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Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE]

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Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Vide
MessageSujet: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeMer 6 Oct - 16:39

La pire semaine de sa vie. Après avoir passé les premiers jours à se lamenter et à pleurer sa sœur, une bonne chose était survenue dans son malheur : l’apparition d’une fée qui changea son existence au sens propre du terme. Adam avait perdu un pouvoir, mais il s’était enveloppé dans une sorte d’aura féerique (et c’est le cas de le dire), qui semblait le protéger de la misère et de la déprime. Enfin c’est ce qu’elle faisait, si quelques autres évènements n’avaient pas décidé de l’abattre davantage. Le fleuriste recevait tout d’abord moins de clients. Soit. Pourtant, depuis l’enchantement de la fée, il avait une main verte plus exceptionnelle qu’avant ! Il réussissait la majorité de ses concoctions, ses enchantements sur ses plantes les rendaient tout particulièrement magnifiques ! Beaucoup de personnes s’arrêtaient devant la vitrine principale pour regarder et rentraient acheter. Mais certains jours, il n’y avait personne. Ou bien des gens rentraient mais ressortaient tous en même temps, comme si le gérant avait s’était soudainement revêtu d’un masque de mort vivant. Parfois, il avait l’impression que sa simple présence importunait des êtres. C’était profondément vexant, et l’homme se demandait ce qui pouvait bien clocher. Et ses amis, n’en parlons pas ! Depuis quelques temps ils l’évitaient. Pire encore, l’un d’eux l’avait même insulté ! Mais qu’est-ce que l’homme avait bien pu faire pour mériter ça ? Heureusement que son être de lumière n’avait pas été victime de cette folie. Du moins, pas encore. Heureusement aussi que la fée qui venait régulièrement le voir dissimulait son existence aux yeux de tous, c’est pour cette raison qu’elle n’avait rien aussi. Il savait que tous ces évènements sacrément ennuyants et désespérants étaient du à une seule et même faute. Il connaissait même l’apparence de celui qui était derrière tout ça. Bien sûr qu’il le connaissait puisque lorsqu’il était là, Adam ne pouvait pas s’empêcher de le dévorer des yeux. C’était plus fort que lui. Bien sûr que non, il ne pouvait pas tomber amoureux d’un type aussi méchant ! C’est juste que… qu’il n’a même pas l’occasion de réfléchir autant lorsqu’il le voit, c’est comme un piège moral qui le rend terriblement impuissant. Déjà qu’il ne l’est pas beaucoup à la normale… Mais Adam n’a pas dit son dernier mot ! Il a décidé, en l’honneur de sa sœur, de ne pas laisser tomber. Et il va lutter contre cette nouvelle menace ! Le super héros Adam va s’en sortir ! Comment ? Excellente question. En se terrant dans sa serre et en n’y sortant plus, même pour rentrer chez lui. Bonne idée, non ? Ainsi, il pourrait se cacher entre ses rayons de plantes magiques et à moitié dangereuses pour certaines. Non. Non Adam tu es fort, tu es courageux. Non Adam, tu n’iras pas te vautrer dans ton petit cocon avant d’avoir pris les choses en main, comme un homme ! Ce sont à peu près les belles paroles de la fée lorsqu’il lui demanda si elle pouvait l’aider à s’en sortir. Bon, notre sorcier avait changé, après tout. Il était peut-être devenu plus fort moralement ! Il accepta cette vaillante mission que d’arrêter d’essayer de comprendre pourquoi ce type lui en voulait, mais plutôt d’essayer de l’arrêter. De toute manière il devait absolument le stopper parce qu’il allait finir par se pendre sinon ! Quoique… la particularité d’Adam, et c’était peut-être une joie de vivre pour Bradley, c’est que le sorcier était trop stupide, trop attaché à la vie pour songer au suicide. « Eh bah pour la peine, je ne me tuerais pas ! » Voilà, c’était tout à fait ça.

Il se mit à concocter toute sorte d’enchantements. Il commença par ensorceler sa fleur préférée. L’homme portait toujours dans sa chemise quelques graines séchées et quelques pétales séchées également de cette fleur, qui lui servir à guérir des maux de tête ou de ventre lorsqu’elles étaient avalées. Sur le comptoir de sa boutique, il y en avait également une splendide et grande dans un vase, ruisselante de beauté, et dont les pétales noircissaient à l’approche d’un sang maléfique. Une des premières inventions de l’homme et qui lui servait en ce moment à repérer Bradley. Bref revenons en à ce premier enchantement. Il l’avait porté fièrement mais s’était très vite rendu compte que quelque chose n’allait pas lorsque la fleur fana au bout d’une heure seulement. À refaire donc. L’homme avait alors tenté la chose avec des breuvages. Il en fit trois exactement. Si seulement il avait plus de précision sur les pouvoirs maléfiques de ce type, ça irait mieux. Histoire de ne pas être ridicule, il essayait toutes ses concoctions. L’une lui donna une immense diarrhée qui dura la journée, la deuxième était tellement infecte qu’il dut la vomir, et la troisième… rendit ses parties intimes bleues durant trois heures. L’homme avait eu un peu peur que cet effet soit définitif. Toutes sortes de choses ridicules lui arrivaient lorsqu’il se livrait à ses expériences. Mais les résultats finissaient toujours par être concluant. Et il pensa avoir mis la main sur la solution miracle. Une fleur de lys qu’il réussit à enchanter. Pendant des jours il avait fait pousser cette graine avec un arrosage très spéciale à base de breuvages magiques. Ce travail dura un mois, où il réussit enfin à cueillir son magnifique emblème. Ce genre de fleurs avait une durée de vie plus que supérieure grâce aux soins de l’homme. Avec ça, il était persuadé que ses ennuis se finiront pendant un bout de temps ! Cela dit, il ne pouvait pas se contenter d’attendre. Non, il fallait qu’il aille directement voir Bradley. Il fallait qu’il lui montre qu’il était un homme et que cette créature maléfique devait retourner en enfer ! La justice reprenait toujours le dessus ! Adam ne savait pas vraiment ce qu’il lui ferait, une fois en face. Mais il songeait simplement à lui faire comprendre que Bradley n’avait plus aucune influence sur lui. Peut-être que ça fera partir ce dernier, enfin ! Avec cette belle résolution en tête, et surtout extrêmement fier d’avoir trouvé le courage, il sortit de chez lui et profita que sa boutique soit fermée pour se mettre à la recherche de Bradley. Quoiqu’avant, il allait passer au cimetière… Il y allait tous les jours, et il parlait à sa sœur. Plutôt il murmurait, parce qu’il savait que le cimetière était hanté par un drôle de nécromancien. Adam le connaissait, et il avait un pacte avec lui. Otthran ne touchait pas au corps de sa sœur et en échange, le sorcier lui fournissait plusieurs informations sur les plantes ainsi que des plantes elles même. C’était juste et il savait que le vampire avait une parole. Cependant il n’avait pas envie non plus que l’autre entende toutes ses faiblesses.

« Salut ma belle. » murmura-t-il en déposant de magnifiques orchidées – les fleurs préférées d’Aliya – sur sa tombe, « Tu me manque toujours autant, mais aujourd’hui, je crois que je me sens un peu mieux. »
Il afficha un petit sourire timide, s’assit, puis commença à parler durant une bonne heure.
« Je crois que j’ai trouvé comment me tirer d’affaire à propos de cette créature. » fit-il au bout d’un moment, « Si tu avais vu comme j’ai bossé dessus… ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant remis dans l’alchimie. J’ai senti le cramé durant toute la soirée. Enfin bref, il ne m’aura plus. Il ne pourra plus rien me faire. J’ai bien dosé sur le lin, et j’ai réussi à me procurer du millepertuis. Mais je crois que j’ai trouvé l’ingrédient principal. C’est l’huile de chardon que j’ai mis dans l’arrosage qui est censé repousser les esprits malveillants du mien. J’espère que ça va marcher… Sinon ton frère va se mettre en danger pour rien. »
Parce qu’il ne faisait aucun doute pour lui que Bradley était une créature dangereuse qui pouvait lui ôter la vie. Adam finit par conclure en se levant. « Je voulais trouver une excuse pour ne pas aller à sa recherche en venant ici mais… Je dois y aller. Sinon il va pas me lâcher. Je ne regrette pas d’avoir apporté mon aide à cette sorcière qui voulait se débarrasser de lui mais j’aurais peut-être du le faire de manière plus discrète… L’important, c’est qu’elle ait réussi à se débarrasser de lui, non ? Je t’embrasse Aliya. J’ai demandé à la créature du cimetière de m’apporter un peu d’aide. Et monsieur Eos m’a dit que l’un de ses.. euh… cadavres, l’avait vu dans le parc… Je reviendrais demain, tu me manque… »

Puis il quitta le cimetière le cœur gros mais rempli d’une très jolie détermination, quoiqu’un peu fragile sur les bords. Il poussa la petite porte de bois pour pénétrer dans le parc. Il y avait du monde, donc s’il trouvait la personne qu’il cherchait, il était au moins sûr de ne pas se prendre une boule de feu en plein ventre. C’est qu’Adam ne connaissait pas grand-chose sur Bradley, et peut-être que ce dernier avait des talents encore plus offensifs que ceux qu’il a daigné montrer jusqu’à présent… Le sorcier finit par l’apercevoir, non loin d’un couple qui se disputait. Ben voyons. Adam ne pouvait pas le laisser faire, il allait briser cet amour ! Non ! Voilà quelque chose qui donnait assez d’inconscience… non pardon de courage à notre héroïque alchimiste. Ce dernier mit une main dans sa poche et caressa la fleur de lys d’une manière nerveuse. Pourvu que ça fonctionne. Il s’interposa directement entre le regard de Bradley et ce couple, espérant que sa fleur intercepte les mauvaises ondes.

« Arrêtez… » Non Adam, il faut le tutoyer, c’est un sale type ! « Arrête ça, ils finiront par se retrouver de toute manière ! »

Ouh mais quelle folle réplique bien envoyée petit Adam ! L’homme serrait légèrement sa fleur et regardait Bradley d’une manière déterminée. En fait il avait légèrement peur. S’il était moins stressé, peut-être qu’il aurait poussé Bradley. Mais tandis que sa main libre se serrait légèrement parce qu’il espérait ne pas perdre la face, l’homme continuait de fixer la créature en avalant péniblement sa salive.

« Il faut qu’on parle toi et moi. Je ne te laisserai plus me pourrir la vie ! »

Oui c’est ça, lance lui des piques et après Adam lui sautera dessus et le mordra comme un sauvage et en criant « youkoulélé ! »


Dernière édition par Adam T. Mayne le Jeu 7 Oct - 0:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeMer 6 Oct - 18:41

Bradley était un pur chieur. Il s'était trouvé une victime, une petite pédale qui dirigeait un magasin de fleurs. Alors qu'il s'acharnait sur une pauvre sorcière, il avait lu en elle, du moins dans ses sentiments, qu'elle commençait à résister. Il apprit alors que cette folle d'Adam, c'était son prénom, lui avait concocté un remède pour lui permettre de se défendre. Ou tout du moins, il espérait trouver quelque chose pour le contrer, Bradley lui souhaitait bien du courage. Quoiqu'il en était, l'ex Cupidon s'était méticuleusement attaqué à la vie du sorcier, ayant foutu un énorme bordel dans ses relations. Son magasin se retrouvait déserté, ses amis s'éloignaient, bref cela faisait jouir Bradley à un tel point qu'il ne pouvait s'empêcher de le harceler, continuant de l'emmerder, juste pour le plaisir. Et puis, il ne pensait pas une seule seconde que l'homme allait le pourchasser...

Pauvre petit con.

Comme à son habitude, le Cupidon avait décidé de ruiner les quelques couples qu'il croisait chaque jour. Il jeta son dévolu à deux amoureux dans un parc, un homme en costard, ainsi qu'une femme en robe légère, un peu nymphomane sur les bords... Le garçon allait utiliser toutes capacités pour détruire ce qu'il restait d'amour entre eux. En analysant les sentiments des deux gens il comprit deux choses. Une, le mec pensait que sa copine le trompait. De deux, elle le soupçonnait d'être avec elle pour l'argent. Bref, c'était un début superbe. Bradley s'infiltra dans l'esprit de l'homme afin d'y imposer son don.

Josh. Elle ne t'aime pas. Tu sais quoi ? Elle couche avec ton meilleur ami. C'est une conne, elle ne te mérite pas.


Je le savais ! Tu couche avec lui salope !

Quoi ? Mais qu'est ce que tu me raconte ?


Edwige... Seul l'argent compte pour lui. Tu ne vois pas comme il est vénal ? Regarde le dans les yeux, une lueur d'intérêt y brille...


Et toi alors ! J'savais que tu étais avec moi pour la thune ! Tu sais quoi ? Toi et moi c'est fini !

Parfait. Cela marchait toujours aussi bien. Alors qu'il allait porter le coup final, augmentant la colère de chacun d'eux, les poussant à se frapper, il du s'arrêter... La petite folasse du magasin se trouvait devant lui. Il du se contrôler pour ne pas éclater de rire. Le pauvre homme tenait une fleur, qu'il tendait devant lui, comme s'il s'agissait d'une arme... Bradley pencha la tête sur le côté, comme s'il étudiait le type. Puis, d'un seul coup, hurla, d'une voix démoniaque.

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Puis, n'y tenant plus, il fixa le mec et ricana. Comme si une simple fleur allait le vaincre. Comme si elle allait lui faire du mal... Bref, le Cupidon se rapprocha de l'homme, à pas de velours, laissant le coupe continuer de s'engueuler. Il avançait doucement, sans cesser de quitter le regard d'Adam, ondulant avec grâce sur le peu de distance qui les séparaient à présent.

Je me fiche d'eux. C'est toi qui m'intéresse.

Bradley était à présent à seulement un mètre du type qui espérait le contredire. Il se rapprocha encore, distant d'une dizaine de centimètres. Maintenant, leurs bouches n'étaient plus qu'à quelques centimètres, il pouvait sentir le souffle d'Adam sur ses lèvres. Son charme agissait, il savait que l'homme ne pouvait pas se reculer, et cela lui faisait beaucoup d'effet. Savoir qu'il avait le contrôle sur les autres, exercer sa pression magique, c'était kiffant...

Parlons alors. Tu aimerais un plan cul c'est ça ? Quand tu veux mon chou. T'es trop craquant. Bradley lui prit la fleur et la sentit. C'est pour moi ? Merci bien. Je n'ai pas de cadeau moi. Ah si. Le Cupidon pressa ses lèvres contre celles d'Adam, et l'embrassa, comme jamais l'homme n'avait été embrassé. On parle de quoi alors ?
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeMer 6 Oct - 19:18

[La fleur était dans sa poche, Adam n'est pas con non plus :O ]

Cette fleur de lys dans sa poche semblait soit fonctionner un peu trop, soit pas du tout. Mais Adam n’était pas stupide pour croire à la comédie de ce sale type. À dire vrai, il ne saurait si la fleur fonctionne qu’en fonction de ce qu’il ressentirait. S’il se retrouverait encore impuissant, alors l’enchantement aura été un échec. Mais s’il sentait qu’il gardait toutes ses facultés mentales, alors il pourra se réjouir intérieurement. Caressant toujours les pétales avec la main dans sa poche, l’homme fixa d’un regard presque sévère son interlocuteur. Il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil triste vers ce couple qui se disputait. Il voulait courir vers eux, il voulait les aider, leur dire de se réconcilier et que ce n’était pas de leur faute ! Mais il ne pouvait pas, parce qu’il savait que Bradley en remettrait une couche et le tournerait en ridicule. Sauf si la fleur faisait son effet. Adam tenta de rester impassible lorsque l’autre se calma. Il le regarda s’approcher et ne put s’empêcher de faire un pas en arrière. À quoi il jouait ? L’homme commençait à perdre son courage et à se demander s’il ne ferait pas mieux de partir. Il continuait de fixer Bradley mais il déglutit lorsque son ennemi s’approcha davantage. Avec tant de lenteur… Ce maléfique prenait cette confrontation comme un jeu ! L’homme regrettait tellement d’être aussi faible physiquement… Il sentait une sorte d’angoisse le prendre et serra sa fleur plus fort encore.

« C'est toi qui m'intéresse. »
« C’est ça… » souffla Adam de la manière la plus cinglante qu’il put.

L’autre se rapprochait toujours, et le fleuriste s’était mis à prier pour qu’il s’arrête. Il commençait à perdre le contrôle de ses membres et se rendit compte de cette horrible fatalité : son enchantement ne fonctionnait pas. Vite, il fallait se sortir de là ! Il ne fallait pas laisser Bradley prendre le contrôle de ses émotions ! Afin de se tirer d’affaire, Adam se concentra sur ce qui avait bien pu échouer dans son sortilège. L’huile manquait peut-être de quelque chose ? Ou bien avait-il oublié un ingrédient… Peut-être aurait-il du rajouter le charbon, ou même une branche de mûrier blanc pour accentuer quelques effets négatifs. Ou peut-être que… peut-être… Sa concentration se faisait de plus en plus difficile et le visage de son interlocuteur était tellement proche. Les sourcils à moitié froncés, Adam était complètement tétanisé. Il avala péniblement sa salive et sortit sa main de sa poche en se maudissant d’avoir échoué. Il lui fallait résister de lui-même, il fallait qu’il s’en sorte il devait faire quelque chose ! l’autre était si près… il lui suffisait juste de lever la main, de le frapper ! Il lui suffisait de l’insulter même si le marchand n’en avait pas l’habitude. De lui dire que ça ne faisait aucun effet mais.. c’était totalement faux. La respiration du botaniste s’accéléra soudainement, c’était comme une immense pression qui s’abattait sur lui. Il ne faisait même plus attention au couple qui se disputait, il ne les entendait plus. Il fixait Bradley d’un air désespéré mais avec encore un peu de courage. Non, il ne l’a pas encore totalement eu, Adam avait un reste d’espoir et de ténacité en lui, il ne pouvait pas le laisser le posséder totalement ! Lorsque le maléfique ouvrit la bouche, le fleuriste se sentit défaillir. Jamais personne ne lui avait parlé ainsi, et il le détestait. Il fallait qu’il se concentre sur quelque chose mais c’était tellement dur… il dévorait Bradley des yeux, il ne pouvait pas s’en empêcher. Lui qui était hétéro sexuel, il trouvait ce type tellement fabuleux, si physique, si bien formé, si beau… Le visage tellement attirant et le corps désirable. Adam ouvrit la bouche pour répondre mais il n’y parvint pas. Aucun son ne sortait. Il voulait lui demander d’arrêter mais n’y arrivait pas. Il savait que tout était magique, il savait qu’il devait résister et que tout ce qu’il ressentait, c’était faux. C’est pourquoi il se sentait terriblement pris au piège parce qu’il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir à la fois une profonde aversion, mais aussi un terrible désir envers cet homme. Il en aurait pleuré tellement il avait horreur de ça. Il priait intérieurement pour que l’une de ses connaissances intervienne. Son être de lumière ! Mais Adam n’était pas officiellement en danger, et il ne parvenait pas à appeler Chris. Il en mourrait d’envie mais… l’influence de Bradley l’en empêchait. Il déglutit de nouveau, ne parvenant pas à décrocher son regard de ce séducteur. Il tentait de se répéter qu’il n’était pas attiré et tentait d’infliger à son esprit des images de femmes. Mais son cœur battait la chamade, peut-être si fort que Bradley devait l’entendre lui aussi ! Il lui martelait la poitrine et Adam en avait presque mal.

Puis vint le geste fatal. Là, il se sentit encore plus défaillir. Il était en train de recevoir un baiser de celui qu’il voulait voir disparaître ! D’un démon. D’une créature terriblement maléfique et dangereuse. Adam avait encore échoué, mais il ne cessait d’espérer qu’il ne soit pas trop tard. Ses mains et ses genoux se mirent légèrement à trembler et, pour cacher cette faiblesse, il mit les premières dans ses poches et se raidit. Il devait reculer ! Il devait… reculer… L’homme ne parvenait pas à bouger et le pire, c’est que ce baiser le plongea dans une telle chaleur que sa respiration devint plus forte. Quant à son visage, il devint plus rouge encore qu’une tomate. En l’espace de quelques secondes, Adam venait de se transformer en poivron nerveux. Le Cupidon se recula ensuite, et lui demanda de quoi ils pouvaient bien parler. L’embarras terrible d’Adam lui donna la force de baisser le regard. C’est bon ! Il avait réussi ! Il ne le regardait plus ! C’était comme un immense soulagement et une victoire petite et secrète pour lui. Un premier pas vers la liberté ? C’était vraiment pas grand-chose parce qu’il était chamboulé, mais il se rattrapait vainement à ce petit espoir pour se sortir vivant et pas trop amoché mentalement. Parce que là, s’il continuait comme ça, il n’en dormirait pas de toute la semaine. Il était presque sur le point de supplier Bradley de le laisser, alors qu’il était venu à la base pour le menacer. En plus, l’homme lui avait pris d’une manière un peu brusque sa fleur de lys. Sa fleur préférée, qui même si elle ne dégageait pas l’effet voulu, encourageait le fleuriste de sa seule présence, et le réconfortait. Mais où était passé le courage qu’il avait eu en venant ici ? Il devait penser à quelqu’un qui, s’il ou elle était là, l’aiderait. Il y avait sa sœur… il y avait Chris, puis Naline, et Amber, et d’autres encore… Adam garda les yeux rivés au sol, parce que le fait de réussir à avoir décroché son regard de cet homme lui redonnait un peu de contrôle.

« Je… » commença-t-il. C’est fou comme ses oreilles étaient brûlantes. Il s’interrompit, de peur de bredouiller et réussit dans un ultime effort à faire un nouveau pas en arrière, se concentrant un maximum sur le sol et cette magnifique fourmi qui transportait une miette de panini. « Je ne t’aime pas… v.. va t’en de ma vie… ou sinon... tu le regretteras. »
Il avait trouvé le courage de bredouiller ces mots, et de faire un autre pas en arrière. Malheureusement il était tellement mal à l’aise qu’il ne vit pas la marche et manqua de se casser la figure. L’homme se rattrapa en titubant légèrement. Il avait l’impression d’être complètement ivre… ivre de désir. Son visage était si rouge et si chaud qu’il se demandait s’il n’allait pas s’effondrer ou tomber dans les vapes. Il devait se débarrasser de Bradley ou fuir… venir ici était la pire des idées qu’il avait eu.
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeMer 6 Oct - 20:43

Qu'il était chou avec sa tête rouge... D'ailleurs même un communiste ne l'aurait pas été plus... Bref, il s'amusait à décrypter les sentiments d'Adam, apercevant un fort désir, ce qu'il pouvait amplement comprendre... Il le faisait exprès, il se serait écouté, il aurait frotter son corps contre celui de l'autre homme, mais il allait prendre son temps. Adam ne pouvait pas partir de toute façon, c'était déjà bien trop tard. Le seul moyen de s'échapper de son contrôle était que Bradley le laisse de son propre grès, ce qu'il n'allait certainement pas faire de suite... C'était si amusant, si mignon de le voir se débattre dans un océan de désir incontrôlable... Le pauvre garçon était hétéro, bien que le Cupidon ne croyait pas à ces classifications débiles, hétéro, homo... Pour lui chacun pouvait succomber à n'importe qui... Et Adam n'allait pas échapper à cette règle. Lorsqu'il baisa les yeux, simplement parce que Bradley avait décidé de laisser un peu son envoutement, ce dernier sourit de toutes ses dents. Normalement, s'il était un minimum intelligent, il en profiterait pour se défendre. Et bien non. Bradley éclata d'un fou rire énorme quand l'autre le menaça. Il n'avait jamais entendu une requête aussi ridicule et aussi peu convaincante... Ouais c'était un sorcier. Il devait avoir le pouvoir d'être exceptionnellement ridicule, ce qui conduisait ses ennemis à mourir de rire. Vicieux comme don...

Ne me brise pas le cœur... Je t'aime moi tu sais ? J'sais pas, un coup de foudre je pense. J'te fais même pas bander un minimum ? C'est la première fois qu'on me résiste autant.

Il ria, intérieurement cette fois-ci. Fallait pas qu'on croie qu'il jouait la comédie. Et même s'il était pas crédible, ce serait déjà toujours plus que le sorcier qui lui faisait face. Bref, il fit semblant de se désintéresser de lui puis lui souleva délicatement le menton avec sa main, forçant Adam à plonger ses yeux dans les siens. Bradley resta quelques minutes, sans bouger, sans ciller, continuant de regarder Adam jusqu'à plus soif. Lorsqu'il en eu marre, le Cupidon enleva sa main, étant certain qu'Adam ne bougerait pas, son contrôle avait reprit son action.

Que je parte de ma vie ? Tu parle de ce qui te sers de vie ? Mais tu n'a rien mon chou. Pas de famille, enfin, désolé pour ta sœur, c'est moche. J'aurais même pas eut le temps de me la faire.

Pauvre Adam. Bradley n'aurait pas aimé être à sa place. Qu'importe. Il ne l'était pas... Le Cupidon lui adressa un sourire chaleureux, de façade, puis se rapprocha encore un peu plus du type qui s'était écarté. Il reprit sa position initiale, caressant les cheveux de son interlocuteur d'un geste tendre. Il avança son visage et baisa sa joue.

Tu sens si bon... Je vais pas le regretter, et toi non plus. Tu as plus personne dans ta vie, laisse moi une place. Tu t'en fous que j'sois un mec. J'te baiserais pareil. Et tu sais quoi ? Tu dira pas non, et petit bonus, tu va grave kiffer... Arrete de te poser trop de questions, tu réussira rien en te cachant. Tu pourrais être doué tu sais ? Mais non, faut que tu fasse ton gamin, que tu continue à vivre comme un demeuré, seul dans un magasin de fleurs. J'trouve ça pitoyable. Et un truc. J'vois pas en quoi la vie de ces gens t'intéresse. Laisse moi faire mon boulot. Toi t'es rien. Une poussière sur mon chemin. Soit tu es cool, on passe un bon moment et tu repars sans rien dire, en marchant comme un canard, soit tu t'oppose à moi, et là tu va vraiment douiller.

Bradley acheva son discours en embrassant une nouvelle fois Adam. Ce dernier ne lui plaisait même pas, il se foutait de lui, mais il voulait le faire mariner, et le faire enrager à petit feu... Il rompit le baiser, restant à quelques centimètres du mec. Il finirait par craquer...

Embrasse moi.
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeMer 6 Oct - 21:41

Il y avait une brèche. Oui, c’est ça, une brèche. Et il pouvait s’enfuir ! Il pouvait sortir de cette situation périlleuse, il devait encore reculer, il devait trouver la force de se tourner, de ne plus avoir ce monstre en face de lui… non ! Adam releva la tête malgré lui, toujours aussi rouge et embarrassé. Non il ne voulait pas le… regarder… Il plongea ses yeux dans ceux de cet homme et se sentit de nouveau cruellement piéger. C’est comme si la pression autour de lui se resserrait de nouveau, lui ayant fait croire qu’il y avait une solution pour l’enfoncer davantage la seconde suivante… Il détestait cet homme. Il le détestait plus que tout au monde. Adam se mordit la lèvre. Non, il n’aurait pas du faire ça, c’était un tic qu’il souhaitait chasser parce qu’il ne voulait pas montrer sa nervosité à son ennemi. Enfin, pas plus qu’il ne l’avait déjà fait jusqu’à présent. Il n’arrivait même plus à se concentrer sur ce qu’il y avait autour. Il se sentait si seul qu’une boule d’angoisse serrait sa poitrine, mêlant douleur à sa respiration de plus en plus rapide. Briser le cœur de Bradley… mais à quoi il jouait ? Adam n’était pas stupide. Il savait que c’était faux mais pourtant, ces paroles eurent une étrange résonnance dans sa tête. À la fois dure et froide, il sentait là tout le cynisme et la moquerie de cet homme mais ne pouvait s’empêcher d’éprouver encore plus de gêne. Une envie de s’excuser ? Il sut qu’il plongeait davantage dans cette folie lorsqu’un brin de culpabilité s’empara de lui. L’homme aurait aimé secouer la tête et se remettre les idées en place, mais il n’y parvint que partiellement, car il ne pouvait décrocher son regard de Bradley. Il ne répondit pas, sachant que s’il disait quelque chose ce ne serait qu’un fouillis de sons pitoyable. Pire encore, il risquait de gémir, ce qu’il ne voulait absolument pas faire. Et s’il gardait le silence ? S’il tentait de rester le plus impassible qu’il pouvait, sans dire un mot, Bradley se désintéresserait alors de lui ! Mais Adam était déterminé à lui résister jusqu’au bout. Il ne voulait pas céder, pas ici, pas dans ce lieu même s’il ne savait même plus où il se trouvait. Heureusement qu’il n’avait pas choisi un endroit intime avec l’intention de le tuer, sinon c’est peut-être lui qui serait mort. Le sorcier espérait d’une manière extrêmement forte que Bradley ne l’emmène pas dans un coin moins fréquenté pour ‘aller plus loin’. Est-ce qu’Adam saura résister, ou bien est-ce qu’il le suivra comme un brave toutou ?

Il avait peur. Peur de ce que l’autre voulait faire de lui, peur de ce qu’il devenait et de tout ce qu’il ressentait sur le moment. Jamais il n’avait ressenti de choses si désagréables alors que son corps disait exactement le contraire, jamais il n’avait eu autant de désir. La main de Bradley s’échappa, c’était donc le moment de réagir ! Mais Adam ne pouvait plus rien faire. Il avait l’impression d’avoir perdu de vue cette brèche de secours, ou bien de ne pas l’avoir atteinte à temps, elle s’était refermée maintenant. Il sentait toujours ses mains trembler, et maintenant sorties de leur poche. En fait, il ne faisait que remuer les doigts tellement il était nerveux. Il en venait même à espérer faire une crise cardiaque pour se sortir de cette situation. Il ne pouvait pas regarder autre part, il se sentait tellement impuissant… Cet homme le dominait de sa taille, de ses paroles, de sa force, de ses talents… Adam n’était qu’une misérable merde à coté de lui et le pire, c’est qu’il était incapable de se défendre ! Il aurait mieux aimé mourir que de subir cet affront. Parce qu’il le provoquait sur un ton sensuel qui excitait physiquement Adam, malgré tous les efforts de ce dernier pour se calmer et se raisonner.

« J'aurais même pas eut le temps de me la faire. »

Cette phrase tonna dans l’esprit de l’homme. C’est comme si elle venait de le rendre un peu moins attirant aux yeux d’Adam. Ce dernier vénérait, adorait, aimait profondément sa sœur, il aurait donné sa vie pour elle s’il avait été là lorsque ce sale sorcier maléfique l’a tué ! Un maléfique, tout comme Bradley. Adam ressentit un flot total de haine et de chagrin s’emparer de lui, il était sur le point de s’effondrer. Si l’autre savait à quel point ses paroles venaient de faire mouche, et si ce monstre comprenait à quel point il venait de blesser mortellement Adam, rouvrant la blessure si fraiche et pas encore tout à fait refermée.

« salaud… » lâcha-t-il d’une voix totalement raillée et étouffée. Il avait du mal à s’exprimer, il se sentait tellement mal et luttait maintenant pour qu’aucune larme ne survienne. Non, s’il venait à pleurer, l’autre se moquerait, ce serait encore une victoire de Bradley ! Adam ne voulait pas montrer plus de faiblesses qu’il n’avait déjà montrées à ce sale type. Bradley était en train de le briser en morceaux, Adam le sentait, et il parvenait de moins en moins à lutter. Le mot qui était sorti instinctivement de sa bouche, n’était qu’une toute petite infime partie de ce qu’il éprouvait envers Bradley, surtout depuis les paroles de ce dernier. Ce qu’il ressentait était indéfinissable et formait un flot de haine, de colère et de rancune. Jamais il n’avait autant détesté quelqu’un et… jamais encore il n’avait souhaité la mort d’un individu, même d’un démon. Adam se paralysa, les membres tremblant davantage lorsque son ennemi se rapprocha de nouveau. Les paroles de Bradley lui glacèrent le sang comme il ne l’avait encore jamais senti. Le sentir déjà si proche augmentait son désir et sa respiration qui devenait presque haletante. Il sentait la dépendance prête à sortir, il sentait qu’il allait craquer mais luttait comme il pouvait. Il ressentait comme un vertige du à ce surplus d’émotion et espérait que ses jambes le lâchent, mais ce ne fut pas le cas. En soi, il espérait beaucoup de choses qui ne se réalisaient pas. Ses pensées étaient tellement embrouillées qu’il n’arrivait pas à s’exprimer. Il ne cessait de repenser à ce que le monstre venait de dire sur sa sœur pendant qu’il continuait sa réplique. Ses paroles étaient terrifiantes pour Adam qui le suppliait du regard de ne pas mettre en œuvre ce qu’il lui promettait. Tout le poids de cette menace le laissa d’abord sans voix, respirant par la bouche comme s’il venait d’apprendre une terrible nouvelle. Son regard se perdit légèrement.

« Ne me… touche pas. »

Il était irrésistiblement attiré, charmé et totalement désireux. Il se sentait comme envoûté. Mais Adam n’était pas de nature à céder à ses sentiments. Devant une telle envie de refus, ses mains se levèrent instinctivement pour se poser contre le torse de l’homme, comme pour l’empêcher d’avancer plus lorsqu’il l’embrassa. Mais lorsqu’il sentit le contact des habits chauds, lorsqu’il se rendit compte qu’il était en contact… cet arrêt devint beaucoup moins intense, et il laissa retomber les bras tremblant, incapable de le stopper davantage. Et il se donnait à nouveau à ce baiser comme un possédé au démon. Son cœur battait toujours aussi fort et se montrait clairement par les pulsations carrément visibles au niveau de sa gorge. Lorsque Bradley recula enfin la tête, Adam était complètement perdu. Il ne pouvait pas se laisser faire, non, ce n’était pas lui… il n’était pas dans son état normal, il fallait qu’il se ressaisisse et vite. Mais l’ennemi lui demanda de l’embrasser. C’était plus un ordre qu’autre chose. C’était le moment de lui prouver qu’Adam pouvait lui résister.

« Non… » souffla ce dernier sur un ton à peine audible et suppliant son interlocuteur du regard. Cependant c’était aussi un non pour lui-même, car il se sentait céder au charme tellement irrésistible de ce démon. Adam avança alors son visage à son tour, fixant ces lèvres comme s’il allait trouver la félicité en les touchant. Il les effleura avec les siennes, il était si lent et si hésitant parce qu’il ne voulait pas, mais qu’il en mourrait d’envie. Ses mains se levèrent et agrippèrent sa propre chemise. C’était comme si ses propres réflexes souhaitaient l’empêcher de commettre cette erreur. L’homme sentait également son aura augmenter. Son désir était tellement fort que son propre pouvoir s’agrandissait, et devait probablement se répercuter sur l’autre être. Sauf qu’à défaut de le manipuler ou de le blesser, le pouvoir d’Adam risquait bien de le rendre plus fort et en meilleure forme qu’il n’était déjà… Tout ce qu’avait dit Bradley sur sa vie… C’était faux, et il le savait. Adam aimait sa manière de vivre, mais il se sentait cerné. Il ne devait pas céder à ses désirs. Ses mains qui agrippaient sa propre chemise serrèrent leur emprise et tirèrent légèrement. Si encore il avait toujours son champ de force… Alors qu’il goûtait de nouveau aux lèvres sucrées et savoureuses de son ennemi, la force qu’il employait dans ses mains le dérangea, et il quitta les lèvres de Bradley. Mais c’était trop tard, il avait pratiquement cédé, il se sentait totalement à lui, impuissant, il avait l’impression d’être réduit au statut de jouet.
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeJeu 7 Oct - 0:15

[HJ : ça te dit de préciser "violence" dans le titre, parce que je dis des trucs un peu trash quand même oo"]

Salaud. Comme c'était mignon de dire ça. A croire qu'il avait pas apprécié la remarque sur sa soeur. Ce n'était pas vraiment de la faute de Bradley si cette petite garce était morte. Remarque, il pouvait comprendre. Une sœur c'était pas comme une fille, quand y'en avait une qui crevait on en chopait pas dix... Mais ça c'était absolument pas son problème. En fait, il s'en foutait royalement. Les états-d'âme d'un petit sorcier de pacotille était de loin le plus important sur la liste des tâches qu'il devait faire. Le plus important, passer au pressing, acheter de la bouffe, très loin après, participer à la troisième guerre mondiale, et tout en dessous, en lettres minuscules, écrit à l'encre invisible : « se faire du soucis pour la sœur d'Adam ». En gros, qu'elle aille se faire foutre au paradis, au moins le petit Jésus serait content de la voir... Sauf si elle était comme cette garce de Française, la timbrée qui parlait à Dieu, comment s'appelait t-elle déjà ? Jeanne d'Arc. Donc si elle était aussi vierge qu'elle, le fils de ce guignol de créateur en serait pas vraiment satisfait... Encore fallait-il que cet être divin existe réellement... Qu'importe, Bradley s'écartait de son objectif premier, à savoir finir d'achever ce mec soit disant hétéro qui couinait comme une pucelle lorsqu'il lui frôlait un tant soit peu son engin, qui vu sa gueule, ne devait pas souvent servir...

Ne pas te toucher ? Bradley enfonça sa main sous le haut d'Adam, caressant doucement ses abdos. Dis moi que tu aimes pas et je m'arrête. Dis moi que j'te fais aucun effet, que j'te fait pas frémir et je partirais. J'lis en toi tu sais ? Tu a beau te cacher derrière un comportement prude, j'sais que tu es une vraie chienne en chaleur.

Le Cupidon voulait le choquer un maximum, qu'il se batte un peu, qu'il montre de quoi il était capable. C'était son jouet, la poupée Barbie qu'il déshabillait en se délectant du contrôle qu'il avait sur elle, pouvant facilement trancher ses cheveux, arracher ses bras, ou même la regarder se faire violer par Ken. C'était la question qu'il se posait. Adam était un mec pas si moche que cela (malgré ce qu'il avait dit avant), et il aurait trouvé ça dommage de la violer, le forcer à coucher avec lui. Il aurait préféré que l'homme accepte de son plein grès, mais de toute manière, Bradley ne s'en préoccupait pas plus que cela...

Non ? Voyons, tu ne pense pas ce que tu dis. T'as envie de moi, de mes lèvres, de mes mains sur ton corps, et de tellement plus... Je le sais. Arrête de dire non. Avec moi tu va apprendre à dire oui. J'te dis un truc tu le fais, compris ? Alors embrasse moi, m'fais pas languir...


Adam accéda à sa requête, de lui même, sans qu'il n'ai eu besoin de trop le forcer. Voilà qui était un bon début. Il commençait à accepter que la fin était inéluctable, et que comme dans les films, il ne pourrait pas la changer. C'était le démon qui choisissait le scénario, pas le figurant... Alors le voir presser ses lèvres sur les siennes, sentir son corps près du sien, augmenta fortement le désir que ressentait Bradley. De plus, Adam semblait dégager une onde positive, une onde de bonheur absolu, qui renforça amplement ce que ressentait le Cupidon. Il avait marre de ce petit du chat et de la souris. Impulsivement, il contourna Adam, lui fit une clé de bras, l'immobilisa, et pressa son jeans contre le bas des reins du sorcier. Il embrassa le cou de ce dernier, et lui chuchota quelques mots à l'oreille, en profitant de cette proximité pour lui mordre le lobe. Paraitrait que c'était super excitant...

En fait t'aime la violence mon petit chaton. Faut te brusquer pour que tu t'offre ? J'vais m'servir alors. J'pense pas que tu sache dans quoi tu t'es mis là... Mais moi je sais ou j'vais aller... Et tu va devoir être très gentil, et volontaire. Bien que te voir me supplier de ne pas toucher à ton petit cul me motiverait encore plus... Une partie de jambe en l'air consentante ? Tapez 1. Un viol dans un lieu public ? Tapez 2. Tu vois, j'suis sympa, j'te laisse le choix.

Bradley était abject, répugnant et horrible. En fait, il le savait. Mais il aimait ça...

Dis toi que... C'est toi mais ça aurait pu être ta soeur si elle était encore là... Dommage pour elle, j'suis pas nécrophile...
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeJeu 7 Oct - 1:05

Comment pouvait-on faire preuve d’autant de cruauté ? Cet homme était si méchant qu’Adam en aurait presque eu de la peine s’il n’était pas en si mauvaise situation. Le fleuriste était paralysé par l’angoisse de ce qu’il pouvait bien ressentir. Il ne cessait de se répéter que tout était magique, contre nature, et seulement du au sadisme de cet être perfide. Malheureusement, cela ne suffisait pas à le calmer. Il tremblait de partout et les paroles de l’individu ne firent qu’accentuer son effroi. À voir comme il s’adressait à l’alchimiste, c’était des paroles mêlant la menace, la provocation terriblement poussée dans une manière de parler que l’herboriste n’avait pas vraiment l’habitude d’entendre. Personne ne lui parlait ainsi. Il n’en était pas choqué, bien sûr que non car il avait passé l’âge de s’offusquer devant les mots tabous. Cependant, il n’aurait jamais imaginé que l’on puisse être sérieux en prenant un ton pareil avec lui, un jour. Et surtout qu’il aurait peur que toutes ces paroles se réalisent. D’autant plus qu’il sentait la main de Bradley se faufiler sous ses vêtements. Il était déjà assez rouge donc lorsque le malaise s’accentua, cela ne se vit peut-être pas tant que ça. Peut-être par un mouvement de recul qui n’était pas du au dégoût qu’il ressentait intérieurement, mais à la défaillance de ses jambes qui avaient manqué de lâcher. Évidement, son corps commença à répondre à l’appel du désir et là, c’était la honte la plus totale qu’Adam ressentit lorsque le bas donna suite aux caresses vulgaires de son ennemi. Il serra la mâchoire puis les poings : Pourvu que l’autre ne s’en aperçoive pas. Car c’était toute sa crédibilité qui s’effondrait en même temps que sa virilité s’élevait dans son pantalon. Il ne put s’empêcher de serrer les cuisses et de tenter de penser à autre chose. Il fallait que cette comédie cesse ! Il regrettait amèrement de s’être rendu à ce lieu. Il regrettait tant de choses, mais celle là était probablement la pire. Peut-être que sa vie n’était pas en jeu, mais Bradley était de loin la créature la plus malfaisante qu’il n’ait jamais rencontré. Il aurait préféré mourir que de vivre ce qu’il craignait qu’il allait devoir vivre un peu après. Comme quoi, Adam avait quand même un minimum de fierté. Le sorcier ne savait pas comment le vaincre et encore moins comment s’en débarrasser. Cependant ce n’était pas son souci du moment. Il s’obligeait à réfléchir mais toutes les images qu’il s’affichait comprenaient le visage de Bradley. Probablement parce qu’il continuait à le dévorer des yeux malgré lui. Cette créature était tellement autoritaire et en tant normal, ses ordres n’auraient jamais été respectés ! Adam n’était pas du genre rebelle mais jamais il n’aurait pu accorder son amitié à une personne aussi infecte que lui ! La question était posée, mais Adam ne pouvait pas répondre. Il devait dire ‘non, tu ne me fais rien’. Voilà ce qu’il voulait dire ! Mais il n’y arrivait pas… Parce que c’était faux, et ce sadique le savait parfaitement. Il continuait de prier pour que quelqu’un vienne, c’était sa seule chance de s’en sortir. L’homme n’avait pu se retenir lorsqu’il s’était avancé pour embrasser Bradley. Heureusement, il continuait de lutter du mieux qu’il le pouvait. Bizarrement, son désespoir s’était transformé en courage et il refusait toujours de se donner. Non, jamais il ne pourra laisser l’autre obtenir tout ce qu’il veut de lui ! Adam avait quelque chose à prouver, et d’abord à lui-même. Cela faisait des mois qu’il tentait de se montrer qu’il était capable de faire preuve d’héroïsme, ne serait-ce que pour être à l’effigie de son meilleur ami. S’il se plongeait davantage dans cette humiliation, il ne se le pardonnera jamais. Et surtout, il ne s’en remettra jamais non plus… Il sentit la main de l’homme quitter ses abdominaux, enfin. Adam poussa un soupir discret avec la bouche à moitié ouverte. Lorsqu’il vit son ennemi bouger, il se surprit à craindre le pire.

Le fleuriste tentait de se redonner du courage. Il devait masquer sa peur, il devait réagir et chasser tout ce désir qui remplissait son corps. Il sentait même la chaleur de sa propre aura le recouvrir. Son aura devait penser que c’était naturel, et allait dans le sens du corps d’Adam… Ce qu’il craignait surtout, c’était qu’inconsciemment, son aura encourage également Bradley à continuer. Ce serait la pire ironie si ce dernier appréciait ce qu’il faisait. Adam ferma les yeux et grimaça un court instant sous la douleur. Il poussa même un petit gémissement qu’il étouffa dans sa gorge parce qu’il ne voulait surtout pas que l’autre l’entende. Un énorme frisson le frit lorsqu’il sentit les lèvres de ce salaud dans son cou. Il ferma les yeux et serra davantage les mâchoires. Son corps et ses sentiments allaient tellement à l’encontre de son inconscience et de sa raison ! Il se déroulait un tel paradoxe en lui qu’il ne cessait de s’embrouiller, il ne parvenait pas à penser convenablement. Il aurait aimé gémir le nom d’un de ses proches pour une sorte d’appel à l’aide. Le nom de son être de lumière, par exemple… Mais il se retint, parce qu’il ne voulait pas perdre totalement la face devant le monstre qui le tenait. (Quoiqu’il était difficile de tomber plus bas maintenant.)
Il craignait tellement que son ennemi passe des paroles aux actes. Une peur monstre s’emparait de ses membres qui tremblaient toujours plus. Cette peur atteignit l’efficacité de son aura, qu’il sentit devenir plus chaude encore. Mais cette fois ce n’était pas pour l’inciter à aimer ce qu’il recevait, mais plutôt pour le consoler. Cette chaleur réconfortante, autre que celle que provoquait son désir, lui donna une respiration haletante mais le rassura un peu. Il tourna la tête par un dernier réflexe de refus, lorsqu’il sentit l’autre lui mordre le lobe de l’oreille. Il se sentait comme une jeune fille effarouchée qui essayait de ne pas céder à son premier amour. Il devait résister et… bordel, il devait se comporter en homme ! Un nœud le pris à la gorge lorsqu’il entendit les paroles de Bradley. Il avait de plus en plus peur, et ne parvenait pas à le cacher. Au lieu de taper un ou deux, il aurait préféré taper ce démon. Non il ne pouvait pas se laisser faire, ça ne pouvait pas se passer comme ça ! C’était triplement trop injuste. Adam savait qu’il ne méritait pas pareil traitement, et c’est la raison pour laquelle il continuait de lutter. Son adversaire parla de nouveau de sa sœur. Il avait exactement les mots qu’il fallait pour toucher profondément l’herboriste. L’insulter ne lui aurait fait que plaisir, apparemment, mais Adam se sentait dans un tel désespoir et une telle colère qu’il ne put s’empêcher de remuer. Il ne voulait pas céder, il ne le devait pas !

« Elle t’aurais tué… » répondit-il d’une voix à peine audible et rongée par le chagrin. Il secoua la tête tout seul, il voulait arrêter de penser à elle, surtout en de telles circonstances ! Sa maigre consolation fut de penser que là où elle se trouvait, elle ne risquait rien. Même si Bradley avait des tendances nécrophiles, il se serait heurté au nouveau protecteur du corps d’Aliya. Adam savait combien Otthran était un démon puissant et il se rattrapa à cette image pour se consoler et tenir encore un peu. Si seulement Otthran pouvait être là, en ce moment… Si seulement quelqu’un pouvait réagir ! N’importe qui… L’alchimiste gardait les yeux fermés et les paupières plissées. Cela lui permettait de ne pas laisser parler son corps. Tous ses muscles étaient crispés pour ne plus laisser aucun frisson le prendre. Il avait la peau tellement nerveuse que quelques veines ressortaient aux coudes et à sa gorge. Il mourrait d’envie de le laisser faire mais il ne le voulait pas. Encore des sentiments paradoxaux qui l’embrouillaient totalement. Ce désir fou qui débordait en lui lui hurlait de se détendre et de se laisser faire. Mais il ne pouvait pas faire ça. Il ne pouvait pas céder. L’homme continua donc de remuer, cherchant toujours une solution tandis que ses épaules se crispaient davantage pour se rapprocher de sa tête et ainsi rendre l’accès à son cou presque impossible sans forcer. Il laissait parler ses réflexes mais il devait faire attention, car les réflexes étaient toujours tout prêt des désirs, et s’il se laissait trop aller, il risquait de craquer.

« Arrête. » finit-il par lâcher. Il voulait rendre son ton autoritaire pour faire croire à un ordre mais cela ressemblait à une supplication. L’homme renchérit donc, de manière peut-être inconscience mais presque brave, « lâche moi… t’as rien à prouver. »
Encore un geste brusque de la part de l’autre et il risquait de sentir ses jambes défaillir de nouveau et de tomber à genoux. Ses épaules s’étaient mises à trembler aussi, ainsi que son bassin légèrement. Adam avait rouvert les yeux et fixait droit devant lui. Sa respiration était haletante et il faisait de lourds efforts pour ne pas déglutir.
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeJeu 7 Oct - 2:06

Le comportement d'Adam l'amusait véritablement de plus en plus. Ce qu'il était drôle. Remarque, cet abruti de fleuriste, quel métier de pédale n'empêche, ne pouvait pas se douter qu'il était empathe, puisque ce don n'était pas physique. Mais il allait le mettre sur la voix. Bradley augmenta considérablement le désir ainsi que la peur de l'homme, le mettant dans une situation encore plus incontrôlable. Il abaissa cependant ce qu'il ressentait sur sa sœur, après tout on s'en foutais de cette cette grosse dinde, et pressa d'autant plus le contact entre les deux hommes. L'entrejambe du Cupidon atteint son paroxysme lorsqu'il se rendit compte du désir qu'il provoquait, volontairement, à Adam. Ce dernier devait la sentir, collé à ses reins, mais cela renforçait le sentiment de toute puissance que ressentait le démon. Celui-ci abaissa sa main, caressant ses pectoraux, ses abdominaux, descendit au nombril. Là, il s'attarda, conscient que le bas ventre était une zone très érogène, puis continua d'embrasser son jouet, sa langue s'attardant sur la joue moite d'Adam. Lorsque sa main droite atteignit l'endroit ou le désir que l'homme ressentait le plus pour lui, un petit sourire s'afficha sur son visage, sourire que sa proie ne pouvait pas voir...

Tu vois que j'te fais bander. T'sais quoi ? C'est réciproque. Maintenant qu'on est partit, ce serait très dommage de ne pas continuer n'est-ce pas ?


Le démon se délectait de la situation. Il ne pensait pas que sa rencontre avec Adam allait déraper autant. Celui-ci craquerait, il en était certain. Sa main caressa l'entrejambe de sa nouvelle poupée Barbie, songeant au plaisir qu'il devait lui accorder. Oh bien sur, l'autre n'était pas vraiment consentant, mais ça, c'était SON problème... Les deux hommes étaient heureusement couvert par des arbres, personne ne viendrait au secours du garçon, et même s'ils étaient grillés par quelqu'un, un simple ordre de Bradley les auraient envoyés ailleurs... Il aimait ce contact avec le fleuriste, et si celui-ci croyait qu'il n'allait pas aller jusqu'au bout il se trompait.

Elle m'aurait tué ? Tu crois ça ? Regarde, tu rêve de me buter, et pourtant, j'ai ta queue dans la main. Crois pas qu'elle aurait dit non. J'pense même qu'elle, elle serait déjà à genoux à l'heure qu'il est... T'es moins salope qu'elle mon gars. Sauf que tu vois, j'aime bien ça moi les salopes. Tu voudrais pas me décevoir n'est-ce pas ? J'suis sûr que si. Mais on va prendre notre temps. Tu va voir tu va aimer, et tu m'en redemanderas.

La fébrilité du type était perceptible, pas assez cependant pour lui permettre de se libérer de l'étreinte quasiment mortelle de Bradley. Ce dernier pensait d'ailleurs que le sorcier ne cherchait pas vraiment à s'en séparer. Et puis, c'était comme les filles faciles, au début elles disaient non, alors que c'étaient les premières à se faire tringler dans les chiottes des boîtes sordides.

Que j'arrête ? Mais j'fais que commencer mon beau.


Bradley retourna alors Adam d'un coup sec, permettant à leurs deux virilités de se toucher, de faire connaissance, comme quand on présentait un bébé chat à un adulte pour le faire accepter. Au début le chaton se prenait des coups violents, puis cela se transformait en caresse. Le Cupidon resserra encore plus la pression entre leurs deux corps, et sans pouvoir résister, comme si lui aussi était sous le joug du sorcier, embrassa les lèvres qui lui faisait tant d'effet depuis le début.

J'ai tout à prouver. J'vais te prouver que t'baiser sera une expérience inoubliable pour toi. Moi tu sais, j'men fous, toi ou un autre... Mais je t'ai choisi, alors me déçoit pas. Et j'te l'ai déjà dit, tu as le choix. Te laisser faire ou me laisser faire.

Adam tremblait de plus en plus, la pression devait être trop forte pour lui. Lorsque Bradley appuya sur ses épaules, il s'affaissa à genoux, comme s'il n'avait plus de force. Le voir aussi faible le rendait d'autant plus excitant. La tête de l'homme lui arrivait à la taille, pile à la bonne hauteur.

Tu me crois méchant ? J'pourrais facilement baisser ma braguette et t'forcer à m'pomper. Mais pour te prouvé le contraire, tu sais ce qu'on va faire ?

Bradley le prit sous les épaules, et le souleva pour qu'il se remette en place. Il mit un bras par dessus celui du fleuriste, et marcha avec lui jusqu'à un banc, proche. Le Cupidon l'allongea dessus, puis, majestueusement, se plaça au dessus. Leurs deux corps étaient plus proches que jamais, et il en profita pour voler un autre baiser à celui qui lui faisait tant envie.

Dis le que je te plais. Je le vois dans tes yeux, je le ressens. Voile toi pas la face, t'y couperas pas... Et puis j'comprends pas. J'suis plutôt beau non ? J'vois pas pourquoi tu me refuse l'accès à ton corps... C'est juste un véhicule, un contenant, tu t'en fous... Tu sera pas un autre homme parce que j'aurais abusé de toi. Et si tout se passe bien on pourra changer le mot abusé par couché, ce qui serait mieux non ?
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeJeu 7 Oct - 9:48

Il pensait moins à sa sœur, il parvenait à l’oublier quelques peu, tant le flot d’émotion lié au monstre devint insupportable. Adam ressentait une telle peur que c’était tout son corps dès à présent qui s’était mis à trembler, et il ferma de nouveau les paupières pour essayer de se calmer. Mais comment pouvait-il reprendre un peu de calme alors qu’il était irrésistiblement attiré par cette peau qui le collait, et que la simple idée de ressentir sur le coté des reins quelque chose qu’il craignait plus que tout le mettait dans une situation de malaise ignoble. S’il n’écoutait que ses désirs, il serait déjà allongé. Il serait aux pieds de ce démon, il ferait tout ce qu’il voudrait. Et ça devenait de plus en plus difficile de ne pas céder. Cependant, la peur qu’il ressentait l’aidait à bien garder en tête qu’il n’y avait rien de naturel, et qu’il ne devait absolument pas craquer. Il sentait sa joue s’humidifier et se forçait à garder les yeux fermés. Son bras était toujours immobilisé dans son dos et s’il ne voulait en ressentir la douleur, il était obligé de rester immobile. Mais il mourrait d’envie de deux choses : se détacher de son tortionnaire ou bien se retourner et fondre. La main de Bradley s’aventurait dans des lieux qu’il ne devrait pas aller ! Adam voulait continuer de dire non sur le ton de la plainte, mais ce mot ne sortait plus que dans ses pensées. Il voulait toujours essayer de cacher ses émotions, ayant l’esprit trop embrouillé pour se dire que l’autre savait ce qu’il ressentait, et qu’il en maniait les degrés à la perfection.

« Non… » Finit-il par couiner lorsque l’autre trouva son petit garde à vous.

Adam sentit l’humiliation la plus totale se mêler à la rougeur de ses joues. Il aurait plus que tout aimé que Bradley ne découvre pas l’effet qu’il lui faisait. L’homme frémis et se raidit, affolé parce qu’il trouvait ces caresses exquises à souhait. Il leva sa propre main de libre et, par réflexe, vint la poser sur le bras de Bradley. Il agrippa ce dernier, voulant le retirer de son pantalon mais n’en trouva hélas pas la force. Sa respiration haletante trahissait totalement son désir alors qu’au fond de lui, il ressentait un dégoût vis-à-vis de ce qu’il pouvait bien ressentir, et de Bradley. Il était trop pur pour laisser un tel monstre avoir raison de lui. Ce dégoût lui donna la force de remuer légèrement des épaules et du bassin, parce qu’il voulait maintenant se défaire du sadique. Bradley ne pouvait pas aller jusqu’au bout. Il allait forcément s’arrêter, c’est pourquoi Adam devait continuer de lutter. Il ne cessait de se persuader que le démon ne ferait pas une chose pareille, alors le sorcier gardait espoir qu’en résistant toujours, il finira par se lasser de lui. Toute créature, aussi cruelle soit-elle… Non. Non Adam savait pertinemment le contraire il n’était pas si naïf. Cependant il gardait l’espoir de trouver quelque chose pour échapper à cela. Quelque chose pour faire taire son corps et pour en reprendre le contrôle total. Son corps, ses émotions, c’était presque son être qui s’était jeté dans les mains du démon. Ce dernier parla de nouveau d’Aliya. Adam grogna. À la fois de plaisir mais aussi de colère, parce que sa sœur n’était pas une salope ! Il fit apparaître l’image de cette dernière dans sa tête en espérant que ça l’aide à tenir. Il savait qu’elle était pure, elle était responsable, sage… Non elle aurait trouvé quelque chose pour s’en sortir, elle ne se serait pas fait avoir ! Si seulement elle pouvait cryogéniser la virilité de Bradley… Adam se rendit compte que ses pensées devenaient de plus en plus cruelles et mal placées, mais cela devenait dur pour lui de bien raisonner alors que tout son esprit se tournait sur ses parties intimes. Toutes les paroles de Bradley lui glaçaient le sang. Lorsqu’il sentit le corps de ce dernier se détacher de lui, il eut l’impression de respirer de nouveau. Cependant son soulagement ne dura pas. Adam rouvrit les yeux pour constater l’horreur qu’il sentait, également. Il détourna manifestement le regard de manière nerveuse. Sa main était toujours sur celle de Bradley et il tirait légèrement dessus pour tenter de lui faire lâcher prise. Cependant, elle était aussi parfois prise par le désir et se mettait à lui caresser le bras avant que l’homme ne s’en rende compte et ne la reprenne. Il était totalement sous le charme. Il retint sa respiration, faisant de lourds efforts pour ne pas regarder en bas. Il voulait que sa propre virilité se calme. Il aurait tout donné pour ne pas être attiré, et pour que le désir ne provoque pas cet effet chez lui. Ou alors pour que Bradley ne s’en aperçoive pas. Le pire étant que ce dernier aussi, avait ce ‘problème’. C’est bien ce qui effrayait le plus le sorcier. Il recommença à se dire qu’il était hétérosexuel et attiré par les femmes afin de tenter d’atténuer le charme, ce qui ne fonctionna évidemment pas. Et son excitation était tellement grande que son aura avait recommencé les bouffées de chaleur sur lui, et sur Bradley.

Il était tellement proche de ce dernier… La proximité était nulle, son corps collé au sien. En tant normal, Adam aurait été comblé de ressentir autant d’attraction. Jamais il n’avait senti pareille chose. Mais avec un pareil contexte, il était obligé de lutter comme il le pouvait pour ne pas penser ainsi. Il ramena sa main qui avait été immobilisée à lui. Il fallait qu’il surveille ses membres parce qu’il suffisait de quelques secondes d’inattention pour que le désir l’emporte et se mette à caresser le démon. C’était d’ailleurs le cas de son autre main, qui s’infiltrait sous la manche de la chemise de Bradley pour entrer en contact avec sa peau. Adam s’en rendit compte et la sortit immédiatement pour la reposer par-dessus la chemise et réessayer de retirer son bras d’un endroit vraiment trop gênant pour l’alchimiste. Il tomba à genoux lorsque son ennemi appuya sur ses épaules. C’était humiliant mais au moins, il ne sentait plus ses caresses là où il ne fallait pas. Adam porta une main à sa poitrine et serra le poing en essayant de se calmer. Il voyait bien que juste devant lui, il était à la hauteur de son pire cauchemar probablement. Il espéra que l’autre n’en profite pas puisqu’il n’était même pas sûr de pouvoir se relever. Tout son corps était secoué de légers spasmes tellement son excitation était grande. En fait, elle était tellement intense que c’en dépassait la norme naturel, et son corps était si brûlant de désir que sa fébrilité devenait de plus en plus nerveuse. Il adorait ça. Il leva la tête vers lui lorsque Bradley lui parla, les sourcils haussés. Il détestait quand l’autre semblait avoir une idée derrière la tête… Mais il sentit le corps de son ennemi s’écarter. L’homme aurait aimé en profiter pour s’assoir, se reposer un peu et reprendre du poil de la bête mais les muscles du démon le soulevèrent. Il le suivit malgré lui jusqu’au banc, où il se retrouva allongé avec au dessus de lui Bradley. Ce sera encore plus difficile de fuir maintenant. Adam le regarda, terrorisé. C’est qu’il paniquait intérieurement. L’autre essayait de le convaincre de se laisser faire. Mais non ! Adam faillit craquer. Il faillit lui demander si l’autre lui fichera la paix, s’il s’offrait à lui. Mais même en le voulant, il n’y parvenait pas. Parce qu’il était sûr qu’une fois qu’il se sera donné à Bradley, soit il allait trouver la mort, soit il en sera changé et traumatisé à vie. De plus, il continuait de croire vainement que l’autre n’ira jamais jusqu’au bout… Il y avait tellement de raisons pour laquelle il ne voulait pas ! Déjà, il y avait envie et envie. Son corps désirait cet homme comme jamais. Mais sa raison, elle, lui hurlait toutes les ignominies à son sujet pour l’en dissuader. Et puis il ne voulait pas s’offrir à un type. Admettons qu’Adam devienne homo, après tout il n’avait rien contre – si ce n’est le fait qu’il soit attiré par les femmes – il ne voulait surtout pas d’une aventure avec le genre de salaud comme Bradley ! Et surtout il ne pourra jamais être consentant à s’offrir à quelqu’un qui usait de magie pour l’obtenir et qui, qu’il le veuille ou non, cherchait à obtenir ce qu’il voulait. Adam leva ses deux mains, les poings serrés. Il aurait voulu frapper Bradley mais tout ce qu’il réussit à faire, c’est poser le plat de ses poings sur le torse de ce dernier. Et de les laisser là, pour l’empêcher de s’avancer davantage et de l’embrasser encore. Parce qu’à chaque fois qu’il recevait un baiser, Adam se sentait défaillir et coupait sa respiration sans s’en rendre compte. Déjà qu’il haletait comme s’il était essoufflé.

« Parce que… » bredouilla-t-il avant de pousser plusieurs petits sons pour commencer une autre phrases et de réussir enfin à l’entamer, « s’il te plaît… »

Une larme finit par couler de son œil. Une larme de colère, de haine, de chagrin ou de peur, il n’en savait rien et il s’en fichait. Il s’en rendit compte mais de toute manière il était tombé tellement pas qu’il se disait que ça ne pouvait pas être pire. Il venait de supplier Bradley de s’arrêter là, et il voulait rajouter quelque chose de plus méchant pour se rattraper. Adam réussit à lui lancer un regard agressif, comme il le voulait. Cependant son air déterminé se changea en effroi total lorsqu’il se rendit compte que ses mains, qu’il pensait avoir gardé fermes sur le torse musclé et ho putain tellement attirant de l’homme, étaient en train de faillir à leur travail en tâtant et en caressant ses tablettes de chocolat ! Il les aurait bouffés s’il était cannibale. Adam les ramena aussitôt à lui, serrant les dents et se demandant pourquoi il fallait toujours que ses actes aillent à l’encontre de ses paroles. Mais il regarda de nouveau son ennemi, à la fois terrifié et envieux. L’autre devait ressentir à quel point il le voulait, à quel point il était fou de désir à l’idée de l’avoir au dessus de lui et combien il était excité. Les tremblements ne prenaient plus que le haut de son corps mais ses jambes remuaient légèrement au bout du banc. Mais non, non et non il ne voulait pas ! Même s’il s’offrait, de toute manière, ce serait à contre cœur alors plutôt que d’abandonner et de le regretter toute sa vie, autant continuer… et le regretter toute sa vie aussi ! Il tenta de soutenir les yeux de Bradley, ce qui était quand même un peu difficile parce qu’il se sentait fondre lorsque leurs regards se croisaient. Et puis Adam avait son petit secret, comme sa virginité... Et niveau fierté, ça le ferait drôlement chier de la perdre de cette manière.
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeJeu 7 Oct - 18:59

La suite lui avait donné raison. Son acharnement avait fini par payer, il sentait l'homme s'abandonner totalement, se perdre dans le désir et le plaisir que lui provoquait Bradley. Ce dernier se passa la langue sur ses lèvres, excité de plus en plus sous la pression qu'il infligeait à l'esprit, mais aussi aux corps du fleuriste. Fleuriste qui n'allait pas tarder à lâcher ses fleurs pour jouer avec d'autres tiges... Enfin, celle de Bradley en l'occurrence, jamais le Cupidon ne le laisserait approcher quelqu'un d'autre, que ce soit un homme ou une femme. Adam était à lui, c'était sa chose, son petit plaisir journalier, alors oui il le jetterait un jour, mais pour le moment, il était sous son autorité. Le voir refuser augmentait son désir, désir qui n'allait pas tarder à atteindre son paroxysme. Le sorcier leva ses mains, geste inutile puisqu'il n'aurait même pas l'envie de le faire. C'est ainsi qu'il posa simplement celle-ci sur le torse de Bradley, qui frémit sous ce contact absolument divin. Le Cupidon savait très bien que ce n'était rien d'autre qu'un mouvement pour l'empêcher de l'embrasser ou de le toucher d'avantage, mais il s'en foutait. Il le ferait quand même...

Parce que ? Dommage j'vois pas de quoi tu veux parler. Si ça peut te rassurer j'irais en douceur. Mon but c'est pas de te tuer. J'vais juste te faire jouir, crois moi, tu va kiffer. Arrête de faire ta gamine prude et chaste. Tu va te prendre ma queue et tu va te la fermer.

L'homme versa alors une larme, de rage, Bradley n'avait même pas besoin de lire dans son cœur pour le comprendre. Ses yeux se furent agressifs, et c'était tellement mignon de le voir ainsi que Bradley lui adressa un sourire sincère, pour une fois. Il aimait la haine qui habitait cet homme, mais ce qu'il voulait, c'était qu'il se batte, qu'il le frappe, alors seulement Bradley commencerait à le respecter. Pour le moment, le Cupidon le prenait juste pour une petite tafiole pleurnicharde. Il approcha son visage des joues du fleuriste et passa sa langue sur le sillon salé qu'avait tracé une de ses larmes, atteignant son oreille.

On aura pas besoin de tes larmes pour lubrifier ton petit cul. J'te l'dis, tu en redemanderas. Garde tes larmes pour tout à l'heure, quand j'te ferais tellement du bien que t'en chialeras.

De toute façon, Adam avait craqué, il caressait les abdominaux de Bradley, conscient qu'il faisait une connerie, mais pourtant il ne s'arrêtait pas... Ce qui n'allait pas déplaire au démon, bien sûr... C'était ce qu'il recherchait depuis le début... Le contact se rompit, contact que Bradley n'allait pas tarder à réitérer. En effet, ses mains s'emparèrent de celles de sa proie, les allongeant au dessus de la tête d'Adam, et il approcha sa bouche de ses lèvres, l'embrassant furieusement, comme s'il n'avait pas eu de contacts charnel depuis bien longtemps.

J'vais t'baiser, j'en peux plus.


Bradley caressa l'entrejambe du fleuriste, et d'un seul coup, ouvrit sa braguette. Sa main plongea dans son jeans, s'emparant de la virilité de l'homme qui allait devoir supporter ses assauts. Alors qu'il s'aprétait à baisser le pantalon du type, et ouvrir le sien, une onde de chaleur l'envahit, signe que pensées positives allaient défiler dans sa tête. Il tourna la tête et aperçu deux Cupidons non loin de lui. Normalement ils ne pouvaient pas utiliser leurs pouvoirs sur lui, mais utiliser les siens pour fragiliser le type avait sans doute contribuer à laisser une ouverture dans son cœur. Ouverture que ses anciens collègues avaient investit... Il du donc se relever rapidement, avant qu'ils ne puissent lui faire le moindre mal. Bradley fixa Adam, augmentant son désir à son maximum, le rendant dépendant à sa voix, son corps, sa présence. Qu'importe le temps, le fleuriste penserait au Cupidon, sans pouvoir l'oublier...

On se reverra mon chéri. Et ce coup ci tu passera à la casserole. J'reviendrais t'voir, t'en fais pas.

Bradley lui avait dit ça en chuchotant, d'une voie pleine de désir, désir inassouvi pour le moment. Il se releva, caressa la joue de l'homme, puis couru, aussi loin que possible des deux Cupidons. Il les connaissait, ils allaient rester un peu avec le type pour être bien sûr qu'il ne reviendrait pas. La silhouette de l'homme se faisait de plus en plus floue tandis qu'il s'éloignait. Adam l'avait laissé sur sa faim, et jamais quelqu'un avait osé le rejeter. Adam allait comprendre sa douleur la prochaine fois qu'ils se verraient. Son charme du s'arrêter vis-à-vis du fleuriste, qui devait à présent être fou de rage qu'un homme l'ai touché... C'est avec un dernier petit sourire que Bradley disparut...
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitimeJeu 7 Oct - 20:49

Si étant gamin, il aurait imaginé que sa première fois se ferait dans les bras d’un démon, et contre son gré… Et si on lui avait dit que ce démon lui pourrirait la vie sans aucune autre raison que son propre plaisir personnel, Adam aurait vécu dans la peur la plus totale jusqu’ici. Il cédait petit à petit. Plutôt que de continuer à se battre, il suppliait Bradley de diminuer cette pression et surtout : de ne pas aller plus loin. Cet homme était si arrogant et prétentieux que tout l’être d’Adam le détestait au plus haut point. Pareil, étant petit, il n’aurait jamais imaginé haïr quelqu’un autant. Jamais son corps n’avait atteint un tel degré d’excitation, et il ne l’atteindrait probablement plus jamais (du moins il s’arrangera pour ne plus croiser le chemin de ce démon). Mais il préférait largement ne plus subir cette torture à la fois morale et physique. Il se crispa et s’immobilisa soudainement lorsqu’il sentit le souffle chaud et la langue du mauvais cupidon sur sa joue. Il voulait secouer la tête mais se sentait incapable de la bouger plus, étant donné qu’il touchait la bordure du banc derrière. Il ressentait également une douleur au niveau du bassin à cause du poids de Bradley et surtout de la position inconfortable dans laquelle il se tenait. L’un des barreaux lui rentrait dans les cotes et c’était désagréable. C’était tellement difficile de lutter contre le désir charnel, il n’avait encore jamais eu à supporter telle épreuve. Il préférait encaisser une boule de feu, d’énergie ou bien chuter de quelques mètres et se casser un os. Cela lui était déjà arrivé, et c’était déjà pour lui beaucoup plus agréable de combattre la douleur que… ça. Adam s’en voulait de céder. Il voulait continuer mais ça devenait bien trop difficile. Son corps entier le forçait à apprécier ! Lorsqu’il ramena ses mains à lui, Bradley s’en empara et les lui plaqua sur le banc au dessus de sa tête. Il accueillit de nouveau les lèvres chaudes et sucrées de ce dernier. Adam sentait toujours la panique au fond de lui, et ses cuisses commencèrent à gigoter sans qu’il ne s’en rende bien compte. Il tenta également de remuer son bassin pour se dégageait de l’étreinte tandis que ses paupières se fermait et qu’une onde époustouflante d’excitation traversait sa gorge, son ventre et le faisait frémir jusqu’au bout des doigts. Sa bouche ne lui répondait plus et s’adonnait totalement au baiser de Bradley : Il ne pouvait pas s’en empêcher. La dernière phrase de celui-ci brisa tous les espoirs du fleuriste à propos de la suite. Alors ce monstre allait réellement le forcer ! Il ne pouvait pas tenir parole, c’était bien trop cruel et ignoble !

« Non… Non ! » gémit Adam en tentant de remuer davantage et de se dégager de cette étreinte folle. Mais étant en large position de faiblesse, il était bien trop difficile pour lui de se sortir de cette situation. Il s’appuya sur le banc pour essayer de se redresser en vain, maintenu par la force de son ennemi. Lorsque la main de ce dernier agrippa de nouveau les parties intimes d’Adam, un long frisson de plaisir le parcourut en même temps qu’une crise d’angoisse. L’excitation devenait si forte qu’il en avait parfois des spasmes. Il continuait de gémir des refus, lorsque le maléfique s’immobilisa. Adam ne s’en rendit pas compte tout de suite mais il sut qu’il se passait quelque chose lorsqu’il sentit le poids sur lui se libérer. Il lança un regard effrayé et intrigué à son ennemi, craignant un nouveau piège de sa part, tandis que l’une de ses mains se dirigeait instinctivement vers ses parties intimes pour refermer sa braguette. Il aperçut alors deux hommes qui s’approchaient en fixant le démon. Adam pensa immédiatement à de l’aide, et un énorme soulagement le prit. Cependant, lorsque Bradley se retourna vers lui et le fixa, son sang se glaça. Car même après que le démon soit parti, Adam avait toujours l’impression qu’il était là, il n’arrivait plus à se défaire de cette image. Il secoua la tête et la tourna pour regarder Bradley fuir. Bon sang… il était sauvé !

« Vous allez bien ? »

Le sorcier les regarda, tous les deux, ses sauveurs et ces héros du siècle ! Il hocha maladroitement la tête tandis qu’ils l’aidaient tous les deux à se lever. Adam s’écarta légèrement d’eux, c’est qu’il était dégoûté des contacts masculins… il leur adressa des remerciements sincères et hésitant parce qu’il était tout chamboulé. Ils lu proposèrent de le raccompagner, et le fleuriste accepta. Ses membres tremblaient encore et même dans la voiture, ils continuaient d’être tout effrayés. Durant le trajet, il commençait à être soulagé. L’homme se rendait compte qu’il était sauvé, qu’il n’y avait plus aucun danger et que ce terrible cauchemar était enfin terminé. Il ferma même les yeux un court instant et se surprit à sourire tellement il était heureux de sentir le monstre loin de lui. Il retrouvait toutes ses facultés mentales, se mettait de nouveau à réfléchir convenablement et cela lui faisait un bien fou. Pendant ce temps, les cupidons lui posaient quelques questions, et le sorcier leur répondait du mieux qu’il le pouvait. Il apprit par ailleurs que Bradley était autrefois un de leurs collègues qui aurait mal tourné. Lorsqu’ils furent arrivés, ils raccompagnèrent l’alchimiste jusque devant sa boutique. Il s’y sentait plus en sécurité que dans sa propre maison… L’herboriste les remercia encore une fois, puis il rentra. Il se déplaça jusque sa serre et s’enferma à l’intérieur. Il s’y sentait beaucoup mieux. Alors qu’il poussait un nouveau soupir de soulagement, il se laissa tomber sur le sol, dos au mur, et fit apparaître un petit sourire. Il ferma les yeux pour profiter du silence et… vit apparaître ce visage maudit. Adam secoua la tête, essayant de le chasser. Il devait l’oublier, sinon il en restera traumatisé. Il avait tellement désiré cet homme qu’il le détestait maintenant plus que tout. Il n’arrivait même plus à s’imaginer ce qu’il avait ressenti. C’était comme un sombre cauchemar. Cependant, c’était aussi un cauchemar qu’il ne parvenait pas à oublier. Il se releva, les sourcils froncés, et se déplaça. Normalement, il lui suffisait de regarder ses plantes pour divaguer sur leur nature et ainsi oublier le reste… Mais lorsqu’il s’engagea entre deux rangées et qu’une branche de rose effleura son épaule, il se retourna le cœur battant en étant persuadé que c’était son ennemi qui était revenu. Ho non, voilà qu’il devenait parano !

« Ca ne va pas ? »

Il sursauta, mais reconnut aussitôt la silhouette de son amie Naline. L’homme lui lança un regard triste, et lui déballa tout. Mais pendant qu’il racontait son histoire, il ne cessait de revoir ce visage. Il avait l’impression de sentir son odeur lorsqu’il ne faisait pas attention… Il craignait vraiment d’être maudit.
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MessageSujet: Re: Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Je t'aurais, Fantomas ! [Bradley] [VIOLENCE] Icon_minitime

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