Le Golden Gate Park était sans nul doute permis le plus beau parc de San Francisco, mais aussi l'un des seuls endroits qui rassemblaient tout le monde. On croisait ici des tas de personnes, issues de catégories sociales différentes, issues de pays différents, aux histoires différentes, mais ici, il n'y avait justement plus d'argent, plus de drapeaux nationales, plus de casiers judiciaires, ici, il n'y avait plus que des gens qui se baladent, qui parlent, qui marchent. Ici, il y avait des enfants qui riaient aux larmes en courant après leur ballon ou leur chien qui venait de leur échapper, des enfants qui oubliaient qu'ils avaient une punition à faire pour Lundi. Ici, il y avait des couples de retraités qui cherchaient simplement à faire autre chose que de rester toute la journée les fesses collées dans le canapé à regarder soap opera sur soap opera ou à épier par la fenêtre les gens qui marchaient dans la rue. Ici, il y avait des hommes d'affaires qui relâchaient la pression, des caissières qui, un instant, cessaient de penser à leurs poignets qui les faisaient souffrir à force de faire le même geste à longueur de journée. Ici, il y avait des ados qui allaient s'embrasser pour la première fois, derrière un fourré ou plus en public, cela dépendant fortement de leur confiance en eux même. Mais le jeune homme qu'était Noah n'était plus un enfant, pas encore un retraité, n'avait jamais été un homme d'affaire ni même une caissière, mais il avait été un adolescent, l'un de ceux qui venaient ici avec leurs petites amies, et qui les embrassaient encore et encore pour leur prouver qu'ils les aimaient. C'était leur parc, leur endroit, à Liberty et à lui, lorsque la jeune femme était encore vivante. Il se souvenait de leurs nuits sous les étoiles, assis l'un contre l'autre sur l'un des bancs, à observer le ciel, à chercher des étoiles qu'ils ne voyaient que peu parce que la ville faisait trop de lumière et polluait lumineusement le ciel. Il se souvenait du corps frêle de Liberty, collé contre le sien parce qu'il faisait froid, et qu'elle prétendait avoir froid alors qu'elle était bien couverte et emmitouflée dans 36 épaisseurs. Il ne disait jamais rien, souriait, et était trop heureux de l'avoir tout contre lui, pour lui tout seul.

Mais Liberty était décédée, mais Liberty avait été tuée, assassinée, des mains même du frère de Noah, Jimmy. C'était sans nul doute l'une des pires choses qui soit au monde, savoir que quelqu'un est mort par votre faute, alors que vous aviez juré de la protéger, de ne jamais la laisser partir sans vous, de toujours lui apporter une revanche quel qu'en soit le prix. Liberty était morte, dans ses bras, et n'avait cessé de vouloir qu'il se calme, qu'il ne meurt pas. Elle avait sûrement dû souffrir le martyr, mais elle ne l'avait pas dis, c'était contentée, comme elle le pouvait, de lui caresser la joue, de lui dire que tout irait bien, qu'elle n'avait pas mal, que cela piquait, juste un peu ... Que cela piquait, juste un peu ... Elle avait gardé les yeux ouverts jusqu'au dernier moment, n'avait cessé d'avoir ce petit sourire doux et aimant. Et il n'avait pas su quoi faire, pas su quoi dire à part qu'il refusait qu'elle parte, qu'il allait la venger, qu'il lui promettait qu'une telle chose n'arrive plus jamais à quiconque, parce qu'il fermerait son coeur à jamais, parce qu'elle était la seule et l'unique, qu'elle le serait toujours. Il avait 18 ans, des croyances d'ado bien présentes et préservées, malgré le fait qu'il est toujours pensé que, comme le reste, elles lui avaient été arraché comme tout le reste, ses espoirs, son innocence, ses rêves ... Et depuis, les choses avaient changé, il avait rencontré Amber, et lui avait demandé de l'épouser, ce à quoi elle avait dit oui. Mais ce n'était pas pour autant que Liberty avait quitté son coeur. Elle y était, encore, et y serait sans doute à jamais, parce qu'après Amber, elle était la fille qu'il avait le plus aimé. Et il semblait au jeune homme que parfois, elle était encore là, qu'elle le regardait avec son regard mutin et qu'elle se moquait gentiment de lui, qu'elle riait de sa voix chantante, qu'elle lui tenait la main lorsque ça n'allait pas. En revenant dans ce parc, comme à chaque fois, le jeune homme cherchait sans nul doute à rendre encore plus réelle cette impression que, d'une certaine façon, elle n'était pas morte, qu'elle était encore là, cachée derrière un fourré pour le surprendre et lui faire peur, comme elle l'avait tant fait. Il s'installa sur l'un des bancs, sur leur banc. Sur l'un des appuis mains, ils avaient gravé leurs initiales, et ils y étaient encore, comme avant. La municipalité n'avait plutôt pas intérêt à enlever ce banc, tant que le jeune homme vivrait, il était prêt à faire un malheur rien que pour ça !

Un amour ne dure pas forcément une éternité mais il vit à jamais dans notre coeur , c'est une chose que l'on ne peut pas oublié même si l'on y met tout notre coeur. On peut mettre parfois quelques heures, quelques jours ou encore quelques mois et quelques années à ne plus y penser mais la durée n'est pas la même pour tous les êtres humains. Certains sont d'autant plus fragile que d'autre et les hommes comme les femmes ne sont pas pareil, certains ont la sensibilité plus facile qu'à d'autre. Les femmes ont plutot tendance à être blessé plus facilement qu'un homme et puis d'autre personne ont forgé leur caractère aux travers d'évènements spécifiques de leur existence. Parlons justement d'amour mais d'un amour précis, celui de Liberty et Noah, ses deux jeunes qui s'aimaient si fort, mais qui vivaient leur amour si l'on peut dire un peu en cachette, sans doute penserez vous à un remix de Roméo et Juliette. Oui on peut appeler cela comme ça deux personnes qui s'aiment du plus profond de leur coeur et de leur âme mais des familles qui n'acceptent pas cet amour si fusionnel. Mais disons que la fin de cet amour entre Noah et Liberty porte une fin bien assez différente de celle que vous avez put connaitre à travers la tragique histoire des Montaigu et des Capulet. Une mort certes rassemble ses deux histoires mais une mort donner par l'un des membre de la famille de ses deux sorciers.


Passons un bref instant ce chapitre sur l'amour et venons à notre protagoniste, elle revenais du monde des mors depuis peu de temps et ses pouvoirs d'être de lumière étaient encore très fable elle avait commencer à s'en servir le jour où elle avait fait la rencontre de son premier et unique protéger pour le moment, un certain Halliwell. Notre jeune femme depuis son come back avait eut l'envie de faire une surprise à son ex petit ami et lui montrer qu'elle était de retour, mais elle ne se doutait pas de ce qu'il l'attendait et elle était loin de savoir le choc que cela lui ferait. Elle s'y rendit alors le sourire aux lèvres à l'idée de revoir le doux visage de la personne qu'elle avait aimé et qu'elle aimait de tout son coeur mais une fois qu'elle fit la rencontre de cette femme qui était sa présumé petite amie et apparemment bientôt sa femme, sa joie de vivre fut comme transformé par une envie de quitter ce monde une nouvelle fois. Depuis ce fameux jour elle ne savais plus trop si l'envie de voir le jeune blond était toujours d'actualité ou si elle pouvait bien se passer de ses retrouvailles avec lui et à vrai dire elle ne fit pas de démarche pour retourner le voir , elle se concentrait plutot sur ses pouvoirs , avoir un protégé n'était pas de tout repos surtout avec un descendant Halliwell qui apparemment vous connais mieux que vous ne le connaissez.


Mais aujourd'hui le soleil était au rendez vous bon la chaleur y était aussi mais ce n'était pas non plus un jour type été, mais cela n'empêchait pas la population de San Francisco de sortir et de prendre l'air que ce soit au terrasses de café ou bien encore dans les parcs, dans leur propre jardin. Justement elle trouva l'occasion de sortir directement après avoir prit un petit déjeuner consistant, elle n'avais pas de voiture et préféré de loin marcher à pied dans la ville , elle faisait le tour des petites rues, elle regardait par la même occasion les maisons , les couples dans les rues qui semblaient s heureux . Cela lui permettait en plus de prendre le soleil de passer le temps , après une heure et demi de marche dans la ville , elle prit un chemin qu'elle connaissait plus que par coeur et s'y rendit la tête pleine d'idée et de questions.Elle avait prit un gilet assez fin vu qu'il faisait beau temps en réalité il s'agissait d'un gilet qu'elle avait été emprunter à sa voisine car elle n'en avait pas chez elle et vu qu'elle venait d'arriver elle ne pouvais pas rentrer chez elle pour annoncer à tout le monde qu'elle était de retour. Jusqu'à présent elle n'avait pas trop trop froid et puis il y avait du soleil dans les ruelles, elle évitait de marcher sur les trottoir où il y avait de l'ombre et préférait s'exposer au soleil. Elle arriva enfin à destination et vit qu'il y avait pas mal de monde en même cela était compréhensible il s'agissait enfin d'une belle journée pour sortir et se changer les idées pour certains, ne plus penser au boulot pour d'autre. Elle chercha le banc où elle se rendait tout le temps avec Noah mais ne le trouva pas au départ puis elle continua et chercha l'arbre repère qu'il y avait puis elle le trouva elle s'avança mais vit que quelqu'un était déjà installé dessus. Elle se trouvait face à lui à quelques mettre elle ne dit pas un mot.

C'est stupide, tout de même, un être humain. Un être humain, ça n'est jamais réellement conscient de la chance que ça a, de la richesse des choses qu'il possède. Un être humain, ça ne réalise jamais à quel point les gens qui l'entourent ont une importance capitale dans sa vie, à quel point il les aime, à quel point ils lui sont nécessaires pour pouvoir continuer à vivre, ni même à quel point il va souffrir et avoir le souffle coupé par la douleur lorsqu'on va les lui arracher. Le destin de tous, c'est de mourir, bien sûr, mais la mort vient toujours trop vite dans la grande majorité des cas, et elle ne s'annonce jamais, ne nous laissant jamais le temps de faire nos adieux, de dire tout ce qu'on a à dire à ceux que l'on aime. La mort est brutale, elle nous anesthésie sur le moment, nous empêchant pendant un petit moment, un long moment même parfois, de réaliser à quel point l'on a mal, à quel point on souffre. La blessure a été rapide, on a à peine saigné, mais au fond, c'est bien pire que de vivre le martyr pendant des jours et des jours parce que l'on aura su qu'on allait nous quitter. Dans un certain sens, par exemple, apprendre que notre chère petite soeur souffrait d'une cardiomyopathie était douloureux, bien sûr, parce que l'on savait que l'issue ne pouvait être que tragique, mais dans un autre sens, cela nous laissait le temps de nous habituer à l'idée, bien qu'en réalité, on ne pourrait jamais s'y faire. On savait que cela arrivait, cela nous laissait le temps de la serrer encore et encore dans nos bras, d'évoquer avec elle tous les souvenirs que l'on avait en commun, de partager les bons moments, de se souvenir des bonnes choses, de ne pas rester sur l'image effroyable de cette lettre nous annonçant que son sort était scellé. Et au final, la mort ne faisait que venir la libérer, même si on aurait évidemment milles fois préféré qu'il n'en soit rien, qu'elle n'ai pas eu à souffrir autant, qu'elle ait été épargnée. Mais lorsque la mort vous arrachait brutalement quelqu'un, et lorsqu'en plus vous perdiez cette personne dans vos bras, lorsque vous étiez le dernier visage vu par ce proche, que vous étiez le dernier à lui avoir parlé, alors que son sang coulait le long de votre main, sur vos habits, c'était bien différent.

Il n'y avait pas un seul jour où Liberty ne manquait pas au jeune homme, pas un seul jour où celui ci ne regrettait pas d'avoir si peu compris que le temps leur était compté. Bien sûr, il avait profité d'elle plus qu'il n'aurait pu le faire s'il avait été accepté par le père de la jeune fille, parce que tous les deux savaient que chaque moment qui leur était accordé était un moment à prendre, à saisir à bras le corps, un moment à passer tous les deux, ensemble, à s'embrasser, à se dire que l'on s'aime et que rien ni personne ne viendrait nous séparer. Mais Noah s'en voulait de ne jamais avoir assumé cet amour, de ne jamais s'être dressé plus que cela fasse au père de Liberty, fasse aux siens aussi. Il s'en voulait de ne pas avoir su la protéger, il s'en voulait d'être le responsable de sa mort. Bien sûr, ce n'était pas lui qui, au sens strict du terme, avait porté l'estocade mortelle, mais au final, si elle n'avait pas été sa petite amie, Liberty aurait été saine et sauve à l'heure qu'il est. Chaque jour, il essayait de faire au mieux pour cesser de temps s'en vouloir. Chaque jour aussi, il essayait d'agir au mieux, comme elle le lui aurait dit, histoire que, de là où elle soit, elle soit fière de lui, fière de son parcours, fière qu'il ait enfin réussi à s'imposer et ce sans non plus tuer tous ceux qui se trouvaient sur son chemin et qui s'opposaient à lui. Mais il fallait avancer aussi, ne pas rester éternellement dans le passé, parce que ce n'était de toute façon pas ce que Liberty aurait voulu pour lui, elle qui aimait tant projeter des plans sur la comète, parler du futur sans jamais oublier de croquer le présent à pleines dents, comme s'il avait s'agit ni plus ni moins d'une pomme bien savoureuse, juteuse, sucrée et croquante. Alors, ce parc, au final, peut être qu'il était le lien entre passé et futur, alors que le jeune homme, lui, était l'élément rappelant que le présent avait lui aussi sa place. Venir ici, c'était se souvenir de Liberty, se souvenir des rêves qu'elle avait eu, et faire en sorte de les exaucer, même si elle, elle n'était plus là. Autour du banc, les gens vivaient, allaient et venaient. Un couple se brouillait, faussement, tout ça parce que Monsieur avait oublié de racheter des fraises alors qu'il savait bien que sa petite amie, enceinte, crevait d'envie d'en manger et qu'elle avait fini les dernières hier matin au petit déjeuner. Une petite fille courrait après son chiot, qui, visiblement, raffolait des pelouses dans lesquelles creuser un trou. Un vieil homme discutait avec un autre du temps où il n'y avait pas tant de circulation dans les rues et où l'on ne risquait pas de se faire écraser dès que l'on mettait le nez dehors. Et ...

Le jeune homme se figea, à la fois dans ses pensées que dans son observation des alentours. C'était impossible, elle ... Elle était morte, il avait senti le dernier souffle de vie de Liberty quitté son coeur, il avait senti la peau de sa bien aimée devenir de plus en plus froide, alors que sa cage thoracique avait cessé de s'élever et de redescendre, encore et encore. Alors ... Alors comment pouvait-elle être là, devant lui, enfin, face à lui, à seulement quelques mètres ? Bien sûr, le jeune homme avait de nombreuses fois espérer qu'elle avait été sauvée de la mort éternelle par les Fondateurs, que ceux-ci s'étaient décidés à faire d'elle une Etre de Lumière, mais jamais il n'avait eu la preuve que c'était réellement ainsi que tout cela s'était passé. Et puis, il n'était même pas sûr s'il avait raison de penser ça. Après tout, il voyait difficilement autre chose pouvant expliquer la présence de la jeune femme face à lui, mais il n'avait pas la science infuse, il était possible qu'il se trompe. Mais là n'était pas l'heure des questionnements silencieux. Peut être n'était ce après tout qu'une illusion, le jeune homme n'en savait rien, mais il se devait de cesser de rester planté là, il se devait de se lever. Ce qu'il fit, parce que, nan, personne n'avait mis un litre de colle extra forte sur le banc avant que Noah ne s'assoit. Il se leva donc, et tua les quelques mètres qui le séparait de celle qu'il espérait tellement être Liberty. Il voulait tellement la serrer dans ses bras, parce qu'elle était telle qu'elle l'avait quitté, jeune, jolie, délicieusement mignonne. Mais quelque chose dans ses yeux étaient différents, quelque chose qu'il n'avait pas réellement vu auparavant dans l'iris de ses yeux.

« Liberty ... Tu ... Comment est ce que ... Liberty ... »

Pourquoi est-ce que les familles de nos deux jeunes sorciers ne pouvaient ils pas les laisser vivre leur amour en paix après tout ils ne faisaient de mal à personnes,ils ne demandaient rien du tout et vivaient tranquillement tous les deux enfin bon en sachant que leur parents ne voulaient pas qu'ils sortent ensemble ils étaient obligés de se voir en cachette mais tout cela aurait sans doute était plus facile si il n'avait pas eut besoin de se voir à des moments précis et à des endroits discret pour être sur de passer inaperçu. Ils vivaient de leur propres moyens en plus de cela ni elle et ni lui ne demandaient de l'argent à leur parents pour survivre,ils tentaient de prendre des petits boulots et ils étaient même sur le point d'en trouver un fixe pour être sur de gagner de l'argent sans avoir à se dire que cela ne durerai qu'un certains temps . Noah n'avait rien à voir dans la mort de notre jeune femme tout était la faute de ses deux familles si stupide, qui désiraient soit disant protéger leur enfant et vouloir le bien, vouloir leur donner ce qu'ils désiraient le plus au monde mais au fond les familles de nos sorciers respectifs étaient trop aveuglés par la haine pour penser à leur enfants. Liberty souhaitait absolument pouvoir vivre librement son amour avec ce blondinet et quand elle souhaitait le voir elle était tout le temps obligé d'inventer un prétexte bidon pour avoir une raison de rentrer plus ou moins tard dans la soirée ou bien encore dans l'après midi. Parce qu'en plus de vouloir la surprotéger et de ne pas vouloir de sa relation avec ce sorcier ils s'étaient mit à apprendre ses heures de travail pour pouvoir apparemment l'espionner .


Liberty aimait tellement cet homme qu'elle ne voulais que son bien, lors de ses derniers instants avec lui elle avait tout fait pour que celui ci ne culpabilise pas et pour qu'il sache que peut importe là où elle irait par la suite après avoir quitter ce monde elle penserait à lui et qu'elle serait d'accord avec ce qu'il déciderait. Qu'elle le surveillerait et qu'elle le protégerait sur son petit nuage mais c'était sans compter sur le fait qu'elle allait faire son retour après tout qui aurait put le prévoir personne pas même sa famille ou celle de notre autre sorcier. Elle était allongé sur le sol dans les bras de son petit ami qu'elle aimait de tout son cœur et qu'elle avait promis de ne jamais oublié , elle avait gardé jusqu'à la fin ses yeux ouvert, elle désirait avoir pour dernier souvenir le visage de son ange gravé dans sa mémoire et on peut dire que cela avait bien réussit. Tout ce qu'elle faisait c'était pour lui, elle avait souffert en silence, et maintenant elle portait les marques encore faites par le frère de ce dernier, mais bon elle évitait de le montrer à tout le monde de peur d'être bombarder de questions et seul Noah et son frère pouvait connaitre l'emplacement de ses blessures. Maintenant qu'elle était bel et bien de retour a chaque fois qu'elle se remémorait ses moments de sa vie passé enfin c'était la même mais de cette vie avant de mourir les larmes ne cessaient de couler et il lui était assez difficile de les empêcher de quitter ses yeux , c'était si douloureux et encore plus depuis qu'elle savait qu'elle avait était remplacer par une des Halliwell. Elle qui avait un grand respect pour les Halliwell elle ne savais plus quoi en penser.



Voilà maintenant qu'elle tombait nez à nez avec ce même homme qu'elle avait aimait , il n'avait pas changé toujours cette carrure de sportif et ce visage d'ange, ce visage d'enfant, il était comme une apparition pour elle et cela avait toujours était le cas , elle l'appelait justement cette raison " mon ange " . Pour Liberty cet être avait été béni des dieux,il était la beauté incarné,il avait tout pour plaire la gentillesse, la beauté, le courage . Et elle lui faisait confiance, elle lui confiait tout , elle n'hésitait pas à lui dire quand elle n'allait pas bien à cause de tel ou tel chose. Et le revoir là aurait normalement dut être une réjouissance, pourquoi ne courait elle pas pour lui sauter dans les bras, pour lui dire combien il lui avait manqué mais à l'intérieur d'elle cela bloquait. Elle voyait bien qu'il ne l'avait pas encore remarquait mais il ne perdit pas de temps et tourna la tête vers elle,il finit par la suite par se lever et par s'avancer pas à pas vers la miss Liberty qui elle n'avait pas bouger. Il semblait tout aussi choqué qu'elle, il lui demanda en quelques sortes comment est-ce que cela se faisait qu'elle était là. Enfin c'était ça qu'elle traduisait ses brides de phrases. Elle se sentait mal à l'aise recula d'un léger pas et dit.


- " Les fondateurs....et félicitations pour Amber...de là haut on est au courant de tout si tu veux savoir et j'ai eut l'occasion de la rencontrer alors...alors que je...je venais t'annoncer mon retour"

Le jeune n'était pas né de la dernière pluie, il savait parfaitement que dans son monde, il arrivait que certaines personnes semblent revenir mystérieusement à la vie. En réalité, il n'en était rien. Officiellement mortes, ces personnes le restaient pour le restant de leurs jours, qui, d'ailleurs, ne se finiraient jamais. En réalité, ces personnes devenaient immortelles, si l'on pouvait dire cela comme ça, parce qu'il était bien évident que l'on pouvait définitivement s'en débarrasser, le moyen utilisé variant selon la catégorie de revenants que l'on avait face à nous. Il y avait les esprits frappeurs, voire même violents, ceux des personnes mortes de façon violente, injustifiée le plus souvent, des personnes qui revenaient sous la forme d'esprit se venger du sort qu'on leur avait réservé. Le plus souvent, ils s'en prenaient à ceux qui leur avaient ôté la vie, et lorsque ceux ci ne se trouvaient plus là, ou que l'esprit était un peu toqué et ne s'apercevait pas qu'il avait trop pris son temps avant de revenir se venger et qu'il confondait les descendants de ses meurtriers avec ses meurtriers eux même. Il y avait aussi les esprits basiques, ceux qui restaient coincés dans notre espace temps parce que l'on refusait de les laisser partir, parce qu'une personne de leur entourage refusait de faire le deuil et les coinçait pour cette raison sur Terre, encore et encore. En général, ils ne tardaient pas à se manifester, directement ou dans les rêves, pour qu'on les laisse enfin partir, pour que l'on accepte qu'ils sont morts et qu'ils méritent le repos éternel, comme tout le monde ou presque. Et puis, il y avait les Etres de Lumière, toutes ces personnes que les Fondateurs récompensaient de leurs exploits du temps de leur vivant, de leur dévouement, de leur bravoure, de leur sacrifice aussi parfois. Le jeune homme savait que c'était le cas pour l'un des oncles d'Amber, Léo, qui avait été fait Etre de Lumière après avoir donné sa vie au combat. Il avait été s'occuper de blessés au lieu de sauver sa propre vie, et il était mort ainsi, en se sacrifiant, en donnant sa vie sans réellement le vouloir, lui qui avait simplement désiré sauver des blessés qui avaient besoin de lui. Lorsque Liberty était morte, Noah s'était dit que, peut être, elle allait avoir comme d'autres avant elle la chance d'en réchapper, de rester sous la forme d'un Etre de Lumière sur Terre, parce qu'il considérait qu'elle s'était sacrifiée pour que lui puisse vivre en se souciant moins de perdre un jour celle qu'il aimait, qu'elle s'était sacrifiée pour qu'enfin, toute cette pression sur ses épaules s'évanouisse ne serait-ce qu'un peu. Mais il avait attendu, et rien n'était venu. Hors, il se disait bien que si elle avait obtenu cette chance accordée par les Fondateurs, elle serait immédiatement revenue le voir. Mais il ne s'était rien passé, et, résigné, il avait dû accepter de tourner la page, de tourner la page et d'aller de l'avant.

Mais aujourd'hui elle était là, face à lui, et le jeune homme en était tout bouleversé. Il ne s'y attendait pas, avait un peu perdu l'espoir, en réalité, de la voir ailleurs que dans ses songes, que dans ses souvenirs, dans l'immatériel en fait. Comme quoi, peut être qu'au final, tout vient à point qui sait attendre. Pourtant, il lui semblait bien avoir cesser d'attendre, avoir cesser d'espérer. Il fallait croire que, peut être, là haut, on ne lui voulait pas autant de mal qu'il ne le pensait. C'était bien dommage alors que les Fondateurs ne décident pas d'expliquer un peu à tout le monde que le jeune homme n'était pas aussi dangereux pour le Bien que tous semblaient le penser. Mais peut être n'avaient ils en fait pas fait tous ça pour lui, peut être qu'ils avaient simplement voulu récompenser Liberty et non pas le soulager et lui accorder ça à lui. Le jeune homme s'en moquait bien pour le moment, enfin, non, pas tout à fait. Bien sûr qu'il voulait savoir pour quelle raison exactement les Fondateurs avaient ils accordé cette grâce si particulière à Liberty, parce que cela lui permettrait, selon la réponse, de savoir à peu près s'il était dans les petits papiers des Fondateurs, mais, honnêtement, sur le moment ... Sur le moment, il refusait d'assiéger la jeune femme de multiples questions, cela pouvait attendre. Après tout, elle n'allait pas le quitter de suite, ou alors c'était bien cruel de sa part que de réapparaitre à peine pour le quitter aussitôt. Et puis, visiblement, Liberty n'était pas à l'aise, à en voir la lueur inconnu jusqu'alors au jeune homme qui brillait dans ses yeux, à en voir son pas de recul. Bien vite, il comprit. Il comprit qu'elle était sans nul doute blessée, déçue de voir qu'il avait refait sa vie, sans elle, lui qui lui avait promis qu'il ne pourrait jamais aimer plus qu'il ne l'aimait elle, et ce alors même qu'elle était en train de mourir dans ses bras, sans se départir de ce petit sourire. Noah sentit son coeur se serrer : blesser Liberty, d'une quelconque façon que ce soit n'était pas du tout dans son intention, il avait simplement voulu éviter de passer le restant de sa vie aigri, mélancolique et malheureux, il avait voulu aller de l'avant, et accomplir de belles choses pour prouver à Liberty que, grâce à elle, il avait repris confiance dans les gens, goût à la vie. Elle avait été la première à lui faire réellement confiance, la première aussi à lui avoir redonné foi et courage. Amber avait fait de même, mais Liberty resterait à jamais la première.

« Liberty ... Je ... J'ai pas fais ça pour te blesser, ou parce que je ne t'aimais plus. Gosh, ce serait tellement plus facile si je ne t'aimais plus, mais ce n'est pas le cas ... Etre en couple avec Amber ne retirera jamais tout ce que l'on a vécu ensemble, ni même l'amour que j'éprouve encore pour toi, mais ... Je l'aime elle aussi, il faut que tu le saches et ... Et je ne lui ai jamais caché ton existence non plus.
Tu ... Tu es revenue depuis longtemps ? Et ... Ils t'ont déjà attribué un protégé ? »

On peut dire que Noah était plutot bien renseigné,il posait les bonnes questions à son ex petite amie, si elle avait déjà un protégé, il était disons beaucoup plus renseigné que ne l'étais notre jeune sorcière quand elle est revenue sur cette fameuse planète grâce aux fondateurs. Bien sûr il avait remarquer que dans les propos de la jeune femme elle semblait au fond d'elle même être blesser de voir la situation de son ex petit ami, de voir qu'il avait enfin retrouver l'amour alors qu'il lui avait promis qu'elle serait la seule, mais d'un autre côté elle lui avait conseillé de simplement trouver le bonheur et qu'elle serait assez souvent et même tout le temps d'accord avec ce qu'il ferait mais c'était sur le moment bien sûr. Étant revenu avec le même corps, le même cœur dans la ville elle ressentait donc les mêmes sentiments pour chaque personne,que ce soit de la haine pour un tel, de la pitié pour un autre et de l'amour pour Noah. Il lui expliqua s'empressant de lui faire comprendre pas mal de chose que même si il sortait avec elle,qu'il faisait telle ou telle chose avec elle, la jeune être de lumière serait toujours dans son cœur et il l'aimerai toujours. Mais au fond elle n'y croyais pas vraiment puisque on ne peut aimer plusieurs personnes à la fois enfin si cela est possible mais il faut faire un choix à un moment ou un autre et on peut dire que pour le jeune blondinet issu d'une famille de sorcier le choix était déjà fait.


Elle ne savais pas vraiment si elle devais lui dire que la personne qu'elle se devait de protéger la majorité de son temps faisait partit de la famille Halliwell, connu de toute la ville et de pas mal de personnes que ce soit des sorciers,des démons, des créatures du monde souterrain ou d'un monde qui n'est pas morbides et même les mortels connaissaient de noms ou bien même de vue cette famille si célèbre dans San Francisco qui est une grande ville certes mais pas la plus grande au monde. Comment est-ce qu'elle allait faire si son protégé faisait partit de la même famille que Amber qui était la nouvelle petite amie de Noah depuis déjà pas mal d'années et si en plus de cela ses deux êtres vont se marier.Elle le regardait dans les yeux mais n'arrivait pas à garder assez longtemps son regard plongé dans le sien car elle sentait les larmes lui montait et elle ne voulais pas montrer qu'elle était toujours aussi faible, en réalité elle savait que ce n'était pas de sa faute mais de voir qu'il était avec Amber c'est comme si elle était possédé et qu'elle souhaité lui faire comprendre que si ça famille n'avait pas tenter de la tuer et n'avait pas réussit ils seraient encore tous les deux ensemble.


- "Je suis revenu depuis quelques semaines mais pas plus d'un mois dans les premiers jours je suis passé chez toi te voir et j'ai vu Amber qui m'a parler de vous deux après ça j'ai arrêter de chercher à te contacter. Mon protégé fait malheureusement partit de la famille de ta futur femme même si c'est un honneur de servir la famille Halliwell."


Elle avait essayer de garder son regard planté dans le sien pour lui avouer et lui racontait tout cela mais c'est comme si elle voyait de plus en plus trouble, les larmes montaient et elle se sentait de moins en moins la force de les retenir. Elle baissa pour la énième fois sans doute la tête et les larmes eurent enfin la possibilité de couler, de rentrer en contact avec la douce peau de leur propriétaire, d'humidifié les joues de la jeune sorcière revenue en tant qu'être de lumière.

Lorsqu'il avait rencontré Liberty, elle lui avait semblé être pareil à un petit oisillon, ne serait ce par son physique. La jeune femme était tout ce qu'il y avait de plus séduisant, et, d'ailleurs, du temps où ils étaient ensembles, il ne cessait de lui demander ce qu'il avait bien fait pour la mériter, elle, elle qui était si magnifique, elle qui était parfaite, alors que jusque là, le jeune homme n'avait jamais obtenu de la vie que des croches pattes en bonnes et dues formes, des croches pattes violents, répétés et enchaînés les uns aux autres. Il savait la chance qu'il avait de l'avoir dans ses bras, alors qu'elle aurait pu choisir des tas d'autres jeunes hommes, tout aussi séduisants que lui, des jeunes hommes avec qui elle n'aurait pas été obligée de vivre une histoire d'amour en secret. Le jeune homme savait que les beaux partis se bousculaient au portillon, et il savait aussi que le père de celle qui était sa petite amie était mille fois plus enclin à les laisser eux fréquenter sa fille plutôt que lui. Noah se disait sans doute qu'il comprendrait peut être mieux tout cela plus tard, lorsque lui aussi serait père. Et, pour ne rien vous cacher, bien évidemment, lorsqu'il songeait de la sorte, il se disait qu'il aurait des enfants avec Liberty et nulle autre jeune femme. Il était tout simplement impensable pour lui de se dire qu'il ferait sa vie avec une autre que Liberty, et pourtant, c'était ce qui se passait aujourd'hui. La vie allait et venait avec son lot d'erreurs et de surprises, avec son lot de douleurs et de pleurs surtout, et de ce côté là, merci bien, mais le jeune homme n'avait pas été oublié. Liberty avait tout pour elle, la grâce, la beauté, l'intelligence, la popularité, mais il avait fallu qu'elle soit tuée. Qu'il était bien injuste que tout ceci se finisse de la sorte pour elle, sur une note si tragique, alors même qu'il y avait encore tant de choses qu'elle n'avait pas eu le temps de vivre, tant de sentiments qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'éprouver. C'était dur, injuste, quelque chose qui vous faisait haïr la vie et son mode de fonctionnement.

Noah connaissait Liberty, savait comment celle-ci fonctionnait, et à cet instant précis, il savait qu'elle voulait absolument soutenir son regard pour lui prouver qu'elle était une jeune femme forte et non pas une petite fille à protéger, qu'elle était capable elle aussi d'endurer le poids de la vie et des événements sur ses épaules, qu'elle ne flanchait pas, qu'elle était faîte de chaire et de sang comme tous et non pas de sucre ou encore de porcelaine, qu'elle ne menaçait donc pas de s'effondrer au sol dans la seconde qui suit, et ce au moindre choc. Mais elle n'y parvenait pas, parce qu'elle était blessée, quoi qu'elle en dise, et rien que pour ça, Noah se sentait le dernier des minables, le dernier des crétins et des imbéciles. Pour une fois dans sa vie, il se sentait ressembler à son frère, et croyez le, ce n'était pas du tout, loin de là même, la sensation la plus agréable qui soit. Et les mots de Liberty faisaient tous sauf arranger cela. Elle avait donc voulu le voir, lui, dès son retour, elle avait voulu le voir en premier, sans nul doute, peut être même avant de voir son père, ce qui était logique. Le père de Liberty avait un certain âge, il risquait de faire une attaque si soudain il voyait sa petite fille chérie revenir à la vie, surtout après l'avoir vu couverte de sang et livide, surtout après avoir senti sa petite main froide comma la pierre dans la sienne. Et il avait fallu que Liberty tombe sur Amber. Il comprenait parfaitement pourquoi cela l'avait refroidi, mais il s'en voulait tellement. Surtout que sa fiancée ne lui en avait rien dit, sans doute pour le préserver. Sur le coup, il ne savait pas bien s'il devait lui en vouloir ou plutôt lui dire merci. Et puis, il y avait ce mot, ce mot, « malheureusement », qui faisait bien transparaitre la douleur et le désarroi de Liberty. Noah ferait tout pour empêcher cela, mais il savait qu'il n'y avait rien à faire, si ce n'est prouver à Liberty qu'il tenait à elle. Lorsqu'elle baissa de nouveau la tête, il vit le corps frêle de Liberty être quelque peu secoué de sanglots. Cela en fut trop.

« Pretty Girl ... »

Le jeune homme réduisit de nouveau à néant l'espace qui les séparait et la prit d'autorité dans ses bras. Peut être allait-elle se débattre, peut être allait-elle le repousser, mais quoi qu'il en était, lui continuerait à vouloir la consoler, lui dire qu'il était là, lui faire comprendre que malgré tout ce qu'elle pouvait probablement penser, elle ne l'avait pas perdu et ne le perdrait jamais, parce qu'il serait toujours là pour elle et qu'elle aurait toujours sa place attitrée dans son coeur. Le surnom qu'il lui donnait était revenu tout seul, sans que le jeune homme n'aille le chercher dans tout ce qui constituait leurs souvenirs communs à tous deux. Il était venu, naturellement, et le jeune homme ne regrettait pas un seul instant son retour.

« Je suis tellement désolé, tellement ... »

Certes je suis bien consciente que cette foutue comparaison entre Noah et Liberty et le célèbre couple de Roméo Montaigu et Juliette Capulet vous prend la tête mais ce couple est le plus représentatif pour nos deux jeunes sorciers. L'histoire est si l'on peut dire presque la même, il ne se passe pas la même chose cela va de soit mais au fond la mort d'un membre de deux familles arrive à un moment donner. Mais la réconciliation des familles ne se fait pas voilà toute la différence. Pourquoi justement pour une fois malgré le fait que l'histoire de ses deux familles si connus du monde leur familles ne se réconcilient pas pour l'amour de leur enfant, pour leur vie? Pourquoi ne pas faire un effort de compréhension, de se mettre à leur place et de comprendre ce qu'il endure de les voir se déchirer entre eux et de ne pas pouvoir s'aimer comme ils le souhaiteraient. Si il y avait bien une chose de regrettable pour la belle brune c'était d'avoir espérait que tout redevienne comme avant et pourtant là haut elle avait apprit qu'il était avec elle, enfin cela n'était que des rumeurs puisque après tout quand il s'agit d'un des membres de la famille Halliwell en haut les fondateurs s'enflamme un peu trop vite et se dépêcher de trouver un prétexte pour leur empêcher de vivre un amour tranquille. Cela n'aurait pas été une mauvaise chose pour notre jeune Liberty mais bon elle n'avait pas eut le temps de s'attarder plus longtemps sur la question de la Halliwell.


Mais elle venait tout de même de mentir un peu à son ex petite amie en lui disant qu'en haut il était au courant de tout , oui les fondateurs se doivent d'épier quelques peu le monde d'en bas mais ce n'est pas permanent, ils ne vont pas vous regarder quand vous êtes tranquillement avec votre femme ou votre mari pendant vos ébats ou encore vous regarder faire la cuisine. Ses personnes là ce préoccupent de vous quand ils se doivent de le faire, c'est à dire quand une personne est en danger et ils font tout pour vous envoyer de l'"aide ou du moins faire en sorte que rien de grave ne vous arrivera. Ce ne sont pas des fouineurs comme on pense qu'ils le sont. Tellement de rumeurs et de sottises sont dites là dessus que l'on ne sais plus qui croire et qui ne pas croire mais surtout où donner la tête. Elle savais pertinemment que malgré son retour elle ne pourrait pas se remettre en couple avec lui, cela faisait apparemment maintenant quelques années qu'ils sortaient ensemble cette fameuse Amber et notre jeune Noah, elle n'allait pas venir juste pour tout casser et mettre le désordre dans leur histoire d'amour. Elle n'allait pas faire ce que certains avaient tenter de faire et avait fait pour son propre couple. Elle n'était pas dans un bon état là, elle se sentait mal à l'aise vis à vis du sorcier qui se trouvait près d'elle et qui tenter comme il le pouvais de s'excuser et de se faire comprendre. Le visage baissé vers le sol , son regard dirigé au même endroit, c'était comme si quelques chose l'empêcher de remonter son regard vers le blondinet et pourtant elle mourrait d'envie de le regarder.


Ce surnom qu'il lui avait tant de fois donner et qu'elle accepter de porter après tout ce n'était pas méchant c'était un surnom affectif donné par un petit ami à sa compagne. Mais bon c'était le passé mais apparemment il n'était pas décidé à l'appeller autrement. Elle avait une envie folle de partir en courant et de se réfugier dans un coin où elle s'accroupierait certainement seule, les larmes coulant encore et encore sur ses joues inlassablement. Mais elle n'avait pas la force de parler. Mais alors qu'elle s'imaginait justement en train de faire cela elle ne se rendit même pas compte que le jeune homme s'était approché petit à petit d'elle et qu'il venait de la prendre dans ses bras. Que faire? Justement se débattre et lui dire de la lâcher, mais contre lui elle n'avait certainement pas la moindre chance de se libérer de son étreinte. Elle tentait toujours en vain de retenir les larmes pour qu'elles ne coulent pas mais rien à y faire, elle tenta de sortir quand même des bras du jeune homme au départ mais fatiguée par tout cela, elle cessa rapidement et tomba dans ses bras.


- " J..je regrette...d'être...revenue...J...veux repartir..."

On ne se trompait pas en disant que l'amour était la plus belle chose qui puisse exister au monde, mais aussi la plus dangereuse, la plus mortelle. Menacez l'amour d'une personne et vous tiendrez les deux êtres dans votre main, tous les deux vous mangeront dans cette même main. L'amour était la faiblesse principale de l'homme : lorsque vous aimiez, vous vous retrouviez à la merci du premier qui réussirait à menacer de mort l'être à qui vous aviez donné votre coeur, l'être pour qui votre coeur battait. Lorsque vous aimiez, vous vous retrouviez déboussolé et perdu comme jamais sitôt que la vie quittait votre aimé(e). C'était quelque chose parfois dur à concevoir lorsque l'on n'aimait pas, ou que l'on aimait plus, lorsque l'amour nous avait brisé le coeur et coupé les ailes. Mais au final, c'était la vérité : ange à qui l'amour avait donné des ailes, vous chutiez lourdement une fois que cet amour n'était plus, comme si on vous les avait coupé, d'un coup sec. Bien sûr, le sang avait eu le temps de couler, et il aurait tâché vos si belles plumes si seulement vous portiez encore vos ailes. La plus douloureuse des souffrances, c'était lorsque l'on vous avait arraché votre amour, sans même laisser supposer que cela allait arriver. Vous ne réalisiez pas, vous réalisiez trop tard, lorsqu'il n'y avait plus rien à faire et que la vie avait quitté ce corps que vous teniez pourtant fermement dans vos bras. La chaleur suivait, et vous vous retrouviez accroché à un mort bientôt froid comme le marbre. Liberty lui avait été arraché, et sur le moment, le jeune homme n'avait plus senti son coeur battre, il n'avait même plus senti son coeur. Il avait simplement eu la sensation d'avoir une plaie béante et géante en lieu et place de son coeur, et cela lui enserrait toute la poitrine. On aurait pu lui arracher le coeur, réellement, que cela aurait été la même chose pour lui. Se relever avait été dur par la suite, surtout parce qu'il savait que si Liberty n'était pas tombée amoureuse de lui, elle aurait eu la vie sauve et aurait pu avoir son diplôme de fin de lycée, comme elle le souhaitait tant. Elle aurait pu rencontrer un bel homme, issu ou non du même monde qu'elle, un homme qu'elle aurait épousé et à qui elle aurait donné des enfants en temps voulu. Mais Noah l'avait privée de tout cela, et de ça, il ne se pardonnerait jamais.

Il la sentit se débattre, alors qu'il la tenait fermement plaquée contre lui, et cela lui enserra la poitrine. Il ne l'avait jamais connue comme ça, elle n'avait jamais agi de la sorte, et, encore une fois, tout ceci était de sa faute, à lui et à lui seul. Il était plus fort qu'elle, nettement plus fort même, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir du mal à retenir la jeune femme. Il pouvait, bien sûr, mais il refusait de la forcer à faire ce qu'elle ne désirait pas, il refusait d'employer toute sa force contre elle, elle qu'il aimait encore tant ... Et les mots de Liberty finirent de lui briser le coeur. Il éprouvait de nouveau cette sensation qui l'avait saisie pendant tout le temps qu'avait duré son deuil. Il refusait de s'avouer vaincu, il refusait de la laisser partir, mais dans le même temps, il refusait de l'obliger à faire comme lui désirait, il refusait de causer sa perte, encore une fois. Il comprenait ce qu'elle ressentait, parce qu'après tout, il l'aimait encore, et il savait qu'il n'y avait pas pire douleur que celle causée par l'amour. Il raffermit son étreinte, enfouissant son nez dans le chevelure de Liberty, alors que l'odeur du shampooing de la jeune femme le submergea. Fermant les yeux, il sentit sa gorge serrée alors qu'il tenta de parler, alors que dans le même temps, une larme silencieuse coulait sur sa joue.

« Pardonnes moi ... Pardonnes moi ou ... Mais pars pas, pas à cause de moi, pas encore une fois ... »

Leur histoire avait été tout ce qu'il y avait de plus épique, et Noah en avait toujours été fier. Sans avoir la prétention de se comparer à tous ces grands amoureux qui faisaient chavirer le coeur de toutes ces demoiselles depuis des décennies, tels que Marc Antoine, Romeo, Robin des Bois ou encore Tristan, et, plus récemment Jack Dawson, il savait qu'il avait une chance donnée à peu de vivre. Il aimait, d'un amour passionné, passionnel, d'un amour retourné et partagé surtout. A cette époque, alors qu'ils étaient encore tous les deux ensembles, vivants, fous amoureux l'un de l'autre, le jeune homme n'avait pas encore compris, il n'avait pas été cherché plus loin, s'était contenté d'être heureux de connaître comme tous ces grands hommes connus un amour puissant, qui faisait tant d'envieux qu'ils devaient tous les deux vivre cachés, par peur que cela ne plaise pas et qu'on le leur fasse payer, ce qui avait d'ailleurs fini par être le cas, sans que tout ceci ne soit un seul instant voulu ou bien encore désiré par l'un d'entre eux. En réalité, ce ne fut qu'en tenant serrée tout contre lui Liberty, qui partait peu à peu pour l'autre monde, celui dont on ne revient normalement pas, le laissant seul et désemparé sur cette terre, que Noah avait compris : Marc Antoine, Romeo, Robin, Tristan, Jack', tous avaient certes connu un amour des plus puissants, mais tous avaient perdu leur belle : Cléopâtre s'était donnée la mort en se faisant mordre par un serpent, Juliette s'était tuée d'un coup de dague, Marianne avait été tuée d'une flèche, Yseult était morte de chagrin. Parfois, ils étaient morts avant elle, comme c'était par exemple le cas de Romeo ou de Tristan, d'autres fois, ils avaient dû survivre sans elles, comme c'était le cas pour Robin. Jack, quand a lui, avait donné sa vie pour sauver celle qu'il aimait, et Noah avait pendant longtemps refusé de regarder le film Titanic parce qu'il lui rappelait trop de similitudes entre Liberty et lui.

Il avait énormément souffert lorsque Liberty était partie, parce que c'était de sa faute, aucune autre possibilité ne pouvait être envisagée. Et pendant longtemps, il s'était demandé à quoi bon survivre, pourquoi rester encore plus longtemps sur cette terre, alors que l'on n'était plus qu'une âme en peine, errant de ci de là. Lorsque vous aviez un trou énorme en plein coeur, chaque battement de votre palpitant vous faisait souffrir, parce qu'il vous manquait votre chère et tendre, parce que vous, vous vous saviez en vie alors qu'elle, elle vous avait quitté, vous et le monde des vivants, pour s'en aller au delà, dans l'au delà. Il entendait Liberty exprimer à voix haute les mêmes questions que lui s'était posée plusieurs années auparavant : pourquoi rester alors que l'on n'a que de la haine au coeur, avec une infinie tristesse aussi ? Pourquoi se battre pour reprendre pied et recommencer à vivre alors que l'on souhaitait juste mourir, mais pas avant de s'être débarrassé de tout ce que l'on avait sur le coeur vis à vis de la famille de notre aimée, vis à vis de notre propre famille aussi. Noah décida de jouer la carte ultime, en tentant la tactique visant à faire appel aux sentiments qu'avait encore Liberty pour lui. Il s'écarta un peu d'elle, la gardant cependant toujours dans ses bras, puis il plongea son regard dans le sien, parce qu'il savait que c'était là le meilleur moyen de communier leurs âmes à tous deux.

« Le futur s'annonce sombre Liberty, et ... Et j'ai besoin de toi, besoin de savoir que tu vas aider des gens qui ont besoin de toi, besoin aussi de savoir que tu seras toujours là si j'ai besoin, un jour, de ... De toi ?
Ta mort était injuste et cruelle, tu en conviendras comme moi, mais je sais que tu ne voudrais pas non plus voir certaines personnes tomber, tout ça parce qu'elles ne t'auront pas eu toi pour les guider et les secourir ... »