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Pédé-latrien !

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Pédé-latrien !  Vide
MessageSujet: Pédé-latrien ! Pédé-latrien !  Icon_minitimeLun 30 Jan - 14:13

Cette après-midi, six enfants avaient accepté le jus de pommes du monsieur en blouse blanche qui en donnait généreusement à qui le veut. Quelques heures plus tard, ces six enfants étaient cloués aux toilettes avec la plus grosse diarrhée de leur vie. Le coupable n’avait qu’une seule chose à dire… Super Farceur avait encore frappé ! Et il n’avait pas terminé son petit numéro. Il adorait s’en prendre aux enfants car ils étaient plus facilement sujets à la peur, et ils ne pouvaient pas gronder le pauvre petit feu-follet après une bêtise. Monsieur Jethro Paper savourait sa nouvelle victoire en charcutant le rein d’un de ses patients. Il avait un assistant sérieux à ses côtés, et un stagiaire derrière lui qui l’observait pour en apprendre plus sur le métier. Et notre homme se retenait d’arracher un organe pour le mettre dans sa poche, comme il aimait tant le faire. Il se dit alors qu’il reviendra dans la soirée, il savait déjà où entreposer le nouvel élément de sa collection d’organes ! Son intervention terminée, il suivait avec attention les paroles de quelques infirmières qui s’inquiétaient toujours au sujet des enfants en pédiatrie. Ahahahaha ! L’homme en blouse blanche y retourna dans l’après-midi parce qu’il s’ennuyait. Et l’ennui était la pire circonstance qui pouvait lui faire faire les pires conneries qui existent. Il détestait s’ennuyer, et dans ces moments-là, des idées louches et complètement tordues prenaient d’assaut son pauvre petit esprit limité pour lui faire faire des tas de choses plus ou moins graves et choquantes pour la population extérieure. Qui avait rendu malade une quinzaine de gosse le mois plus tôt ? Jethro parce qu’il s’ennuyait. Qui avait pissé dans les tubes d’anesthésiant la semaine précédente ? Jethro parce qu’il s’ennuyait. Qui avait remplacé les analyses de sang des enfants par du ketchup la semaine précédente aussi ? Toujours le même ! Il faisait n’importe quoi et si la plupart de ses conneries étaient flagrantes, il réussissait à passer inaperçu par chance d’être toujours au bon endroit au bon moment. Personne ne pouvait imaginer que le coupable était chirurgien, on soupçonnait surtout les anciens malades qui restaient encore et encore à l’hôpital ! Paper s’amusait follement ici. Et pendant que les gens s’affairaient à trouver le vilain farceur, lui volait tout ce qu’il trouvait dans cet hosto et qui lui paraissait sympa à vue d’œil. Organes, seringues usées, pansements usagés, flacons vides ou pleins etc…

L’hyper actif était connu auprès des gosses comme étant une sorte de camarade de jeu capricieux. Son niveau de maturité était à peine supérieur au leur ! Due à la longévité de ses origines, sa croissance mentale était beaucoup plus lente que son enveloppe humaine. Il repéra rapidement qui était le pédiatre du jour et reconnut le blondinet qu’il avait régulièrement l’habitude de croiser sans jamais lui parler. Nan, ce type avait un air sévère et les rumeurs racontent qu’il cherchait l’andouille qui pourrissait la réputation de l’hôpital au sujet des enfants ! Jey l’évita soigneusement et partit ameuter un groupe de neuf gosses pendant que Wyatt prenait sa pause-café. Il sortit par une autre porte avec eux, leur promettant qu’un marchand de glace les attendait, puis les fit marcher, descendre au sous-sol, traverser le parking souterrain… Pour finalement les faire sortir de l’hôpital avec lui ! Le pédiatre devait être à leur recherche à l’heure qu’il est mais Jey s’en fichait totalement. Il leur vola doudous et nourriture et se mit à courir dans quelques rues, évidemment suivi par les mômes, jusqu’à disparaître soudainement. Transformé en feu-follet, il s’évapora dans une maison, la traversa puis ressortit dans une autre rue avant de regagner paisiblement l’hôpital, seul, après avoir paumé neuf enfants dans la ville. Il avait hâte de voir des infirmiers paniquer pour les retrouver ! Il rentra dans le bâtiment une fois sa forme humaine récupérée, le sourire bête aux lèvres. Il grimpa quelques étages en ascenseur et, curieux comme pas deux, ne put s’empêcher d’aller voir en section pédiatrie ce qu’il se passait.

Il se dirigea vers la table principale au centre de la pièce puis adressa un grand sourire aux enfants présents. Il n’avait pas vu le pédiatre qui était présent dans cette salle, croyant qu’il n’y avait que les petits ici. Alors c’est sans aucune gêne qu’il déposa devant eux tous les restes d’affaire qu’il avait volé au petit groupe qu’il a perdu dans la ville. Doudous, carte d’identité pour l’une, goûters, jouets… Il offrit avec une générosité sans faille ces choses à ces enfants. Quelle bonne âme ce Jethro ! Il ne se doutait pas que l’anonymat de l’homme en blouse blanche farceur risquait d’être détruit à présent. Et n’ayant pas conscience de la gravité de ses actes, il n’imaginait pas non plus la fessée qu’il méritait de se prendre ! Pour lui, il s’était bien amusé et cela avait bien valu quelques enfants dont certains ne seront jamais retrouvés. De toute façon Jey était une créature totalement amorale, sa conscience ne se réveillait que lorsqu’on lui gueulait dessus mais tout seul, il était incapable de différencier le bien du mal. Au contraire, il était beaucoup plus attiré par tout le mal qu’il y avait à faire. Pousser une mémé sur un camion au lieu de l’aider à traverser la rue, c’était tellement plus drôle !
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MessageSujet: Re: Pédé-latrien ! Pédé-latrien !  Icon_minitimeMar 31 Jan - 22:14

Ces dernières semaines, la situation à l’hôpital s’avérait des plus déroutantes. En effet, il semblerait que le service pédiatrie en particulier soit devenu la cible d’un dangereux maniaque à l’humour souvent déplacé. Nombreux étaient les enfants qui avaient souffert de ses plaisanteries pour le moins douteuses voire néfastes. Par conséquent une enquête de police était en cours, et l’effectif des agents de sécurité avait doublé. Le doyen se devait de prendre des mesures exemplaires afin d’arrêter le ou les responsables de ces crimes indécents. La crédibilité de l’hôpital entier était sévèrement remise en cause. Les infirmières et les médecins affectés à ce service avaient été interrogés par des inspecteurs. Wyatt, pédiatre titulaire depuis quelques mois, n’avait pas échappé à la règle. Malheureusement, ces témoignages et le visionnage des enregistrements vidéo de surveillance n’avaient permis l’identification du coupable. L’intuition du sorcier l’amenait à penser qu’il s’agissait de l’œuvre d’une créature maléfique. Il avait d’ailleurs tenté de mener sa propre enquête, en vain. Armé d’un pendule, du plan de l’hôpital et de diverses potions, il n’était jamais parvenu à mettre la main sur cette menace qui commençait sérieusement à compromettre la réputation et l’activité de l’hôpital. Les enfants étaient en perpétuel danger tant que le rodeur courrait en liberté.

« Six enfants ?! Une épidémie ne se répand pas aussi rapidement. Intoxication alimentaire, empoisonnement ? Interrogea Wyatt contrarié d’apprendre que la fatalité avait encore frappé.
- Les repas sont en train d’être testés. Répondit poliment l’infirmière tout aussi déconcertée.
- Avertissez le doyen. »

Plus tard dans l’après-midi alors qu’il prenait un café avec un collègue, une voix issue des hauts parleurs annonça la disparition de neuf enfants. L’enceinte de l’hôpital fut alors condamnée ; nul ne pouvait entrer ou sortir et chacun devait rester à son étage pendant les recherches. Les hélicoptères de l’armée californienne n’allaient pas tarder à quadriller le périmètre. Pourtant Wyatt savait que les efforts déployés par l’administration et le gouvernement ne porteraient pas leurs fruits, le coupable s’était révélé suffisamment ingénieux par le passé pour passer entre les mailles du filet. Déterminé à veiller sur le reste des enfants, l’Être de Lumière retourna dans la salle de jeux lorsqu’il remarqua la présence du Docteur Paper, un chirurgien qu’il ne connaissait que de nom. Ce dernier semblait partager un butin, distribuant jouets et peluches volés. Une figurine attira tout particulièrement l’attention du jeune Halliwell : il l’avait déjà vue à plusieurs reprises dans les mains de Tyler, l’un de ses patients actuellement porté disparu. Indice précieux qu’il ne pouvait négliger, il s'en empara.

« Infirmières ! » S’écria-t-il pour interpeller les deux femmes présentes dans le couloir. Une fois face à elles, il reprit catégorique et formel : « Ne quittez pas les enfants des yeux, j’ai rendez-vous avec le Docteur Paper. » Sûr de lui, Wyatt se tourna ensuite vers le chirurgien, lui ordonnant d’une voix tranchante de rejoindre son bureau immédiatement : « Vous, venez avec moi. »
Ne lui laissant aucune autre alternative, le blondinet conduisit le principal suspect dans son bureau, prenant soin de verrouiller la porte derrière eux. Il préférait l’interroger lui-même avant de le dénoncer à ses supérieurs. Prêt à tout pour sauver les enfants disparus, Wyatt saurait sûrement se montrer plus persuasif que le doyen de l’hôpital.
« Où sont-ils ? » Demanda le sorcier d’un ton relativement calme malgré la colère grandissante qu’il peinait à contrôler. Pas entièrement convaincu du caractère magique de son interlocuteur, Wyatt préféra attendre avant de lui dévoiler ses pouvoirs. De toute évidence si J. Paper appartenait à la communauté magique, la réputation du nom Halliwell n’était plus à faire.
« N’aggrave pas ton cas, je risque de perdre patience… »


Dernière édition par Wyatt M. Halliwell le Jeu 2 Fév - 19:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pédé-latrien ! Pédé-latrien !  Icon_minitimeMer 1 Fév - 8:33

« Ne quittez pas les enfants des yeux, j’ai rendez-vous avec le Docteur Paper. »

Il se redressa l’air innocent et en lâchant d’une toute petite voix « Ah bon ? ». Il tourna la tête vers ce blondinet au regard sévère qui ne le mettait pas à l’aise du tout, et qui lui donnait plutôt envie de lui verser un pot de peinture sur la tête. Il lui ordonna de le suivre et Jethro grimaça. Il préparait déjà toutes ses répliques tournant autour du fait qu’il n’avait rien fait de mal, que ce n’était pas lui et qu’il n’avait pas fait exprès. Avec les enfants, ça fonctionnait à merveille. S’il n’était pas rassuré et s’il n’avait pas envie de suivre cet inconnu dans son bureau, le docteur Pas-Peur le fit tout de même en se disant qu’au moindre danger, il ira se carapater en hurlant à tout va que Wyatt n’est qu’un sale pédophile qui sent mauvais des pieds. (Très important, le détail.) Et comme ça, c’est lui qui se prendra tout dans la tête tandis que le très machiavélique feu-follet pourra reprendre ses petites farces paisiblement dans SON hôpital. Il craignait que ce pédiatre qu’il ne connaissait pas vienne casser toutes ses petites habitudes. L’empêcher de semer la panique sur les autorités ici ! Jethro ignorait à qui il avait affaire mais de toute manière, le nom Halliwell ne lui était pas vraiment familier. Ici et maintenant, il s’imaginait que l’autre en face était un agent secret déguisé en pédiatre dans le but de l’attirer dans un piège. Ah saligaud, tu ne l’auras pas si facilement !

« N’aggrave pas ton cas, je risque de perdre patience… »

Grand sourire de la part de Jey. Bah oui. Même s’il coopérait, l’autre perdra patience. Même avec tous les efforts du monde, Jethro restait énervant, chiant, et tous le synonymes possibles qui agacent son entourage. Il n’y avait que de rares personnes capables de comprendre son caractère enfantin ! Capables de comprendre que non, il ne se foutait pas de votre gueule, il disait simplement ce qui lui passait par la tête. En guise de première réponse, il accorda à Wyatt le bruit d’un pet sec avec sa bouche, son que font les enfants lorsqu’ils sont incapables de répondre à une question. Il rajouta à la suite un « ch’ais pas. » pas très convaincant. Il vit l’autre verrouiller la porte puis grimaça. Ah ben zut, ça va être moins pratique pour sortir maintenant. Son regard dériva alors sur la fenêtre. De loin, il avait du mal à bien voir si elle était ouverte ou fermée, alors il plissa les yeux pour constater qu’elle était à demi ouverte. Il avait des problèmes de vue. Ou disons que sa vision de feu-follet était plutôt basse afin de supporter la lumière qu’il déploie, c’est pourquoi il lui était difficile de voir les choses transparentes telles que les vitres. Il apercevait très mal les reflets. (Et dire qu’il était chirurgien !) Une très brillante idée germa dans son esprit. Il songea qu’il avait juste à s’envoler par la fenêtre pour être tranquille. Il se félicita même de son super plan de super héros de la mort qui tue ! Il osa lever les yeux pour affronter l’homme sévère du regard, avec un sourire malicieux en prime.

« Ouais, bah toute façon, tu m’attraperas jamais ! » s’écria-t-il avant de prendre aussitôt son apparence naturelle de feu-follet, à savoir la petite boule de lumière qui flotte. Et zou ! Rapide comme une boule de bowling, il fila à toute vitesse vers la fenêtre en ricanant tel un démon gredin qui s’échappe ! Et boum. Avec le bruit d’un oiseau qui se cogne contre la vitre, Jethro avait pris la mauvaise fenêtre. Une étincelle inoffensive jaillit de la ‘luciole’, suivie d’un petit cri, et voilà le feu-follet qui s’échoue lamentablement au sol à moitié sonné. Il reprit paisiblement une forme humaine en gémissant parce que :
« Aie, j’ai même pas maaaal ! »

Il s’assit sur les fesses en se tenant la tête, s’étant fait un gros bobo et une grosse bosse sur le crâne ! Ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait, ce ne sera pas la dernière. Jey était un casse-cou qui adorait se faufiler dans tous les espaces étroits qu’il trouvait. C’était un toc chez lui, sous sa véritable apparence, de devoir AB-SO-LU-MENT passer les fenêtres ouvertes ! Quitte à rentrer chez les gens, quitte à se retrouver dans d’étranges endroits, voire de dangereux lieux. Il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était presque maladif mais il ne s’en plaignait pas car il était aussi curieux et sans-gêne. Quant à Wyatt, il leva vers ce dernier des petits yeux de cocker, son visage affichant une moue tristounette qu’on aurait presque envie d’embrasser si c’était un enfant. Et non un gros con qui joue l’enfant.
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MessageSujet: Re: Pédé-latrien ! Pédé-latrien !  Icon_minitimeJeu 2 Fév - 22:39


L’Être de Lumière demeurait impassible face au numéro puéril de son interlocuteur. Il avait visiblement affaire à un demeuré écervelé dont la maturité n’atteignait pas celle d’un gosse de trois ans, autrement dit un psychopathe dangereux car imprévisible et capable du pire. Insouciant, ce dernier s’avérait dénué de toute conscience. Certes il avait beau paraître inoffensif, mieux valait ne pas le sous-estimer. Comment était-il parvenu à exercer dans un hôpital en tant que chirurgien ? Son comportement frivole lui rappelait d’ailleurs le pire ennemi de Batman, à savoir le Joker. Neuf enfants restaient introuvables, Wyatt ne comptait pas entrer dans le jeu du criminel ; il n’avait pas de temps à perdre. Alors qu’il s’apprêtait à lui répondre avec fermeté, ce dernier prit la forme d’une boule lumineuse avant de se diriger vers la fenêtre. Il appartenait donc à la communauté magique. Néanmoins et contre toute attente, il percuta la vitre de plein fouet, s’étalant lamentablement sur le sol. Il retrouva finalement son corps humain, ronchonnant tel un gamin amoché. De ses nombreuses expériences, Wyatt n’avait jamais côtoyé un démon ou un sorcier maléfique doté d’une telle faculté. Il devait admettre ignorer la véritable nature de Monsieur Paper.

Afin d’éviter qu’il ne tente de prendre à nouveau la fuite, le blondinet ferma la fenêtre et calfeutra le bas de la porte avec la blouse blanche du chirurgien qu’il téléporta à l’aide de sa télékinésie-orbing. De même, il se concentra sur la bouche d’aération pour la recouvrir d’une fine couche de glace. Ainsi, la mystérieuse créature était prise au piège.

« Sais-tu qui je suis ? » Demanda-t-il alliant orgueil et arrogance. Le jeune Halliwell ne ratait jamais l’occasion de se faire valoir, exposant avec fierté ses origines mythiques. Jethro ne semblait pas le moins du monde effrayé par la prestance du premier descendant des Charmed Ones, lui qui avait pourtant une prophétie à son nom.

« Si tu cherches à nuire à quelqu’un, choisis un adversaire à ta taille. Montre-moi de quoi tu es capable. Et maintenant que je sais que tu es magique, je n’éprouverai aucun remord à te vaincre. » Déclara-t-il d’une assurance sans faille, espérant que les menaces suffiraient à lui faire entendre raison. En attendant qu’il se décide enfin à coopérer, Wyatt sortit du dernier tiroir de son bureau son pendule et la carte de San Francisco. Tenant la figurine de Tyler d’une main, il espérait localiser rapidement son patient. Le pendule tournoyait doucement à travers les rues de la ville, en vain. Le sorcier lançait régulièrement des coups d’œil furtif en direction de Paper, toujours assis par terre. Les minutes s’écoulaient, le pendule continuait de s'agiter au-dessus de la carte ; ce qui n’était pas vraiment de bon augure. Les neuf enfants étaient-ils encore en vie ?

Lâchant le pendule dans un soupir exaspéré, le pédiatre essaya de se remémorer tant bien que mal l’incantation de vérité. Peu convaincu du résultat qu’il obtiendrait, il se jeta à l’eau et ensorcela le Feu Follet, le défiant de son regard azur :
« Durant vingt-quatre heures la formule s’opérera, après tout souvenir s’effacera. Je souhaite que la vérité soit révélée. En toute sincérité, les secrets seront dévoilés. De ta bouche, la vérité j’entendrai. »
Avait-il réussi ? Il n’y avait qu’une seule façon d’en être sûr.
« Je te le répète une dernière fois, où sont les enfants ? »
Il se promit intérieurement qu'il s'agissait de la dernière tentative pacifique qu’il exécutait. S’il la formule improvisée venait à échouer, il serait sûrement contraint de se montrer plus agressif. Protecteur et impliqué dans son rôle d’Être de Lumière, il ne pourrait supporter qu’il arrive malheur aux enfants.
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MessageSujet: Re: Pédé-latrien ! Pédé-latrien !  Icon_minitimeVen 3 Fév - 9:11

« Sais-tu qui je suis ? »
« Un sale voleur de blouse. » grommela la créature en grimaçant. Il constatait avoir affaire à un individu doté de magie, ce qui ne l’arrangeait pas tant que ça. Jethro avait deux réaction face à ce type de personne : Ou bien il tombait en admiration et lui demandait de répéter encore et encore ses petits tours de magie. (il faisait ça surtout avec les être des lumières, étant totalement fan des petites lumières bleues provoquées par les éclipses.) Ou alors il les fuyait pour ne pas se faire cramer les fesses à un ennemi trop agressif. Et après l’avoir bien provoqué, au préalable, sinon ce n’est pas drôle. En l’occurrence, là, il était fort tenté de prendre la poudre d’escampette, mais encore eut-il fallut qu’il le puisse car son adversaire avait bouché toute sortie. Jey se demanda comment l’autre avait deviné qu’il tenterait de s’enfuir par tous les trous bouchés, et il ne put s’empêcher de penser que cet autre était drôlement intelligent. Ce qui était bien embêtant. Il comprit d’ailleurs que sa réponse n’était pas celle attendue par Wyatt, et écouta d’une oreille distraite ce dernier, tout en grattant sa bosse douloureuse sur le crâne. Dans son intense réflexion sur comment faire chier ce type sans se brûler les doigts, il comprit quelques mots comme « ta taille » et se remplit tout seul de fierté en s’imaginant que Wyatt était raide dingue de sa petite taille de feu-follet ! Trop la classe. Le « tu es magique » ne tomba aussi pas dans l’oreille d’un sourd et la créature afficha un grand sourire, recommençant à écouter jusqu’à ce que toute la flatterie soit brisée par la fin de la phrase. Ah. Il voulait le vaincre. Quel idiot. Jey souffla mais ne répondit pas. Il souffla encore une fois. Puis il souffla encore de manière très bruyante, afin de faire comprendre à l’autre qu’il soufflait ! Non mais.

Puis le blondinet entreprit un drôle de rituel avec son collier. Jethro avait toujours été intrigué par les colliers puisque lui-même en possédait un. Mais ce n’était pas un bijou quelconque. La chaîne d’or blanc qu’il portait autour de son cou était sa petite prison. Il était le génie, et cet objet était sa lampe. Toute sa famille avait été maudite et tout humaine ou toute créature qui volait leur bijou devenait leur maître. En l’occurrence, il suffisait de s’emparer du collier du chirurgien pour le soumettre, et pour obtenir un bon pouvoir sur lui. Il avait déjà été esclave, il détestait ça, et il gardait jalousement son petit bijou. Tandis que l’autre se désintéressait totalement de lui, le feu-follet se releva. Plutôt que de s’enfuir – il n’y pensait plus vraiment – il se mit à siffloter d’un air innocent en se penchant au-dessus du bureau pour voir ce que l’autre faisait, lui faire un grand sourire, puis faire demi-tour pour marcher dans la pièce. Histoire de bien se foutre de son interlocuteur, il fit même apparaître une petite lumière qu’il modula au-dessus de sa tête pour en faire une auréole. Crétinman s’entreprit ensuite d’explorer ce bureau en touchant à tout. Hop, on ouvre les tiroirs ! Hop, on en sort des feuilles ! Hop, on prend des crayons et on dessine sur les feuilles ! Hop … ! Il sursauta en entendant l’autre parler. Kesskidi ?

« Où sont les enfants ? »
« Dans ton cul ! » s’écria-t-il aussitôt avant d’éclater de rire. Cependant il se reprit aussitôt. Il fit la moue. « Je les ai lâché dehors mais je sais pas où. » Il fronça les sourcils. Bah pourquoi il avait dit ça ? C’était la vérité, oui, mais quand même ! Il haussa les épaules. C’est pas comme s’il avait compris que l’autre lui avait lancé un sort, alors il n’était pas prêt de paniquer pour le moment. Il ne sentait pas un grand changement en lui car de toute manière, il n’y avait pas besoin de magie pour lui faire dire la vérité. Jethro mentait mais de telle manière que ses interlocuteurs savaient toujours lorsqu’il mythonaît. Il suffisait alors de le brusquer un peu verbalement/physiquement ou même d’attirer un peu de sa sympathie pour qu’il devienne sincère. Il n’était pas un manipulateur, il faisait le mal sans se rendre compte de la gravité de la situation et cette créature était également capable de devenir mignon comme tout lorsque son petit cœur en sucre était touché. Son auréole toujours sur la tête, il attrapa quelques stylos sur le bureau.

« Dis, si j’accepte de te montrer où que je les ai lâché, tu me laisse te dessiner une grosse moustache ? Et des lapins sur les bras ? Et des ventouses sur les joues ? Et colorier ton front aussi ? Ou sinon tu veux bien me donner ton cœur ? Ah bah nan, tu pourras pu vivre après. Bon bah un rein ou un poumon ? » demanda-t-il d’une voix toute naturelle et toute mimi, qu’on s’y laisserait presque prendre. Il était persuadé que sa proposition valait le coup et contrairement à ce que l'on pourrait penser, il préférait de loin colorier la face de cet individu avec des stylo que de lui prendre un organe. Cela lui semblait beaucoup plus drôle !
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MessageSujet: Re: Pédé-latrien ! Pédé-latrien !  Icon_minitimeDim 5 Fév - 11:48

La formule de vérité semblait avoir fonctionné, malheureusement sa réponse demeurait encore trop succincte à son goût. De plus, il était hors de question que le sorcier laisse le docteur Paper sortir de son bureau. En effet dès que l’occasion se présenterait, ce dernier n’hésiterait pas à lui fausser compagnie. Wyatt ne pourrait le retenir longtemps à travers les rues de San Francisco. De toute évidence, dans ses pensées Jethro était condamné. D’ici la fin de la journée, il aurait sûrement trouvé le moyen de débarrasser la Terre de ce pseudo chirurgien.
« Je vais te refaire le portrait, pas l’inverse. » Répliqua-t-il agacé par la requête de son interlocuteur auréolé.

La patience du beau pédiatre atteignait désormais ses limites. Il n’était pourtant pas d’un naturel violent et jugeait sa répartie comme étant sa meilleure arme, néanmoins la créature le poussait à bout. Son bureau était sens dessus dessous. Il ne pouvait supporter ses niaiseries désobligeantes, l’envie de lui arracher littéralement la tête se faisait de plus en plus pressante. Le point de non-retour était franchi. Sans crier gare, il lui dégota un coup de poing frénétique en plein visage. Sa main endolorie en valait largement la peine. Enervé, il se présenta :
« Je suis Wyatt Halliwell, premier détenteur du Pouvoir des Trois. Remercie-moi, tu ne mourras pas inculte. »

Il le plaqua ensuite de toutes ses forces contre le mur, calant son avant-bras droit au niveau du cou de son adversaire pour l’immobiliser. Sa main gauche placée sur le visage du chirurgien appuyait fermement la joue de ce dernier contre le mur. Lorsque la voix issue du haut-parleur annonça que les neufs enfants venaient d’être retrouvés sains et saufs, Wyatt s’apprêta à relâcher son emprise sur Paper avant de se remémorer toutes les sales blagues qu’il avait réalisées au sein de l’hôpital. La créature s’était délibérément moquée de lui sur son propre lieu de travail, elle vivait par conséquent ces dernières heures. Il resserra l’étreinte puis, approchant ses lèvres à seulement quelques millimètres de l’oreille de Jethro, il déclara menaçant d’un ton sans appel :
« Maintenant que les enfants sont en sécurité, je n’ai plus besoin de toi en vie. Tu ferais mieux de ne pas me décevoir. Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Quel est ton but ? Pourquoi t’en prendre à des enfants malades ? Pour qui travailles-tu ? »

Il continuait d’espérer que l’incantation de vérité fasse effet. Il tenait à soutirer un maximum d’informations de sa victime avant de l’éliminer définitivement. Pour appuyer la dureté de ses propos, il téléporta un scalpel qui vint se planter brutalement dans le mur, effleurant de sa lame tranchante la pomme d’adam du chirurgien.
« Je ne t’apprends rien, c’est toi le chirurgien. Un seul mot de travers et je t’éviscère. »

Cependant, une dernière question le démangeait sérieusement. Elle n’était pas indispensable mais piquait sa curiosité à vif. Poussé par son ego démesuré, il se lança :
« Mon seul nom suffit à faire trembler le monde souterrain. Pourquoi tu n’as pas peur de moi ? »
Effectivement depuis son plus jeune âge, le blondinet était généralement craint de ses ennemis et rares étaient ceux qui osaient tenter un affrontement direct. Il ne pouvait toutefois pas qualifier la créature de courageuse. Elle demeurait insouciante, n’ayant aucune conscience du danger que ses pouvoirs représentaient.

« Parle. Je veux tout savoir. » Ordonna-t-il en maintenant sa main gauche avec ténacité sur le crâne du malfaiteur. Cette fois était-il parvenu à l’intimider ? Obtiendrait-il les réponses à ces questions ? Parviendrait-il à comprendre l’état d’esprit du docteur Paper ? État d’esprit qui paraissait aux premiers abords aussi fragmenté qu’absurde…
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MessageSujet: Re: Pédé-latrien ! Pédé-latrien !  Icon_minitimeDim 5 Fév - 13:41

Ce type devait être complètement fou pour agresser sans aucune raison un pauvre chirurgien innocent. C’est ce que pensait le petit Jethro en se prenant un gros coup de poings sans réussir à faire le rapport avec son comportement naturellement insupportable. Il afficha un visage tout penaud bien qu’il n’ait qu’une simple marque un peu rouge sur la joue. Il en déduisit que l’autre n’était pas d’accord pour sa proposition amusante, et la conclusion dans son esprit fut extrêmement claire : L’adulte n’avait aucun humour. Logique ! La réaction de son interlocuteur lui déplût beaucoup. Le feu-follet baissa un peu la tête tout en continuant de le regarder, son visage passant de l’ahurissement à une moue tristounette comme s’il allait se mettre à geindre. Il était intimidé. Ce n’était non pas par les paroles du dénommé Wyatt, mais tout simplement parce que ce dernier se mettait en colère. Jey était loin d’être idiot, il savait qu’un individu qui s’énervait allait finir par devenir violent et méchant envers lui et si l’œuf-mollet – c’est ainsi que l’appelle un homme poulpe – ne pouvait pas s’évader, il allait s’en prendre plein la tête. L’intimidation n’allait probablement pas rester longtemps. La créature était extrêmement lunatique. Il paraissait téméraire parce qu’il était totalement inconscient. Et si on voulait qu’il comprenne le mal qu’il avait fait, afin de le punir, il fallait lui expliquer clairement les choses parce qu’il était incapable de s’en rendre compte tout seul.

« euh… merci ? » répondit-il timidement sans connaître ni le nom des Halliwell, ni le pouvoir des trois. Et il ne voyait pas en quoi savoir ça allait le rendre plus intelligent ! Il n’était pas avec les démons habituels qui recherchaient le pouvoir. Sa famille et lui s’étaient établis à San Francisco après avoir fuis pas mal d’autres contrées, et ils vivaient égoïstement leur vie sans réellement choisir de camp à qui s’allier. Si Jethro ‘servait le mal’, c’est uniquement parce que ses actions étaient essentiellement mauvaises. Sans personne pour le reprendre en main, il faisait ce qu’il voulait, où il voulait, librement et dangereusement. Le plaisantin n’eut pas le temps de reprendre du poil de la bête car il se faisait martyriser contre un mur. Il poussa une sorte de petit cri bref et aigüe, ne ressemblant pas du tout au genre de cri que pousserait un humain. C’est sa petite voix de feu-follet qui avait pris le dessus dans la surprise. Il ne put en rajouter davantage car il avait la bouche à moitié collée contre le mur, se faisant maîtriser comme un rien par son adversaire du moment. Une voix dans le haut-parleur annonça son salut, c’est du moins ce qu’il espéra. Il grimaça en apprenant la nouvelle. Non pas qu’il souhaite du mal à ces enfants, mais que l’idée d’en perdre un ou deux lui aurait paru fort amusante. Ces pensées furent chassées par son instinct de survie qui lui indiqua que sa gorge commençait à être un peu compressée par l’étreinte de son ennemi.

« Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Quel est ton but ? Pourquoi t’en prendre à des enfants malades ? Pour qui travailles-tu ? »

Cela faisait beaucoup de questions pour une petite tête comme Jethro. Il prit la décision de ne pas y répondre mais sa bouche s’ouvrit toute seule pour laisser échapper une sorte de bruit court et étouffé dans sa gorge. Il luttait pour ne pas parler. Il voulait faire son gros boudin et ne plus parler du tout à ce méchant !
« J’m’appelle Jethro Paper et.. et… » il s’apprêtait à sortir habituelle « j’ai Paper de toi » mais il n’y parvint pas. C’était un mensonge mais d’ordinaire, il parvenait quand même ! Pourtant, aucun mensonge ne pouvait sortir de sa bouche, il ne comprenait pas. « Et lâche moi tu me fais mal ! J’suis un feu-follet tête de fion ! »

Il avait oublié les autres questions. Dans sa précipitation, il ne pensait qu’à s’échapper. Il tenta de se débattre en poussant le torse de Wyatt avec ses mains pendant que le scalpel s’écrasait contre le mur. Cela n’effraya pas Jey qui n’en entendit que le bruit, et qui ne se rendit compte de rien puisque dans cette position, il n’avait rien vu. Le fou-follet se remit à gigoter de plus belle. La peur faisait place à de l’énervement enfantin, lui donnant l’adrénaline nécessaire pour essayer de se sortir de là. Lorsque son interlocuteur lui ordonna de parler, l’enchantement obligea l’homme à dévoiler sur un ton agacé. « J’te connais pas moi, et puis j’vis pas là-dessous et pis j’ai Paper et puis t’arrête d’être aussi méchant ! »
D’un grand coup de mains, il réussit à dégager celle qui servait à lui maintenir la joue contre le mur. Il en profita aussitôt pour baisser la tête et mordre sauvagement le bras qui s’appuyait sur son cou. En poussant un ‘argnnnn !’ bien fort comme un chien. Il décida de ne pas laisser l’autre réagir et laissa échapper un flash aveuglant avant de plonger sur le côté pour lui échapper. Plutôt que de se vautrer par terre, il redevint la petite boule flottante qui fila comme une étoile vers le bureau, rentra dans un tiroir ouvert et se prit le fond de manière tellement brutale que la violence du choc fit bouger le bureau et claqua le tiroir derrière lui. Sur son passage, quelques petites gouttes luisantes résidaient sur le sol et jusqu’à ce tiroir. Elles brillaient étonnamment fort, elles dégageaient une faible lueur au-dessus d’elles. Du sang ? Que nenni ! Jethro avait eu si peur qu’il s’était pissé dessus dans son état de feu-follet. Et le voilà maintenant à l’intérieur du bureau, à se cogner comme un fou contre le fond jusqu’à casser le tiroir et ainsi se faufiler dans un double fond qui n’était pas accessible en tirant un tiroir. Vous savez, c’est là où tombe toujours le dentifrice. Derrière le tiroir. Il se réfugia dans son petit coin chaud en tamisant au maximum sa lumière de feu-follet parce que s’il foutait le feu au bois, il serait fichu. La boule ne pouvait pas éteindre sa lumière. Si un feu-follet n’émettait plus aucune lumière, c’est qu’il était mort. Il avait donc toujours un minimum.
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