. Il allait bien trouver un petit jeu pour oublier rapidement ce qu’il venait de se passer, et pour oublier aussi son attachement auprès de Ravenson. C’était facile, et ce n’était pas la première fois que Jethro était rejeté. Il ne s’en plaignait pas, car il passait vite à autre chose. Alors il partit sans même juger nécessaire de récupérer un peu de respect de la part de Lewis. Qu’il retente encore une fois de l’attaquer physiquement, et la créature ripostera cette fois. Mais qu’il l’insulte et le méprise s’il le voulait, Jethro n’en avait plus rien à faire.
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