Je venais d’arriver à San Francisco depuis quelque mois maintenant. J’avais passé ces mois à payer mes trucs personnels tel mon appartement comme je le fessais avant. En volant. Mais depuis la rencontre avec Andreas je devais être plus crédible. Je devais paraitre gentille et honnête. Quel sorte de vie c’était cela. C’était vraiment répétitif et sans aventure. Il n’y avait pas cet amusement que je pouvais me procurer en fessant le mal. Mais, depuis un mois j’allais travailler chez « The Turan House ». C’était un endroit relaxant et paisible. Les plats semblaient assez exotiques venant d’endroits de partout du monde. Cela fessait surement partie du concept de la propriétaire. Comment avais-je été engagé? C’était simple. J’avais passé l’entrevue avec Mme. Larson et elle m’avait dit que j’avais les capacités pour travailler chez elle. Que j’avais l’air travaillante. Je lui avais souris enthousiasmer d’hypocrisie. À mon avis, elle ne m’avait pas engagé pour mes capacités à « travailler » mais plutôt parce qu’elle lui manquait de personnels. Après c’était la formation. La petite princesse de Mme. Larson, Anna Larson, me formais évidemment. C’est comme cela que je la connue. Anna me montras tous. De l’ustensile jusqu’à comment parler au client adéquatement en reformant mes mots pour avoir un dialogues plus enrichies qu’eux. Mon dieu je ne travaillais pas pour la reine, je travaillais pour des gros cochons qui venais ici manger et salissait tous! C’est déjà mieux que de travailler dans une boutique qui vend du linge. Alors, comme je disais, j’appris à connaitre princesse et vis qu’elle n’était pas si princesse mais plus dramaturge inconsciente qui se donnais du mal à écouter les problèmes des autres ayant toujours des solutions à ceux-ci. Ces humains… Incompréhensible.
J’arrivai au travail 15 minutes à l’avance. Il était toujours mieux d’arriver en avance qu’en retard. L’endroit était presque désert. J’imagine que les gens dans cette ville endormis n’avaient pas faim pour l’instant. La propriétaire me voyant entrer avec mon sac en cuir vint me voir. Je lui souris.
« Salut April! J’aurais une question à te demander… Me disait-elle avec des petits yeux ronds
- Mais bien sûre Mme. Larson.
- Pourrais-tu remplacer Sue, elle ne peut pas venir … encore.
- Pourquoi pas! Dis-je gentiment
- Merci tu me sauve la vie! »Passer des heures de plus ici. Démoralisant… À quoi pensait-elle ? Moi aussi j’ai une vie comme elle, comme tous les autres. Je n’ai pas envie de rester dans ce restaurant trop relaxant. Vous savez quand quelque chose devient trop calme, d’un silence si intense que tu ne t’endure plus de penser car vos réflexions deviennent trop fortes et vous fais réfléchir énormément sur la vie et ses petits aspects. Bien c’est comme ça que ce restaurant me fait ressentir. À chaque jour il me fait douter de moi-même.
D’un pas rapide je partis dans la salle des employer me changer en uniforme. Un uniforme terne gris et noir qui ne s’agençait vraiment mal avec la décoration du restaurant. Je dois avouer que cet uniforme était le seul vrai chose que j’aimais. Même si esthétiquement il y avait des points à revoir. Je retirai mes vêtements et enfila l’uniforme et remis tous sa dans le sac. Je le déposais dans une case. Je sortis alors et vis la porte du restaurant s’ouvrir