Tu es ma prisonnière, fait comme chez toi...

Le marbre est l’un des matériaux le plus froid et pourtant, il cherche à en placarder les murs des maisons depuis toujours, l’or est un matériau le moins résistant, pourtant on en tapisse les palais depuis toujours, le diamant est une anomalie physiques du carbone et il redeviendra aussi que les mines des crayons, pourtant on en pare les femmes depuis toujours. Certaines choses ne sont pas logiques et souvent l’homme accorde de la valeur à quelque chose d’anodins et le propulse au firmament, faisant de cette chose, une déité. Il en va de même pour les hommes. Souvent, quelques choses attirent leur regard et nul ne sait pourquoi…

Une Reine se doit d’avoir un coup d’avance sur l’humanité. Elle se doit de voir ce qui pour d’autre est insignifiant, bref, elle doit savoir pourquoi le marbre, l’or et les diamants font tourner les têtes. De façon imagée, cela reviendrais à étudié l’être humain, de façon concrète, cela reviens à s’appuyer sur des exemples bien réels. Parmi eux : Anna Larson.

Un bruit sourd, régulier, très féminin, celui de talons hauts claquant le sol en cadence, résonnant de forces et de fermeté, traduisant la démarche ferme de la Reine. Elle s’avance dans un des couloirs qui va de ses appartements à une série de chambre réservées aux invités. C’est là, qu’elle détient la charmante Anna. Voila bien longtemps que le cas de la petit serveuse au Pink Paradize intriguait la reine. Simple humaine, elle avait l’art de se frotter au monde magique avec une dextérité qui la laissait sans voix. Elle marchait toujours, le regard dans le vide, elle réfléchissait. Elle savait qu’elle avait de quoi percer à jour le secret de cette femme. Car oui, Eden considère Anna comme une femme. Elle est bel et bien sa prisonnière puisqu’elle est retenue en Enfers contre son grès, mais elle est loin d’être maltraitée et torturée. Eden l’a placée dans une suite somptueuse, lui laissant deux valets prêts à rendre son séjour agréable et à accéder à tous ses désirs, tant que cela n’incluait pas de la relâcher. Vous pensez peut-être que c’est un subterfuge pour essayer d’amadouer la lionne en cage, mais il n’en est rien. Eden n’a rien contre cette femme, elle veut juste la comprendre et savoir ce qui la rend si magnétique pour les forces du mal. Eden est une femme noble et elle a beaucoup de savoir-vivre. Elle ne tolère aucune mauvaise manières (c’est d’ailleurs pour cela qu’elle a tant de mal à discuter avec Jared Jones). Elle considère Anna comme une « invitée », contre sa volonté certes, mais elle ne lui a jamais manqué de respect, elle ne s’est jamais montré méprisante, ni hautaine, et n’a jamais essayé de lui faire de mal. Pour vous dire, elle l’a enlevée dans son sommeil pour ne pas la brusquer. Cela dit, elle n’est pas plus chaleureuse, agréable et conviviale avec son invitée, mais au moins, elle est tout à fait correcte et montre un grand respect. Eden sait pertinemment qu’Anna ne rejoindra pas les rangs du mal, et comme ce n’est pas pour la recruter qu’elle l’a fait venir, elle n’aborde pas ce sujet. Enfin, elle approche de la cage dorée. Elle se place devant la porte, et un des gardes de l’extérieur la lui ouvre. Elle pénètre ainsi pour la quatrième fois dans la chambre d’Anna. Elle s’arrête après quelques pas et attends patiemment que sa captive daigne se montrer. Vous comprenez c’est impolie de surprendre les gens dans leur intimité. Elle décide donc de s’asseoir dans un fauteuil près de la porte et de l’attendre.

Eden adore résoudre des énigmes et celle-ci, lui plait particulièrement. Qui plus est, elle utilise son nouveau don, celui de lire dans les pensées des gens. Elle ne peut pas fouiller la tête d’Anna, cependant, elle peut entendre ce que cette dernière pense. Le tout est de l’amener à parler d’elle et de sa vie pour faire venir à son esprit ce qu’Eden cherche. Une tâche minutieuse est complexe quand on connait le caractère bornée de la jolie serveuse. Mais la Reine n’est pas du genre à se laisser abattre…

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EDEN & ANNA

Tic Tac. Tic Tac. Tic Tac. Tic Tac. Tic Tac. Tic Tac.Tic Tac. Tic Tac.

Il est dit que si je viens à retrouver la liberté, je ne veux plus entendre le son d'une horloge, d'un réveil ou d'un quelconque appareil horaire avant une éternité. J'en avais assez de rester ici dans une pièce quasi aseptisée. Je dis quasi car on ne pouvait pas franchement dire que les lieux n'étaient pas accueillant, dans d'autres circonstances je me serais bien volontiers prélassée dans le confort des draps frais, le moelleux du matelas ou encore dans la douceur d'un bain bien chaud. Je n'avais jamais connu un tel confort, ni à un tel luxe. Tout ici respirait la richesse, j'étais même libre de demander la moindre chose pouvant me satisfaire aux deux geôliers qui étaient devant la porte. Malheureusement je ne voulais pas profiter de cet avantage car toute la situation résidait dans la présence permanente de ses hommes devant cette porte que je n'avais pas souvenirs d'avoir préalablement traverser.

Pour la première fois depuis mon retour de Londres, je prenais quelques jours de congés. Les premiers depuis ma séparation avec Lloyd, Jared m'avait d'ailleurs presque forcé à les prendre parce que je n'avais pas, selon lui, pris mes jours de repos depuis bien longtemps. Il est rare qu'un patron s'intéresse aux sorts de leurs employées, peut-être était-ce parce que j'étais aussi son amie ou peut-être était-ce parce que je commençais à ne plus ressembler à grand chose... Toujours est-il que j'avais accepté sans trop rechigné, j'en avais profité pour prendre aussi mes congés au restaurant. Maman avait suffisamment de cv pour me trouver une remplaçante au pied levé. Je n'avais aucun remord, prête à reprendre mes compositions là où je les avais laissé. Prendre une vraie nuit de repos était tout ce dont j'avais besoin, aussitôt ma tête posée sur l'oreiller je m'endormis profondément. Aussi lorsque je me suis réveillée le lendemain, je pensais encore être dans un rêve parce que rien ne ressemblait à ce que j'avais déjà vu. La pièce était immense, rien ne m'était familier. Dans un accès de mélancolie j'avais appelé la seule personne capable de me faire une telle surprise.

Lloyd ?

Mais aucune réponse ne vint, je me permis de visiter la salle de bain mais aussi le reste de la suite qui comprenait aussi un petit salon dans lequel le trouvait une double porte. Malgré ma tenue légère, je m'étais précipitée vers elles pour savoir où j'étais. Me heurter à deux armoires à glace, particulièrement peu accueillante, vint à me donner la preuve que le lieu était hostile. Ils m'ordonnèrent d'entrer de nouveau dans la suite, ce que je m'étais empressée de faire tout en tenant mon médaillon entre mes mains, priant Jared de ne pas être trop occupé pour venir me répondre et surtout me sortir de là. La seule réponse que j'obtins fut la venue d'une ravissante jeune femme qui se présenta... LA REINE DES ENFERS ! J'étais en présence de la reine des enfers. Depuis elle était déjà venue me voir trois fois sans vraiment exprimé la raison de ma présence ici, tout avec elle était question de subtilité. Si la première fois j'avais été véhémente, exigeant de revenir chez moi, j'avais vite compris qu'elle ne cèderai pas. Au moins ses manières compensaient la réalité, j'étais sa prisonnière bien qu'elle insistait pour une dénomination moins stricte, j'étais dons son invitée pour une durée indéterminée.

Tac. Tac. Tac. Tac. Tac. Tac. Tac.

Tiens un nouveau son. Cela signifie donc que ma geôlière daigne de nouveau se montrer, j'avais aussi compris qu'elle tenait vraiment à me faciliter la vie, à ne pas me brusquer. J'étais donc tentée de rester dans la partie nuit de ma suite, à la faire poireauter indéfiniment. Pourtant je me dirigeais vers elle, j'attendais son arrivée depuis que je m'étais habillée ce matin, j'inspirais profondément car il me faudrait toute la maîtrise de moi-même pour lui parler. Je serrais une dernière fois le médaillon qui semblait pendre inutilement à mon cou, pensant fortement à Jared et j'entrais dans la partie salon.

Bonjour.

Rien ne m'interdisais d'être polie.

Je vous aurais bien accueillie avec une spécialité familiale, mais mon hôtesse ne me permet pas de le faire.

Rien n'avait dit aussi que je devais me laisser faire.

Quel est le programme aujourd'hui ? Une liberté anticipée pour bonne conduite ?

Eden n'était pas une geolière ordinaire. Elle ne mettait à mal que ceux qui le méritaient. Anna n'avait rien fait contre la reine, elle était une amie de Jared et une humaine assez inoffensive. Elle était quelque peu désagréable par moment, mais Eden mettait ça sur le dos de la captivité. Elle s 'y ferait vite. Elle avait toujours voulu percer le mystère des humains. Pourquoi fascinent-ils tant les êtres magiques ? Le Bien essaye de les protéger, et le Mal veut les voir mourir. Eden, elle, ne veux juste pas les avoir dans les pattes. Prête à chercher le secret de ce magnétisme, elle rendait visite à Anna.

Assise dans le fauteuil, elle croisa les jambes et attendit. Elle entendait les pensées d'Anna qui essayait de la faire attendre mais Eden était quasi-immortelle, elle avait donc tout son temps. C'est une chose qu'elle envie aux mortels, le fait que chaque instant soit unique parce qu'il peut être le dernier. Elle ne connaît pas cela, elle ne connaît que la prévision, elle sait où elle sera pour encore un millénaire alors que peu bien lui importer quelques secondes. Elle ne dit rien et resta silencieuse. Une reine se doit d'avoir des manières.

Mais enfin, Anna se montra. Elle marcha de sa démarche décidée, l'air irritée, elle ne voulait pas voir Eden. La Reine ne voulait pas s'imposer mais elle y était obligée car son hôte ne daignait jamais la voir, donc elle s'invitait. Elle la regarda fixement, son visage était un brin anxieux. Pourtant, Eden avait été claire, il ne lui sera fait aucun mal et elle devra avoir tout ce dont elle a besoin, excepté la liberté. Elle inclina la tête et allait la saluer quand Anna brisa le silence.

Un brin sarcastique, elle répliqua que son hôtesse ne lui permettait de faire ce que bon lui semblait. Eden sourit un brin amusée de sa réplique. Elle ne voulait pas envenimer les choses et n'était pas là pour discuter de sa libération, elle n'aborderait donc pas le sujet.

A - Quel est le programme aujourd'hui ? Une liberté anticipée pour bonne conduite ?

Eden la regarda avec un regard qui n'avait rien d'hostile. Peut-être était-ce son caractère effrontée qui l'avait menée au milieu de bataille bien plus importantes qu'elle ? En tout cs, c'était surement cela qui lui avait attiré la sympathie de Jared.

E – Je crains, ma chère, que votre séjour soit quelque peu prolongé. Croyez que je fais mon possible pour que vous vous sentiez à votre aise.

Eden essayait de paraître aimable, même si bien sûr, elle restait celle que l'avait kidnapper. Cela peut paraître fou qu'Eden espère de la sympathie d'Anna mais en réalité, elle était convaincue qu'Anna ne l'aurait jamais écouté si elle ne l'y avait pas forcé. C'était là, la raison première de la captivité de la jolie barmaid.

E – En vérité, j'espèrais que nous pourrions parler un peu de vous... La dernière fois, nous nous étions arrêtées à votre arrivé au Pink Paradize. Mais j'aimerais vous poser une question avant que vous continuiez. Comment avez-vous découvert la magie ?

Elle regarda un peu plus intensément Anna. Elle scrutait la moindre de ses pensées. Elle ne pouvait pas fouiller dans sa tête, ni dans ses souvenirs, mais elle pouvait entendre ce qui se passait dans son esprit. Chaque remarque qu'Anna se fait à elle-même, la Reine l'entend.

E – Etes-vous attirée par cette magie ? Cela doit tout de même être un fardeau pour une humaine, est-ce que je me trompe ?

Eden était réellement intéressée par la façon dont Anna vivait dans ce monde magique. Même si les apparences jouaient contre elle, Eden ne jouait pas de tour de passe-passe. Elle était franche et espérait de la sincérité de la part de sa prisonnière. Sincérité qu'elle espérait plus trouver dans ses pensées que dans ses paroles mais, dans le fond, le résultat sera le même...

EDEN & ANNA

J'ai cru un instant qu'elle n'allait pas prendre la peine de me répondre, rien ne l'y obligeait véritablement néanmoins je ne m'attendais pas à ce genre de réponse si directe. Si un jour des chercheurs viennent à étudier la psychologie des kidnappeurs, ils seraient surement étonnés par mes propres réponses. Ma geôlière prenait soin de moi, ne me faisant aucun mal, m'assurant que je pouvais tout obtenir à l'exception faite de ce que je désirais vraiment. Tout dans son attitude et ses mots montraient son assurance, réduisant aussi mes espoirs de libération rapide.

*Prends sur toi Anna, elle a juste dit prolongé. Cela sous-entend qu'elle va te libérer un jour.* Quand ? Cela restait un mystère complet que j'apprécierais de pouvoir résoudre d'autant que son attitude bourgeoise commençait sérieusement à me taper sur le système. Bon je pouvais l'avouer, elle m'impressionnais un peu, elle avait une classe naturelle que beaucoup de femmes rêveraient de posséder y compris moi. Présageant que la discussion allait, comme à son habitude, être longue je décidais de m'installer dans le fauteuil face à mon interlocutrice. Un observateur aurait tout de suite remarqué que je n'étais pas à l'aise, calée au fond de mon siège j'avais les mains étroitement jointes, les bras contre le corps raide. Pourtant ni elle ni moi fut dupe du sourire pincé que je lui retournais.

E - En vérité, j'espèrais que nous pourrions parler un peu de vous... La dernière fois, nous nous étions arrêtées à votre arrivé au Pink Paradize. Mais j'aimerais vous poser une question avant que vous continuiez. Comment avez-vous découvert la magie ?

*Pourquoi une telle question ?* Certes j'avais découvert la magie par inadvertance, Lloyd avait été bien obligé de me dire la vérité quand il avait fait la démonstration de ses pouvoirs devant mes yeux. Mais en quoi cela pouvait-il intéressé la reine des enfers ? Elle était, par définition, une ennemie de Lloyd, devais-je donc en conclure qu'elle cherchait à lui nuire ? Si je n'écoutais que mes instincts je pourrais lui répondre que cela ne la regarde pas, néanmoins j'avais dans l'idée que si elle était la reine des enfers ce n'était pas pour rien. Je ne savias pas de quoi elle pouvait être capable, aussi je devais contenir au maximum mes répliques cinglantes. J'observais mon hôtesse pour tenter de deviner ce qu'elle pouvait bien mijoter. Malheureusement je n'étais pas télépathe aussi je restais aussi confuse qu'auparavant. Je capitulais, soupirant et relâchant mes épaules, me résignant à répondre plutôt que d'opter pour le silence absolu. C'était vain et inutile, pour autant je n'allais pas lui livrer ma vie dans tous les détails.

Et de quelle façon tout San Francisco a découvert son existence ?

Mon ton ironique ne sembla pas la désappointer le moins du monde, comme si elle avait obtenu la réponse qu'elle voulait avoir, enchaînant sur d'autres questions.

E – Etes-vous attirée par cette magie ? Cela doit tout de même être un fardeau pour une humaine, est-ce que je me trompe ?

*En voilà une question ridicule !* Seulement je me devais de reconnaître que je ne m'étais jamais posé la question. Quand j'avais découvert qu'il y avait un autre univers dans mon propre monde, j'avais eu mal. Pas par peur de l'inconnu mais à cause du mensonge de l'homme que j'aimais. La peur de la magie n'était apparue avec les mises en garde de Jared. *Est-ce que ça veut dire que la magie m'attire?* En même temps quand on regard les personnes qui composent mon entourage dernièrement, on dirait que seuls les êtres magiques fleurissent mon carnet d'adresses. Cela voulait-il pour autant dire que j'étais attirée ? Inconsciemment peut-être. Ou alors c'était moi qui les attiraient...

Cela voulait-il dire qu'il y avait un problème avec moi. Mes yeux fixaient intensément mon interlocutrice, soudain suspicieuse. Etait-ce pour cela qu'elle m'avait enlevé ? Parce que j'avais un problème. La colère bouillait en moi, je devais me calmer car ça ne pouvait être qu'une conclusion hâtive. Et pourtant c'est une conclusion plausible, après tout pourquoi il y aurait-il autant de magie dans ma vie. S'attendait-elle à ce que j'en arrive à cette conclusion-là ?

De là à dire que c'est un fardeau... On ne peut pas dire que la magie est réellement bouleversée ma vie. La seule chose qui avait changé fut l'éloignement forcé de Lloyd... et ma nouvelle amitié avec Jared et Mike, ma rencontre avec Angela ainsi que ce médaillon ! Je le triturais machinalement par réflexe. C'était sans doute l'objet le plus important dans ma vie à présent. Peut-être étais-ce lui qui faisait que j'attirais autant la magie à moi. Du coin de l'oeil je vis qu'elle suivait mon mouvement des yeux, non seulement elle voulait tout savoir de ma vie mais j'avais l'étrange impression qu'elle m'analysait. Je laissais ma main retombée mollement sur les cuisses me concentrant de nouveau sur elle.

Contrairement à moi, elle semblait ne pas avoir bougé comme si son corps ne réagissait pas de la même manière qu'un corps humain. J'avais déjà observé le phénomène lorsqu'elle parlait, comme si le son de sa voix ne sortait pas de sa bouche, ou que le mouvement de celle-ci ne déformait pas les traits marmoréens qu'étaient les siens. J'avais envie de la gifler pour vérifier qu'elle n'était pas devenue une statue, peut-être aussi pour lui faire comprendre que ses questions ne me plaisait pas. Son questionnement m'invitait à me poser des questions pour lesquels je n'avais pas forcément de réponse, ou je ne voulais pas en avoir. Je gardais toutefois mes frasques pour moi, sachant parfaitement que seule ma voix pour faire passer tout ce que je pouvais penser.

Et vous ? N'est-ce pas un fardeau de toujours faire le mal ? De toujours faire attention à surveiller vos arrières pour voir si un complot ne vous fera pas chuter ?

Puisqu'elle voulait tant savoir le sentiment que j'éprouvais vis à vis du monde de la magie, j'allais lui répondre et ce pour une seule raison. Elle était la seule à m'avoir posé la question depuis que j'étais au courant.

La magie n'est pas un poids dans mon existence. Bien au contraire je préfère savoir qu'il y a un danger plutôt que de revenir au temps où on me faisait croire des mensonges.

Bien sûr mon monde est devenu plus dangereux, mais il l'était déjà auparavant sauf que je l'ignorais. Pour autant étais-je mieux protégée...

Répondrez-vous enfin à ma question : que voulez-vous réellement de moi ? Pourquoi vous intéressez-vous à une simple humaine de mon genre ? Je ne représente rien pour vous, aucun danger que je vous tue, aucune chance non plus que je vous apporte quoi que ce soit.

Je m'étais exhortée à attendre avant de lui poser ces questions mais qui de normalement constituer accepterais sans rechigner de répondre à des questions sans que la réciproque ne se fasse.