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Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd|

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Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Vide
MessageSujet: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMar 9 Mar - 21:35

J'avais passé une journée assez étrange, comme si mon corps continuait à effectuer les gestes acquis au quotidien alors que mon esprit s'était mis en stand by. Et comment pourrait-il en être autrement quand l'homme, auquel vous n'arrêtez pas de penser, bouleverse les idées qui étaient les votre en vous offrant le plus magique et magnifique de moment ? Je n'avais pas la réponse, tout du moins j'essayais de trouver une réponse, mon être tout entier tremblait juste à l'idée qu'un jour nous pourrions échanger un baiser, mon être, mon cœur et mon âme tremblait maintenant à l'idée que ce baiser avait vraiment eu lieu. Je n'avais pas pu dormir après la fuite subite de Lloyd, aussi avais-je composé, je ne savais pas si ce travail avait été prolifique ou non car je m'étais refusée à y retoucher pour le moment. Je m'étais laissée guider par les sensations qui me parcourait, puis j'avais dû revenir sur terre pour affronter le monde extérieur et les doutes qui allaient apparaître. A peine avais-je posé un pied dehors que déjà des questions venaient tourmenté mon fugace bonheur, je les avais repousser en espérant que Lloyd tienne sa promesse et m'appelle aujourd'hui, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit encore question d'une sortie au restaurant mais j'espérais au moins qu'on puisse discuter de ce baiser. J'en étais à ce point là lorsque je me rendis à mon rendez-vous avec Joan. Cela faisait un moment que nous ne nous étions pas vu, alors se voir était une bouffée d'oxygène dans mon doute et mon bonheur. Comme toutes les filles nous avons papoter de tout et de rien, des garçons surtout, je n'osais pas vraiment lui parler de ce qu'il s'était passé entre Lloyd et moi de peur qu'une fois que j'aurais posé des mots sur ce moment merveilleux, il ne finisse par s'envoler au loin. Alors bien sûr nous avons évoquer mes sentiments pour lui mais sans vraiment que je puisse en retirer une satisfaction.

En rentrant je balançais mon sac dans le placard face à la porte d'entrée, bientôt rejoint par mes sandales, je posais mes clés sur ma petite table, je constatais alors que j'avais des messages sur mon répondeur. Je saisis donc mon téléphone pour les écouter, tout en allant dans la cuisine pour boire une peu d'eau, marcher dans les rues de San Francisco faisait souvent cet effet là. Le premier message fut celui de ma grand-mère, instinctivement je plissais le nez en me rappelant que je ne l'avais pas appelé depuis un petit moment, c'est fou comme le temps peut passer vite surtout lorsqu'il s'agit d'éviter un repas de famille en bonne et du forme. Malheureusement je découvrais que j'étais piégée, elle avait décidé que le repas se déroulerait chez moi demain soir, et impossible de dire non à ma grand-mère. J'attrapais le stylo feutre près du frigo et notait le rendez-vous. Le second était un appel rapide de maman qui me demandait si je pouvais venir l'aider au restaurant ce soir, je fermais les yeux à la perspective de travailler ce soir. Ma chère maman était l'heureuse propriétaire d'un petit restaurant qui, après moi, faisait toute sa fierté, et dans lequel je lui filais quelques fois un petits coups de mains, souvent à un moment que je n'avais pas choisi. Ce soir ne plaisait pas du tout mais je n'avais pas eu d'appel de Lloyd de toute la journée, donc je pouvais considérer que j'étais libre. Aussi je décidais de l'appeler après avoir écouté mon dernier message. Et cette fois-ci je stoppais toute activité, ma main gauche tenant mon verre d'eau resta en suspend, toute mon attention était fixée sur la voix au bout du fil... Car c'était lui, il m'avait appelé, mais sur le téléphone de la maison. Devais-je y voir une façon de m'éviter ou au contraire une façon de marquer l'invitation qu'il m'y faisait? En effet il me disait qu'il espérait que son invitation était encore d'actualité, ce qui ne pouvais être autrement pour moi, et si c'était le cas de me tenir prête pour 20h. Une fois que j'eus repris mes esprits, je constatais qu'il me restait 1h30 pour me préparer, ce qui était largement suffisant mais d'abord il me fallait appeler maman.

"- Hey maman...
- Oh Anna, dieu merci, dit moi que tu peux venir ce soir.
- Euh pas vraiment non.
- Oh s'il te plait ma puce, Sue est malade et j'ai eu deux réservations de plus pour ce soir...
- Maman je suis vraiment désolée mais j'ai un rendez-vous. Je te laisse. Bye"


Je n'aimais pas lui raccrocher au nez mais avec un peu de chance elle aura tiquer sur le fait que j'avais un rendez-vous et serait resté figé en plein restaurant... Je fronçais les sourcils, finalement ce n'était pas une si bonne image que ça quand on y songe, surtout que demain j'aurais à lui avouer qui m'avait invité, or s'il y avait un sujet sur lequel je ne m'épanchais pas c'était bien sur mes sentiments. Je me dirigeais vers la salle de bain car après une journée à crapahuter dans les rues, j'avais besoin d'une bonne douche pour me rafraîchir mais sur pour rafraîchir mes idées. Je restais un bon quart d'heure sous l'eau, avec une impression que si je sortais de là, j'allais me noyer dans le mélange des images qui défilaient devant mes yeux. Toutes tournaient autour du même sujet, l'homme de mes rêves. Lui qui mangeait les petits plats que je lui préparais, qui me taquinait, qui me prenait dans ses bras, qui me proposait sa veste pour ne pas que j'ai froid, qui regardait mes photos, qui riait, qui souriait... Les yeux fermés je pouvais encore voir les traits de son visage, la douceur de son regard... Je m'enroulais dans une serviette une fois sèche et me précipitais dans ma chambre, je n'étais le genre de fille que prend une plombe pour choisir une tenue pourtant là je bloquais. Moi qui me vantait de pouvoir m'habiller plus vite que mon ombre, je ne savais pas quoi choisir pour ce diner. Je ne savais si je devais mettre une petite robe courte ou au contraire longue, ni si je devais opter pour une tenue décontracte ou plus féminine, je ne savais tout simplement pas comment me positionner dans ce diner... Je ne voulais pas envoyer de ses signes qui ne serait pas compris, je voulais à la fois être moi tout en le surprenant assez pour que cette soirée marque son esprit. Je me souvins alors du shopping que j'avais alors fait la veille avec ma chère maman, bénie sois-tu, dire que je l'avais maudite hier soir. Parmi les trouvailles que nous avions acheté je pris un jeans strech, qui selon ma mère mettait ma silhouette en valeur, parfaitement ce qu'il me fallait pour rester à la fois décontracté tout en montrant un aspect un peu plus sexy de ma personne. Le haut restait un problème car je ne savais pas quoi choisir entre un petit haut noir en dentelle qui ne laissait rien paraître tout en laissant deviner plein de chose, néanmoins je le trouvais trop osé pour un premier diner. Dieu que c'est compliqué de vouloir plaire, quand mon regard fut attiré par un haut rouge que j'étais persuadé de n'avoir jamais acheté dans l'un des paquets, sans aucun doute ma chère maman me l'avait acheté et mis en douce dans mes effets. Je l'essayais et le résultat que le renvoya le psyché m'interpella, en effet ce haut m'allais comme un gant, comme s'il avait été fait pour moi, il soulignait mon decolté sans que cela ne soit provoquant, laissait ma gorge à l'exposition de tous. Instinctivement je soulevais mes cheveux en un chignon désordonné, et je me trouvais alors parfaite, je fixais dons la dite coiffure avec quelques épingles, mis une touche de maquillage discret, je voulais rester moi même. En guise de bijou, de simple boucles d'oreilles, j'attrapais ma veste, sachant que mes chaussures rouges étaient dans le placard de l'entrée.

Une fois que je les ai récupéré les enfilais rapidement, j'avais mis plus de temps que prévu pour me préparer visiblement, ce nouveau record était à ne pas oublier. J'avais à peine fini de les mettre qu'il entrait dans l'appartement, je restais stupéfaite de la beauté qu'il dégageait tout en lui adressant un magnifique sourire et en lui disant bonsoir, j'enfilais ma veste et attrapais mon sac. J'étais prête, je me mordais la lèvre en me demandant s'il allait aborder le sujet qui me brûlait les lèvres quand j'avisai les deux casques dans ses mains, mon sourire se décomposa.

Tu veux rire là ?

Je n'étais jamais montée sur une moto auparavant, il le savait parfaitement bien même s'il ignorait la vraie raison de ma répugnance à monter sur l'une d'entre elle. Il fallait qu'il choisisse ce soir pour vouloir que je monte derrière lui, de toutes les autres occasions, il fallait que ce soit ce soir. Non d'une pipe je porte des talons, mais en même temps je suis curieuse de savoir si je serais capable de surmonter ma peur. Et tout devins clair, la veille je lui avais menti et il doutait de ma confiance en lui, c'était une façon de me prouver que je pouvais lui faire confiance. Je m'approchais de lui, tendit la main vers le casque, avant de lui certifier que je tenais à ma vie, mon sourire était crispé par la peur, seulement je ne voulais pour rien au monde lui montrer que je n'avais pas perdu confiance en lui. Je le contournais, me dirigeais vers le couloir sachant qu'il me rejoindrait après avoir fermé la porte. Une fois dehors, je devais avouer que la Anna courageuse avait laissé placé à l'angoisse de la petite anna, il me mit mon casque, s'installa et me montra où positionner mes pieds pendant qu'il conduirait. C'est seulement une fois assise derrière lui que je voyais l'avantage d'une moto, je pouvais me coller à lui autant que je le voulais. Et ma volonté fut grande sur le trajet, la peur muant mes bras en de solide étau autour de sa taille, j'étais entièrement crispée face à cette nouvelle expérience, je menaçais de crier à chaque virage, encore plus dans les descentes. Néanmoins je constatais qu'il était plus que prudent et ne faisait aucun mouvement inconsidéré. Enfin nous arrivâmes à destination, je tremblais un peu mais j'étais heureuse d'avoir fait ce tour avec lui, il me débarrassa du casque, je doutais alors que mon chignon est tenu mais peu m'importait car je comptais bien profiter de la soirée. Il me montra la devanture du restaurant où il avait réservé, et là je restais bloqué, les yeux grand ouverts allant de lui au restaurant.

Tu le connais depuis longtemps ce restaurant ?

Je le suivis à l'intérieur, et c'est là que LA rencontre eu lieu... Ma mère vint vers nous aussi rapide que l'éclair.

"Oh Anna merci d'être venue ma chérie, j'espère que ton rendez-vous n'était pas important."

Dois-je encore la maudire... Je pinçais les lèvres en signe de frustration.

"Euh non. Maman je te présente Lloyd, Lloyd voici ma mère... Nous venons diner ici ce soir."
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Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Vide
MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMer 10 Mar - 17:26

    Pour être honnête, je ne me suis jamais retrouvé face à un dilemne plus important. Enfin, peut être que si, mais là je ne m'en rappele pas. Le fait est que j'avais invité hier soir Anna au restaurant, et je dois vous dire que j'ai retourné la question je ne sais combien de fois dans mon petit esprit malicieux. Je pouvais annuler, et éviter ainsi une confrontation gênante. Ou bien je décidais d'assumer jusqu'au bout, de passer la prendre à 20 heures et de mettre mes sentiments de côtés l'espace d'une soirée. Ok, j'aurais certainement du mal à faire comme si de rien était, mais je pouvais essayer. Vous trouvez ça lâche? Vous pensez qu'il vaudrait mieux avoir une explication avec elle une bonne fois pour toute? Vous avez raison. Mais pour ma défense ce n'est qu'un projet dans ma petite tête, et à tous les coups Anna me demandera une explication, quelque chose qui justifirai mon geste de la veille, et là je ne pourrai pas me défiler. Je n'avais pas vraiment envie d'annuler, parce que chaque seconde passée à ses côtés est un pur moment de bonheur, et renoncer à ça pourrait s'assimiler à refuser une promotion!! Qui serait assez fou pour en arriver là, je vous le demande? Plus la journée avançait, plus ma décision commençait à germer dans mon esprit, et en fait je crois avoir toujours sut ce que j'allais finir par faire. Je l'aime, comme un fou, et même si elle me répond à la négative, il faut que je sache ce qu'elle ressent elle. Parce que continuer à lui tourner autour et à attendre un quelquonque signe de sa part c'est comme attendre qu'il neige en été, c'est en soi une perte de temps et une torture inutile. Je suis patient comme garçon, mais il faut voir les choses en face: je connais Anna et même si elle avait des sentiments pour moi elle n'oserait pas me le dire, c'est dans sa nature. Et moi, j'ai beau être un mec, j'ai tendance à agir de la même manière! On est pas sorti à ce train là, alors conscient de ce problème autant le résoudre. Ca me fait peur, je ne le nie pas. Je suis même terrifié à l'idée que mes sentiments ne soient pas réciproques.

    Du coup, après m'être mis en tête que cette fois je ne reculerai pas devant cette tâche, il fallait avertir Anna. Vu comment on s'était séparé, elle n'allait peut être pas penser que le rendez-vous tenait toujours. Téléphone portable, téléphone fixe? D'habitude je n'appele jamais sur le deuxième, mais cette fois c'était différent. Je voulais m'assurer qu'elle ne le loupe pas, et qu'elle voit que ce restaurant signifiait quelque chose d'important. Elle trouvera certainement mon message bref, mais je n'ai pas l'habitude de m'étendre au téléphone, surtout pas sur le répondeur. La plupart du temps, quand on ne décroche pas je ne laisse pas de message, je préfère rappeler quelques heures après. Une fois que ce fut fait, il devait être environ 17 heures, il me restait un peu de temps pour moi. Je n'avais quasiment pas dormi, puisque j'avais été voir Cleïa, et je me trouvais une mine affreuse. C'était un peu tard pour arranger ça, par contre canalyser mon énergie et éviter de me retrouver complètement stressé pouvait se régler, en faisant un peu de sport. J'enfilais rapidement un short, un débardeur, je prenais une bouteille d'eau, mon ipod et partait courir dans les rues de San Francisco. J'ai couru pendant trois quart d'heures sans m'arrêter, donc autant vous dire qu'en rentrant dans mon appartement j'étais vidé de toute angoisse. Premier réflexe: la salle de bain. Ôtant chacune de mes affaires, je me glissais rapidement sous la douche. L'eau chaude se déversa rapidement sur mon corps, chaque goutte se frayant un chemin come elle le pouvait. Ma main se posa contre le mur en face de moi, et je baissais ma tête, lorsqu'un sourire apparut enfin. Je pensais encore et toujours à elle, un souvenir venait de faire apparition de façon brutale: c'était il y'a environ 3 semaines. J'avais donné rendez-vous à Anna chez moi, c'était d'ailleurs la seule fois où elle était venue. Elle était arrivée un peu trop tôt et quand je lui avais ouvert la porte je sortais à peine de la douche, elle m'avait donc apperçut avec une simple serviette autour de la taille. Le rouge lui était monté aux joues, alors que moi je n'étais pas embarassé! En tant que grand sportif pas mal de filles m'avaient vu à l'époque du lycée dans cette tenue là, lorsqu'elles venaient voir leur copain dans les vestiaires. Et puis c'est pas comme si j'avais été dans mon plus simple appareil. Mais Anna n'avait pas sut où se mettre jusqu'à ce que je lui guarantisse que ce n'était pas la fin du monde et que j'allais revenir dans cinq minutes habillé de haut en bas. Elle n'avait donc pas tellement eut le temps de voir l'appartement, puisqu'à peine ressortit de ma chambre habillé cette fois-ci, je l'avais emmené à l'extérieur.

    Bref, après avoir passé de longues minutes à avoir effacé toute trace de transpiration pour laisser place à un parfum d'homme particulièrement agréable, je sortais de la douche et m'essuyais tout en réfléchissant à la tenue que je mettrais. Le choix se fit très rapidement. Il était hors de question que je mette un jean pour se genre d'événement. Je voulais pour une fois lui montrer que je pouvais être habillé de manière classe. Bon, il est rare que je sois complètement négligé, je dirais même que je ne le suis jamais, mais être en costume cravate ne faisait pas partie de mes habitudes non plus. Or, ce soir, j'allais le faire. J'avais un très beau costume, Hugo Boss pour la publicité, que j'avais acheté il y'a 6 mois pour le mariage d'un copain. Je l'enfilais rapidement, me regardant dans une glace pour juger des dégâts. La cravate aurait pu être optionnelle, mais ça n'aurait pas autant marqué le coup. Si après ça elle avait toujours l'impression que j'agissais comme un ami envers elle c'est qu'elle était à côté de ses baskets! Le temps que je regarde l'heure il fallait déjà que je parte. La tenue que j'avais adopté n'était pas des plus pratique en moto, mais je suis pas du genre à me dégonfler pour si peu, et au pire je me prend la honte de ma vie.. Euh... Vaudrait mieux éviter quand même. Je m'en remets au destin, avec un peu de chance il sera assez claimant pour laisser mon costume indemne. J'arrive devant chez elle juste à temps, et entre rapidement à l'intérieur de son appartement. Et là, mon souffle se coupe, mon coeur s'arrête de battre pendant cinq secondes. Je devais certainement avoir l'air d'un parfait idiot, mais mes lèvres bougèrent sans même me laisser les arrêter:

    -Wahou.. Tu es..

    J'avais besoin de dire le reste? C'était assez explicite non? Et puis de toute manière aucun adjectif ne pouvait vraiment décrire ce que je voyais en face de moi. Je ne l'avais jamais vu dévoiler son côté féminin à ce point là. Déjà qu'en temps normal je suis à ses pieds, mais là ça surpasse tout. Je me trouve du coup bien ridicule et insignifiant face à elle. Je me mordille la lèvre inférieure, lui fait la bise tant bien que mal et ne trouvant rien d'autre à dire lui présente simplement son casque. La réaction spontanée de la jeune femme me fait sourire, je m'y attendais. J'esperai seulement qu'elle allait comprendre que j'avais besoin de sa confiance. Si elle ne voulait pas monter avec moi, il était inutile que j'envisage de tout lui avouer. Un couple se base avant tout sur une confiance mutuelle, une peur qui s'échappe en présence de l'autre, un sentiment de sécurité permanent. Je voulais qu'elle ait ce sentiment en ma présence, même quand l'engin sur lequel elle montait la terrifiait. Elle accepta, à mon grand soulagement. Une fois descendu, je lui expliquais comment agir derrière moi, le fait qu'il ne fallait surtout pas que ses bras se retrouve autour de mon cou ou ses mains accrochées à mes épaules, et que quand je me penchais vers la droite ou la gauche elle devait faire de même. Une fois sur mon bolide, bien installés, je démarrais et l'emmenais jusqu'au restaurant. Sentant qu'elle se crispait parfois, se serrant un peu plus à moi, je détachais ma main droite du guidon et la positionnait sur la sienne, afin de la tranquilliser. J'étais extrèmement prudent bien sûr, et nous arrivâmes à bon port sans aucune égratinure. Même mon pantalon était inpécable! Je l'aide à descendre et lui souris.

    -Ben tu vois, ce n'était pas si terrible que ça.. Et oui ça fait un petit moment, je viens ici quelque fois avec ma mère.

    Je ne comprenais pas pourquoi elle me posait cette question, mais je n'y attachais pas beaucoup d'importance. On s'avançe, et là je dois dire qu'en voyant la femme qui tenait le restaurant s'avançer vers nous et parler à Anna en l'appelant "ma chérie" je reste bouche bée. Je ne comprend pas tout de suite le lien les unissant, du moins pas avant qu'Anna ne clarifie complètement le mystère. J'étais.. Sans voix. La rare fois où j'invite une femme au restaurant il a fallut que je sois présenté à la mère en même temps! En plus qu'allait-elle penser en me voyant si bien habillé et accompagnant sa fille? Je voyais déjà le tableau: elle allait me considérer comme son beau-fils d'emblée, et si ça se trouve Anna allait répliquer immédiatement que j'étais loin d'être son petit ami, seulement un "bon ami". Embarassant. Je finis par quitter mon statut de larve complètement pauméeet un léger rire sort de ma bouche. La situation était risible quand même! Je tendsalors ma main, sers donc celle de la mère d'Anna, et affiche mon plus beau sourire.

    -Je comprend maintenant pourquoi Anna est aussi belle.. Ravi de faire votre connaissance madame.

    Je me surpassais. J'avais l'air à l'aise, un tantinet charmeur et en plus de ça je faisais des compliments à la mère de celle que j'aime! Pourtant, si vous aviez pu vous loger dans mon esprit, vous auriez vu quelqu'un de terriblement anxieux et prêt à partir en courant d'un moment à l'autre. Ma main se glisse instinctivement dans le dos d'Anna, et l'image qu'on renvoyait à ce moment là était certainement celle du couple parfait que j'avais imaginé bien des fois. Tout en discutant, on nous conduit vers une table, et là j'enlève la veste des épaules de la jeune femme et lui tire sa chaise afin qu'elle puisse s'y asseoir sans contraintes. J'enlève ma propre veste et m'assoie à mon tour, observant à la fois Anna et sa mère. Les rencontres familliales je n'y suis pas habitué. Je n'ai en fait jamais tenu à rencontrer les parents de mes petites amies, parce que ça signifiait forcément vouloir bâtir quelque chose de durable. Et là je me retrouvais en présence de la mère de la femme que j'aime, alors que je ne suis même pas en couple avec cette dernière! Dans le genre étrange je crois qu'on ne peut pas faire mieux.
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Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Vide
MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMer 10 Mar - 18:19

La situation ne pouvait pas être plus embarrassante, je n'avais jamais présenté un petit-ami potentiel même si elle n'ignorait rien des hommes qui avaient partagé ma vie, mais là c'était différent car je ne lui avais jamais parlé de Lloyd. Comprenez moi, il est pour moi la plus belle chose qui me soit arrivé au monde, et je sais que le bonheur est très fragile, prenez l'exemple de mon père et ma mère. Ils rêvaient de me voir grandir, de finir leurs jours ensemble, un chauffard lui grille la priorité et le bonheur de ma mère fut enterré, littéralement. Alors quand ce bonheur se rappelle à vous, vous faites tout pour le conserver de l'environnement qui vous entoure de peur de le perdre à tout jamais. Je souris à ma mère, un sourire contrit qui signifie "pardonne moi de ne t'avoir rien dit", car elle savait... Elle avait un don pour ça, elle était capable de voir quand je tenais à une personne, quand j'étais amoureuse d'une personne simplement en me regardant. Or là près de lui j'irradiais de l'amour que je lui portais, même si lui ne s'en rendais pas compte. Je l'a vit remercier Lloyd pour son compliment, alors que moi même je rougissais face à celui-ci, on a pas idée de dire des choses pareilles. Elle me regarda tout du long, même si elle s'adressait à lui, je savais qu'elle était en train de me détailler, de chercher ce qu'elle avait raté, puis vint un sourire, celui qui vous donne des ailes et dans lequel vous voulez rester à tout jamais. Elle nous accompagna à une table en s'excusant pour la lenteur du service ce soir, un regard complice me fit comprendre qu'elle prendrait un malin plaisir à éterniser la soirée, une serveuse en moins pouvait bouleversé toute une soirée visiblement, pour ma plus grande joie. Je reportais mon attention sur l'homme qui m'accompagnait, je le trouvais si élégant que je ne parvenais pas à savoir si c'était parce que je le voyais pour la première fois en costume, ou si c'était simplement parce qu'il était avec moi. D'ailleurs il était très prévenant avec moi, non pas que je n'y étais pas habitué mais après le baiser que nous avions échangé, chaque geste qu'il faisait envers moi venait nourrir le puits de mon espoir. Sa main derrière mon dos, comme si j'étais la personne la plus importante et qu'il voulait le montrer aux yeux de tous, je me laissais guider par cette pression délicate et intense. Nous étions dans la partie intime du restaurant, celle où les couples se côtoyaient sans jamais avoir l'impression qu'ils étaient entourée d'autres couples, ni d'autres personnes d'ailleurs, je remerciais ma mère de nous offrir un cadre aussi merveilleux, et je le remerciais lui, intérieurement bien sûr, d'avoir fait ce choix. Une fois ma veste enlevée, je m'installais aisément à ma place tandis qu'il s'asseyait à son tour, je souriais de joie, de plaisir et de bonheur. Je savais que nous aurions à parler de choses qui pourraient s'avérer pénible mais cela m'importait peu puisque pour le moment tout se passait merveilleusement bien. Ma mère fit son petit commentaire sur ce magnifique haut rouge qu'elle n'avait jamais vu, je tournais la tête vers elle, relevait les sourcils pour lui signifier que je ne la croyais pas du tout et dit.

"Merci maman"

J'espérais seulement qu'elle saurait être discrète, elle se fit un plaisir de nous offrir un apéritif, peu importe lequel nous allions choisir, avant de s'éclipser. Quand je vous dit qu'elle est un amour. Je pouvais enfin me concentrer entièrement à lui, à notre soirée, ce qui était assez étrange quand on y songeait. J'avais tellement rêvé d'un moment du pure intimité avec lui que maintenant que nous y étions, j'avais peur. Pourtant je ne devais pas flancher, après tout même si je risquais tout ce que j'avais de plus beau dans ma vie, je voulais plus et je me devais d'être honnête envers moi mais aussi envers lui. Il n'avait pas apprécié que je ne lui dise pas toute la vérité hier, je doutais qu'il puisse alors supporté d'autres mensonges pour cacher ce que je ressentais pour lui, si je ne disais rien. Néanmoins je voulais profiter de ce repas, peut-être serait ce le dernier que nous ferions tous les deux. Je me mordis les lèvres tout en lui souriant.

"Voilà c'était Maria ma mère... Tu avais l'air plutôt étonné quand tu l'as découvert, je pensais qu'un policier comme toi saurait ce genre de chose."

Je le taquinais, c'était une habitude entre nous, une habitude que j'aimais bien parce qu'elle me permettait de le voir rougir ou au contraire de le voir retrouver le sourire dans des moments difficiles. Ce soir nous avions besoin de rire avant que les choses sérieuses ne commencent. J'avais surtout envie qu'il comprenne que peu importe ce que je ressentais pour lui, je restais Anna, l'amie qu'il appréciait tant. C'était vitale pour moi, même s'il ne partageait pas mes sentiments. Je savais qu'une des serveuses, ou même maman, allait revenir bientôt pour que l'on choisisse un apéritif, je lui proposais de choisir pour nous deux.
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Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Vide
MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMer 10 Mar - 21:00

    Tout.Tout chez elle me donne envie de sourire, de l'embrasser et de la serrer dans mes bras. C'est la femme de ma vie, je le sais dores et déjà. Jamais je n'ai ressenti ça pour personne, j'ai l'impression qu'à chaque minute mon coeur manque d'exploser et de se détacher de ma poitrine. Quand je suis en sa présence je me sens à la fois faible et fort. Faible car vulnérable, peu sûr de moi, peureux. La peur qui m'envahit est simple: c'est la crainte de la perdre. De quelque façon que ce soit d'ailleurs! De la perdre parce qu'elle renoncera à notre amitié ou de la perdre parce qu'en ce bas monde personne n'est immortel. Mais elle me rend plus fort également. Elle me donne encore plus de courage, et je veux tellement lui prouver que je peux être l'homme de ses rêves que je redouble de tenacité. Alors qu'elle échange quelques regards complices avec sa mère je me perds dans mes pensées. Je ne peux qu'approuver Maria: ce haut lui va magnifiquement bien. En même temps, je ne crois pas l'avoir déjà vu avec quelque chose qui ne la mettait pas en valeur d'une manière ou d'une autre. Je ne suis pas du genre à juger les gens en fonction de leur manière dont ils s'habillent, ou bien à cause de leur apparance physique. J'ai toujours trouvé ce genre de comportement superficiel, mais ça ne m'empêche pas de jetter un coup d'oeil discret aux personnes qui savent le mieux se mettre en valeur. Je suis un homme après tout, et c'est vrai qu'une femme qui a toute les raisons de se montrer sous son meilleur jour et qui ne le fait pas, c'est plutôt dommage. Mais je pense que ce qui prouve que je suis éperdumment amoureux de Anna, c'est qu'elle pourrait se pointer au comissariat en jogging et avec un sweat de mec, je n'aurai jamais honte d'elle et je lui trouverai toujours un charme fou. Quand je suis à ses côtés, une certaine fierté s'emparre de moi. Et là ce soir, je me considère comme l'homme le plus heureux de la planète, parce que c'est moi qui ai le privilège de dîner à ses côtés. Je souris à la mère de la jeune femme en guise de remerciement, et réfléchis à ce qu'on pourrait bien commander comme apéritif quand Anna prend le parti de me taquiner. Je relève la tête vers elle, et me met à rire doucement, mordant ma lèvre afin de ne pas faire trop de bruit pour les gens nous entourant.

    Je n'ai pas jugé nécessaire d'enquêter sur toi et ta famille. Je suis peut être un piètre policier, mais j'ai eu l'impression que tu ne faisais pas partie des criminels de San Francisco. J'espère ne pas m'être trompé.

    Je lui fais un petit clin d'oeil, avant de jetter mon regard sur ce qui nous entourait. Je n'aurai pas pu rêver mieux je crois. Tout était propice à ce que j'avais l'intention de faire, il n'y avait plus qu'à calmer l'angoisse qui me prenait par les tripes. Je n'avais pas envie de gâcher ce qu'on était en train de vivre bien que d'une manière ou d'une autre il allait falloir que ce bonheur soit entre-coupé par mes aveux. J'avais à peine réfléchis que sa mère arriva à nouveau pour me demander quel apéritif je désirai. Mes yeux bleus se perdirent une seconde dans ceux d'Anna, qui eux étaient d'une couleur noisette, puis, je lâchait du bout des lèvres un "deux martinis s'il vous plaît". Pourquoi cette boisson là plutôt qu'une autre je n'en avais aucune idée. C'est peut être son côté un peu plus "classe" qui me séduisait. Alors que sa mère repartait, je passais une main dans mes cheveux, les ébouriffants quelques peu. Le silence s'était un tout petit peu installé entre nous, mais il n'était pas du tout gênant. Ce n'était pas quelque chose auquel il fallait tout de suite remédier, Anna et moi n'avions pas nécessairement besoin de parler pour se comprendre. Plus ça allait, plus j'étais à l'aise, ce qui ne m'empêchait pas de me rappeler régulièrement qu'il allait falloir mettre les choses à plat. Une fois nos deux verres arrivé à distination, je lève le mien sans lâcher la jeune femme du regard et prend moi-même l'initiative de porter un toast.

    -Eh bien à nous.. Et je vais en profiter pour te dire combien je suis content d'être avec toi, même si on s'est quitté hier d'une manière qui était plutôt inhabituelle..

    Je m'étais aventuré trop loin pour reculer à présent. J'avais l'étrange sensation que le monde venait de s'arrêter de tourner, que plus personne n'existait autour de nous et que j'étais prit au piège.

    -Ecoute Anna.. Ce baiser.. Ce n'était pas un accident. Je t'ai dis hier que j'étais désolé, mais en fait je ne le suis pas parce que.. Parce que depuis que je te connais je suis complètement fou de toi. Je sais que je ne suis peut être pas ton idéal, alors je ne veux pas que ça devienne gênant entre nous. Si tu ne m'aimes pas je ne t'en voudrais pas, je te le promets. Tout ce que je te demanderai à ce moment là c'est juste de ne rien dire, de continuer le repas comme si de rien était, parce que c'est déjà dur pour moi de te faire part de mes sentiments et comme je risque de me rétamer méchament j'aimerai que cette claque soit la plus rapide possible.

    Ok, c'était dit. J'avais retenu ma respiration tout le long, et la je ne savais même pas si j'avais le droit de reprendre une bouchée d'air frais ou pas. J'aurais bien développé le speech conçernant mes sentiments pendant des heures, mais je n'avais pas envie de parler si c'était pour qu'elle me dise ne rien ressentir pour moi. Il valait mieux être un peu plus bref et ne pas trop s'étaler pour le moment. Comme ce que je venais de faire était des plus stressant, je regarde mon verre et le porte à mes lèvres, buvant quasiment tout son contenu.
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMer 10 Mar - 21:52

Ma taquinerie avait eu le don de nous dérider un peu, j'avais hâte de voir ce que promettais le reste de la soirée. je préférais rire à sa réponse, plutôt que d'y répondre moi-même. La commande pour les martinis fut lancée, ce n'était pas vraiment ce que je buvais en général mais ça Lloyd ne pouvait pas le savoir puisque je ne buvais jamais en sa présence, mais au moins il avait eu le bon goût de choisir un alcool plutôt soft. Je savais donc qu'il ne voulait pas me souler, juste de passer une agréable soirée entre amis. Je fis abstraction de tout ce qui nous entourait, les couples qui bavardaient non loin de nous, les serveurs qui déambulaient entre les tables. Seul comptait celui qui était en face de moi, il était à moi pour une soirée... Ce n'était pas comme lorsqu'il venait chez moi à n'importe quelle heure après son service, ou lorsqu'on se promenait dans la ville. Non là il était dans ce restaurant pour moi, il s'était habillé pour moi, il avait choisi ce restaurant pour moi. Il ne savait pas que c'était mon restaurant préféré, ni qu'il appartenait à ma famille, mais il l'avait fait pour moi. Et j'appréciais énormément l'effort qu'il avait fourni, même si je me serais passer de l'épisode de la moto, il faudra que je lui dise de ne surtout pas en souffler mot à maman... Elle serait malheureuse d'apprendre que j'étais montée sur l'une d'elle. Le silence entre nous n'avait jamais été une source de problème, au contraire je crois même que l'un comme l'autre apprécions vraiment ces moments là, ce soir ce silence me rappelait le baiser qu'il m'avait laissé. Il me le rappelait parce qu'il s'était précipité à parler alors qu'il aurait pu se taire, oui il aurait pu ne rien dire et s'enfuir mais il avait tenu à ajouter des mots. On nous servit nos verres, je reconnus l'une des serveuses habituelles mais je me fichais éperdument d'elle, j'étais sur un nuage et pour rien au monde je ne voulais que l'on m'en fasse descendre. Je levais mon verre à son toast, un grand sourire franc se colla à mes lèvres, pas celui qui vous rend niaise mais celui qui vous rend charmante et surtout qui montre que vous êtes comblée.

Je venais de tomber dans un monde parallèle, ça devait être ça, il ne pouvait pas avoir dit ce qu'il venait de dire... C'était impossible, je n'avais pas entendu ce que je désirais entendre depuis si longtemps, j'avais la bouche ouverte en un cri de surprise muet, ma main restait levée signe que je ne parvenais pas à saisir ce qu'il venait de dire. J'essayais d'émettre un son mais rien ne voulait sortir de ma gorge, je le vis boire son verre à toute vitesse, je sentis mes yeux se remplir de larmes. Avais-je bien entendu ce qu'il venait de dire? Je ne pouvais le croire. Je fermais les yeux et posais mon verre, je m'étais attendu à autre chose. J'avais imaginé mille sénario mais dans aucun il ne m'avouait qu'il était fou de moi. Je ne pensais d'ailleurs pas que nous aborderions cet évènement si tôt, je ne savais pas quoi dire. Seulement il allait falloir que je parle, sinon il allait croire que ses sentiments n'étaient pas réciproque. Le problème était que mes sentiments me submergeaient, je ne savais pas pour où commencer, par quoi lui dire... J'avais tellement cru que je ne pourrais jamais l'intéresser que maintenant que j'étais devant une réalité tout autre[, j'étais perdue comme une petite fasse à un trop grand cadeau pour elle. Mon coeur faisait de grands bonds dans ma poitrine, et pourtant je n'arrivais pas à croire que c'était vrai.

Dit moi que ce n'est pas une blague. Dit moi que ce que je viens d'entendre n'est pas faux. Dit moi... Dit moi...

Je cédais à la peur que ce ne soit que le fruit de mon imagination. J'étais tellement dans mes pensées ces derniers temps que cela ne m'aurait presque pas étonnée, sauf que ce soir je n'étais pas dans l'état d'esprit de céder à ces fantasmes. Les larmes menaçaient de couler, la douleur s'affichait sur mon visage et j'avais du mal à ne pas montrer ce que je ressentais.

Redit le moi
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeJeu 11 Mar - 10:27

    Je venais de franchir un pas important dans mon existence, et même ci cela paraît très naîf et un petit peu idiot, pour moi cela est des plus censé. Je n'ai jamais vraiment avoué à une fille que je l'aimais, puisque jusqu'à présent c'était toujours platonique. Les rares copines que j'ai eu sont venues d'elles-même vers moi, et comme elles étaient séduisantes et pas trop bête, je me suis laissé allé en ésperant secrètement qu'un jour je tomberai sur LA fille. Celle qui changerait mon monde et me ferait vivre une expérience hors du commun. Le rêve était devenu réalité mais je n'avais encore jamais envisagé la possibilité que je puisse douter des sentiments de la personne en face de moi. Je m'étais imaginé, comme beaucoup d'entre nous très certainement, une scène dans laquelle je me voyais percuter la femme de ma vie en pleine rue. D'un regard nous savions tout de suite qu'on était fait l'un pour l'autre et on ne réfléchissais alors même pas, s'embrassant devant tout le monde. Complètement utopique et idyllique bien sûr, puisque les choses sont bien plus complexes dans la vie normale. Que les sentiments soient là dès le départ, ça peut arriver, mais qu'on se jette dessus sans même se connaître c'est quasiment impossible, à moins d'avoir une assurance des deux côtés (et peut être aussi d'avoir un grain à la place du cerveau). Donc voilà, au bout de quelques mois j'avais enfin arrêté de tourner autour du pot, à mes risques et périles bien sûr. J'attendais un signe, n'importe quoi qui me guiderait dans ce que j'allais faire maintenant. J'étais mal à l'aise, dévoiler ce que je ressentais dans mon fort intérieur n'était pas dans mes habitudes. Et le pire dans tout ça c'est qu'elle restait muette. Elle semblait choquée, et le rouge me monta immédiatement aux joues. Pourtant rougir n'était pas dans mes habitudes, mais là j'avais envie de me cacher ayant l'impression d'avoir commis une faute grave. Mon regard se planta non pas dans ses yeux, mais dans mon verre. Il ne restait qu'un fond de martini, et j'allais le terminer tout de suite. Ma main était moîte, mais elle s'emparra quand même du récipient. Je le porte à mes lèvres mais n'ai pas l'occasion d'aller plus loin. Elle avait enfin parlé, et je relevais les yeux pour observer sa réaction. Je pense bien la connaître, et vu ce qu'elle me répondait à l'instant je ne pouvais pas douter du fait qu'elle était dans la même situation que moi. Elle aussi m'aimait, je m'en rendais à présent totalement compte. Comment est-ce que j'avais pu passer à côté de ça? J'étais tellement focalisé sur le fait qu'elle était trop bien pour moi que j'étais devenu aveugle, et n'avais pas sut prendre en compte tous les signaux qu'elle m'avait envoyé. Je ressassait à présent plein de scènes dans ma tête, la revoyant me préparer des petits plats, me sourire et se lover contre moi quand je lui en donnais l'occasion... Un grand sourire s'afficha sur mon visage, toute trace d'anxiété avait subitement disparu. Elle voulait que je lui répète tout ça, sûrement par peur que ce ne soit qu'un rêve. Doucement, je me levais de table, et m'approchais d'elle. Je m'accroupis de manière à être juste à la hauteur de son visage. Ma main gauche prend l'initiative de se poser sur sa joue et de la caresser avec le plus de douceur possible. Ses yeux étaient humides, et mon coeur n'en menait pas à large à ce stade des opérations.

    Je t'aime.. Je t'ai toujours aimé en fait. Tu es ce qui m'est arrivé de mieux dans cette vie, et le jour où je t'ai sauvé pour la première fois j'ai tout de suite comprit que rien ne serait plus jamais comme avant. Je n'ai jamais ressenti ça pour aucune fille, et ça me fait un petit peu peur, parce que je ne sais pas si j'arriverai à être à la hauteur. Mais ce que je peux te promettre c'est que je ferai tout pour toi et que je te protégerai jusqu'à la fin de mes jours.

    J'approche doucement mon visage du sien, cette fois je ne voulais pas le faire à la va-vite comme la veille. Je voulais que ce baiser soit la parfaite conclusion de ma déclaration, qu'elle puisse y voir comme la preuve absolue de mon amour pour elle. Mes lèvres effleurent les siennes pendant quelques secondes, je m'impregne de tout ce qui peut se rapporter à elle: son parfum, la douceur de sa peau, son coeur que je pourrait entendre battre en me concentrant un peu.. Et les yeux fermés, je franchis la seule barrière qui nous sépare. Cette fois-ci, je profite pleinement de cet instant magique, goûter à ses lèvres c'est comme goûter à un fruit interdit. Quelque chose d'incroyablement bon, qui me donne des papillons dans le ventre. Nos langues s'entremêlent, et ma main glisse doucement dans ses cheveux. Je ne sais pas exactement combien de temps ça a duré, mais je serais bien resté comme ça toute ma vie, si seulement mes faiblesses d'être humain n'avaient pas pointé le bout de leur nez. J'avais le souffle court, et donc je me résignai à détacher mes lèvres des siennes. Je n'avais même pas fais attention au fait qu'il y'avait un monde autour de nous et notamment.. Sa mère. En effet, elle n'était pas très loin de nous, et elle nous observait avec un sourire qu'elle ne dissimulait pas. Je me mords la lèvre inférieure, un tantinet gêné, puis souris à Anna.

    Grâce à moi je crois que tu vas avoir le droit à un interrogatoire dans la soirée.. Et tu n'auras même pas besoin d'aller au commissariat de police pour ça!

    Je rigole et l'embrasse avec tendresse du bout des lèvres avant de me relever et d'aller me rasseoir, réajustant ma cravate au passage.
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeJeu 11 Mar - 16:13

Peu m'importait qu'il y ait des couples qui nous entouraient, où que nous soyons dans le restaurant de ma mère, tout cela n'avait aucune importance à mes yeux, j'étais entièrement concentrée sur la réponse qu'il allait formuler. Il était là en face de moi, à me fixer comme s'il me voyait pour la première fois, alors que je n'attendais qu'une chose qu'il parle. Enfin ce n'était pas compliquer tout de même : soit il me disait que j'étais folle, que j'avais entendu des voix ; soit il m'avouait qu'il m'aimait réellement. Tout l'espoir qui m'avait habité depuis qu'il m'avait sauvé la vie, se diffusait comme une traînée de poudre dans mon corps, je le vis me sourire avec une évidence au fond des yeux, que je ne parvenais pas à saisir. Pourquoi ne me répondait-il pas? J'avais tant rêvé ce moment que tout me semblait irréel, lui se levant pour se rapprocher de moi, sa main se posant délicatement sur ma joue. Je penchais ma tête pour mieux éprouver la réalité de ce contact physique, d'une intensité folle. Et vinrent les mots qui m'avaient tant manqué, je n'avais pas eut conscience qu'ils m'avaient manqué, c'est comme si une nouvelle porte s'était ouverte devant moi. Il ne faisait pas froid mais mon corps frissonnait du délice de ses quelques mots. Je ne savais pas quoi dire, je ne pouvais même pas l'interrompre. C'était trop magique pour que je songe un instant à faire un geste, une fois encore ce fut lui qui initia le baiser. Il était différent, plus passionné et délicat, plus intense et doux, plus captivant et surtout réel, ce n'était pas le fruit de mon imagination. Mon cœur battait une mesure qui m'était encore inconnue jusque là, une musique parfaite, mélodieuse, magnifique, unique, notre musique, celle de notre amour. Car oui je pouvais dire notre amour sans complexe à présent, je pouvais même hurler au monde le bonheur qui me comblait. Je le goutais ardemment, imprimant toute sensation pour ne jamais oublier, mes mains se tendirent vers lui, touchèrent son cou, son torse. Je refusais que cet instant s'arrête, je voulais que le temps se stoppe sur ce baiser. Toutefois nous dûmes nous séparer au risque de manquer d'air, je pouffais un peu et finit par rire de moi même, si j'avais provoqué cette discussion plus tôt nous n'aurions pas perdu tout ce temps.

Moi aussi je t'aime, depuis le premier jour. Je t'aime.

C'était si simple de lui avouer maintenant que je me sentais ridicule de ne pas l'avoir fait avant, il me taquina sur un possible interrogatoire, je ne compris pas tout de suite. C'est en regardant autour de moi que je me souvins où j'étais, ma mère n'avait rien loupé du beau spectacle que nous venions d'offrir et effectivement elle risquait de vouloir en savoir d'avantage. J'osais pour la deuxième fois en deux jours, prendre une voix énigmatique et très osée qui ne me ressemblait pas, mais qui montrait aussi que je pouvais le taquiner.

Dommage que je ne puisse pas aller au commissariat, il y a un policier très sexy qui me fait craquer là bas.

Il se rassoit sans que je ne le quitte du regard, je ne pouvais m'en empêcher car je savais que dorénavant il était à moi, pas dans le sens d'une propriété mais dans celui d'une mutuelle acceptation d'intrusion dans l'existence l'un de l'autre. J'avançais ma main sur la table pour le toucher, il me tendit la sienne, je bus enfin une gorgée de ce breuvage qui avait fait tant de bien à Lloyd. Peu importait ce qui pourrait se passer après ça, j'avais atteint un point de non retour indispensable.

Dire que je croyais ne pas t'intéresser.

Je ne savais pas pourquoi j'avais dit ça, peut-être juste pour avouer ma bêtise, je ne serais pas jugée, je le savais parfaitement.
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeJeu 11 Mar - 17:42

    Un profond soulagement. Voilà ce que je ressentais, et tout comme elle je me maudissais un peu de ne pas avoir déballé tout ce que j'éprouvais à son égard avant. Mais l'attente en valait le coup au final, et peut être que si cela avait été trop facile nous ne serions pas autant attaché l'un à l'autre. Le fait d'avoir persévéré malgré tout, de ne pas avoir décidé de refouler nos sentiments pour passer à autre chose avait renforcé nos liens.En tout cas ça avait été le cas pour moi, j'éprouvais une énorme satisfaction d'être enfin avec elle, parce que l'attente avait été longue, et que chaque nuit depuis ma rencontre avec Anna je n'avais rêvé que de ça. Je suis de nouveau en train de la contempler, assis sur ma chaise. Le sourire qui trône fièrement sur mon visage ne veut pas s'en aller, l'état dans lequel je suis ne lui permettant pas de le faire. Je me met alors à rire suite à sa remarque. C'était effectivement la deuxième fois en deux jours qu'elle me sortait quelque chose d'osé, et ça ne me déplaisait pas au fond! Ce côté de sa personnalité que jusqu'à présent elle ne m'avait pas dévoilé était très attrayant. C'est vrai qu'elle n'est jamais venue sur mon lieu de travail, en même temps tout le monde ne fréquente pas le comissariat régulièrement! Mais je me voyais tout à fait l'inviter un soir où je serais de garde, qu'elle voit un peu l'univers dans lequel je vis au quotidien. Et puis un bureau pour nous tout seul peut être assez propice à certaines dérives..

    -Eh bien, il va falloir que je règle son compte à ce policier alors! Il est hors de question que ma chérie aille voir ailleurs..

    Je montrais un nouvel aspect de ma personnalité: je pouvais être un tantinet jaloux ^^. Bon, là je plaisantais bien sûr, sachant pertinamment que le policier c'était moi, mais c'est vrai qu'à présent que j'étais avec elle je pouvais lui montrer que j'avais tendance à ne pas apprécier les hommes qui s'approchent d'elle. Le dernier en date étant Jared, qui je dois bien le dire, me sort par les yeux. Je déteste cet homme pour ce qu'il est, ce qu'il a fait à l'un de mes protégés, et aussi parce qu'il rôde autour d'Anna, qui ne sait absolument pas le danger qu'il peut représenter. Lui parler de ce que je suis vraiment? Ca non plus je ne l'ai pas fais, comment réagirait-elle si elle connaissait ma vraie nature? Je suis persuadé qu'en premier lieu elle me prendrait pour un fou. Et après, si elle n'était pas encore partie, elle me verrait sous un autre angle et nos relations ne seraient plus jamais les même. A une époque, j'avais moi-même honte de ce que j'étais. Ce n'est plus le cas aujourd'hui parce que je pars du principe que nous somme ce que nous voulons bien être. J'ai décidé de me battre pour la bonne cause, de donner ma vie aux autres, et je ne peux pas avoir honte de ça. Ce qui ne m'empêche pas parfois de ne pas regretter ma naïveté d'antan. J'hausse un sourcil, et un sourire tendre, et donc pas aussi prononcé que les autres, apparaît.

    -Je pensais exactement la même chose, ce qui fait sûrement de nous deux parfaits idiots! Je ris et ajoute: Enfin, ça fait de Moi un parfait idiot.. J'aurais du me lançer plus tôt, ça m'aurait évité de longues séances de torture!

    Je ne la lâche pas du regard avant qu'une serveuse n'apparaisse. Du coup, je n'avais même pas réfléchis à ce que j'allais prendre comme plat. Je prends lemenu, le parcours rapidement des yeux et finalement me dis que, étant donné que j'avais pris l'initiative de choisir l'apéritif tout seul, cela pourrait être marrant qu'Anna choisisse un plat pour deux. J'affiche un grand sourire malicieux et taquin et finalement repose le menu sur la table.

    -C'est ma charmante petite amie qui choisie ce soir..

    C'est alors qu'un mec complètement bourré entre dans le restaurant, l'air assez violent. Mon regard se dirige alors tout de suite vers lui, j'hausse un de mes sourcils, le regard inquiet. Mes sens étaient à présent en éveil, je ne comptais pas intervenir tout de suite étant donné qu'il n'avait encore rien fais de mal, mais au premier geste c'est clair que j'allais me déplaçer..
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeSam 13 Mar - 12:54

Je n'ai jamais été une petite fille qui rêvais du jour où elle rencontrerai le grand amour, je savais que ce jour arriverai tôt ou tard mais il est vrai que je n'avais pas imaginé comment cela se produirait. Je n'avais pas non plus penser à la façon dont ce grand amour entrerai dans ma vie, je savais juste que cela se ferait sans que je n'en sois consciente. C'est de ce fait, de cette idée que j'étais aujourd'hui pleinement conscience. Ma mère avait aimé mon père d'un façon passionnée, sans aucune mesure, il était entré dans sa vie comme si de rien était et je me rendais compte à présent que Lloyd en avait fait de même. Il était apparu un jour, pour me sauver, et n'était jamais plus reparti. Après tout il aurait pu me sauver puis notre histoire s'en arrêtait là, toutefois il était venu me voir, prendre de mes nouvelles, au fur et à mesure nous sommes devenus amis. Je ne sais pas exactement à quel moment précis je suis tombée amoureuse de lui, quand j'y songe sûrement quand je suis vraiment tombée. Je me souviens parfaitement de ce jour qui failli être funeste pour moi, je revenais chez moi tranquillement tout en me promenant dans les rues sans conscience de ce qui m'entourait, je flânais au hasard des rues. Je m'engouffrais dans un passage peu commun de la ville, que j'avais emprunté un millier de fois, cette fois-ci cette montée vers les hauteurs de la ville s'avéra plus dangereuse que d'habitude, je traversais la rue quand mon talon se pris dans un minuscule trou qui me fit trébucher. L'aventure en elle même n'était pas catastrophique mais la voiture sans frein qui dévalait la rue à l'instant même, était une autre paire de manche, prise de panique je ne parvenais pas à détacher la lanière qui retenait ma cheville. J'allais être percutée de plein fouet quand tout à coup je sentis une forte pression autour de moi, qui me levais et m'écartais du danger. J'étais à peine remise que je m'inquiétais des passagers de la voiture qui miraculeusement, après s'être encastrés dans un arbre, en sortaient sans dommages corporels. Et c'est là que je le vis, ses bras autour de ma taille, moi sous lui, puisqu'il me protégeait, ce fut notre première rencontre, je ne sais pas si c'est à cet instant précis qu'il est devenu plus vital que l'air que je respirais mais en tout cas aujourd'hui il me serait impossible de me passer de lui. Des papillons ou des colibris semblaient avoir décidé de s'installer dans mon corps quand il m'appela sa chérie, j'étais trop estomaquée pour émettre une quelconque réponse. En l'espace de quelques instants nous étions passé d'une amitié profonde à un amour dévoilé, pourtant cela ne me choquait pas, juste que l'idée avait du mal à s'inscrire définitivement dans la durée. Lui même reconnaissait notre idiotie face aux sentiments que nous avions jusqu'alors tenté de réprimer.

Quelles séances de torture?

Je ne comprenais pas ce qu'il voulait insinuer par là, je n'avais eu pas l'impression que le moindre moment passé avec moi avais pu être un moment de douleur pour lui. Sous-entendait-il que lorsqu'il était seul, penser à moi avait été une torture, je le prenais bien parce que je savais que si c'était le cas, c'était de ne pas savoir si je l'aimais en retour qui en était la cause. Pourtant j'avais le besoin irrépressible de l'entendre de sa bouche, comme si le moindre de ses mots venaient emplir une sorte de boîte en moi, pour ne jamais qu'elle oublie chacune de ses paroles. Niaise moi ? Non juste que je sais que le bonheur peut partir du jour au lendemain, j'ai vu ma mère se rattacher au moindre souvenir de mon père pour ne pas sombrer alors j'ai appris à me faire des boites à souvenirs dans ma tête, pour ne pas sombrer quand ce sera mon tour. Ce tableau peut sembler sombre si je venais à devoir l'expliquer pourtant il ne l'était pas, bien au contraire car je tachais de me souvenir des meilleurs moments. Une serveuse, Molly, vint interrompre notre doux instant intime, je pensais que maman nous aurait servi mais j'imaginais fort bien pourquoi elle ne le faisait pas. J'allais effectivement passer un interrogatoire dans la nuit ou même demain matin, heureusement pour moi je ne travaillais pas avant demain soir. Je n'avais pas besoin de regarder la carte pour savoir quoi choisir, pourtant je l'ouvris pour me donner une sorte de prestance afin de ne pas montrer à Molly que je n'avais d'yeux que pour l'homme qui m'accompagnait, je n'avais pas non plus envie d'être le sujet de discussion de la bande du restaurant. Au moment où je relevais la tête, je le vis m'adresser un petit regard auquel s'accompagnait un sourire taquin, j'imaginais parfaitement ce qu'il avait en tête, je devais choisir le plat. Je savais parfaitement quoi prendre, un foie gras sur une poêlée de pommes et figues, j'espérais bien qu'il apprécie le contraste sucré-salé de cette entrée, je pensais prendre un crumble de volaille et ses petits légumes. C'était l'un des plats que mon grand-père nous préparait, certes l'esthétisme que maman lui avait donné était différent, mais le goût restaient le même. Le dessert était un soucis car j'aimais tout et que j'ignorais ce que lui pourrait aimé, je pensais qu'il fallait prendre un dessert neutre telle qu'une île fottante. J'allais l'annoncer quand mon attention fut détournée par l'entrée bruyante d'un homme soul, j'espérais que Mark était de service ce soir, car il était celui qui s'occupait de ce genre d'affaire en général. Je sentais près de moi une puissance brute, j'essayais d'en distinguer la provenance mais en vain, c'était à la fois proche et loin, je n'avais jamais rien ressenti de tel. C'était presque une sorte de force animale, elle ne me faisait pas peur, au contraire j'avais l'impression qu'elle tentait de m'englober sous sa protection puis elle s'apaisa. Je vis Mark parler à l'homme et le menacer d'appeler la police, je fus soulagée de savoir que la situation avait été maitrisé. Je commandais notre repas et interrogeais Lloyd.

Tu as senti ça?
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeSam 13 Mar - 18:11

    -Eh bien les soirées passées à penser à toi sans pouvoir venir te voir par peur de te déranger, les nuits blanches à cause du fait que j'avais peur que tu ne ressentes rien pour moi, le fait que tu sois dans mes bras et que je ne puisse pas poser mes lèvres sur les tiennes...

    Je souris en repensant à toutes ces petites choses qu'on pouvait avoir vécut tous les deux. Je ne la connais pas depuis dix ans, mais j'ai vraiment la sensation que si. Je me suis introduis dans sa vie tout comme elle s'est imiscée dans la mienne, et c'est une des raisons supplémentaire qui me donne envie de continuer de sauver des gens. Ce jour là j'aurais très bien pu rester là où j'étais, me dire que si je la sauvais je risquais moi même de pèrir, mais j'en avais décidé autrement. Je ne la conaissais alors ni d'Eve ni d'Adam, mais en regardant au fond de ses yeux alors qu'elle était sous moi j'avais compris que ma vie allait être différente. Et je pense que si ce soir nous sommes si à l'aise alors que nous venons de franchir une étape supérieure, c'est justement que nous attendions ce moment depuis toujours, et qu'en plus de ça on a déjà pris l'un et l'autre des habitudes de couple. Je veux dire, vous conaissez beaucoup d'amis qui viendraient à minuit chez vous, se servirait sans complexe dans votre frigidaire et possède votre clé d'appart? La seule étape que je me promettais de franchir, et peut être ce soir d'ailleurs, c'était de lui permettre de venir chez moi et ainsi je pourrai moi aussi lui donner une clé. Je voulais lui prouver que j'avais tout autant confiance en elle qu'elle en moi. Je la regardais attentivement, n'ayant pas trop le choix elle choisissait elle-même le menu de la soirée. Je ne risquais rien, étant friand de presque tous les mets sur cette planète. Et puis je suis persuadé qu'elle va nous choisir quelque chose de succulent, d'une part parce qu'elle a de très bons goûts culinaires, et d'autre part parce que c'est le restaurant de sa mère, elle doit donc bien connaître chaque plat et ses vertues. Mais alors que tout se passait merveilleusement bien, un homme entra et sa simple présence détourna toute mon attention. J'étais focalisé par cette intrusion, et mon envie de protéger Anna avait très certainement eu quelques répercusions. Je ne m'en rendais absolument pas compte, mais mon côté mi-sorcier mi-être de lumière provoquait pour ceux que je voulais protéger une sensation de sécurité, et le déploiement de tous mes sens pouvait être perçus, même par des êtres humains. Je restais soucieux et sur mes gardes jusqu'à ce que le gars en question fut viré. Mon regard ne changea de direction que lorsqu'Anna commanda le dîner. Là, mon sourire réapparut et je me déridais un peu, tout danger étant à présent lointain. Par contre, je ne m'attendais pas à ce qu'Anna me pose ce genre de question. Qu'avait-elle ressentie au juste?

    -Hum.. Non.. Pourquoi ? T'as sentie quoi ?

    Je la regarde avec curiosité, et ramène ma main sur la table, pour aller prendre la sienne. Je la caresse doucement, pensivement même puisque je me disais que ce qui venait de se passer me prouvais une nouvelle fois encore que je ne supportait pas d'envisager la possibilité qu'Anna puisse être en danger. Je repense alors à Bail, ce démon qui s'acharne sur elle, et qui a été si longtemps la cause de ce qu'elle a appelé sa "malchance perpetuelle". Je ne sais pas si je serais toujours là pour la protéger, il pourrait m'arriver quelque chose de grave entre temps, cependant j'essaierai de faire en sorte que cet être maléfique là ne soit plus de ce monde avant moi. On nous servit l'entrée, et après avoir souhaité bon appétit à Anna, j'entamais ce foie gras avec grand plaisir. Je ne regrettais pas du tout de l'avoir laissé choisir, parce que c'était divinement bon. Je n'avais par contre pas le le nez dans le plat, m'arrangeant pour pouvoir regarder la jeune femme le plus longtemps possible entre deux bouchées.

    Je me disais qu'après le restaurant on pourrait aller à mon appartement.. Regarder un film, et peut être même dormir ensemble. Enfin je ne veux rien t'imposer du tout, ce n'est qu'une proposition et tu es libre de faire ce que tu veux, je comprendrai parfaitement que tu préfères être chez toi..

    Vu que je ne lui avais encore jamais proposé de rester dans mon appartement, je ne savais pas du tout ce que serait sa réaction. Il y'a des gens qui n'aiment pas être ailleurs que dans leurs lit ou qui se sentent gênés et n'aiment pas changer leur petit train-train quotidien. C'est vrai que ça me ferait plaisir de la laisser entrer entièrement dans mon univers, qu'on puisse tout partager et qu'elle se sente à l'aise dans mon petit chez moi, mais comme notre relation venait à peine d'évoluer au stade de couple officiel, j'avais un petit peur qu'elle ait l'impression que je brusque les choses. Ce n'est pas mon intention du tout, et si elle me disait vouloir en rester là pour ce soir et que je doive la ramener directement chez elle, je le ferai sans lui en vouloir une seule seconde.
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeLun 15 Mar - 10:35

Je sentais idiote de lui avoir posé une telle question, après tout j'avais peut-être tout imaginé, ce qui reviendrait à dire que j'avais rêvé toutes les minutes de cette soirée or je savais que c'était la réalité qui m'entourait. C'était sa main qui caressait doucement la mienne, son odeur qui m'avait imprégné lors de notre baiser, c'était ses lèvres que j'avais goûté. Cette force brute que j'avais ressenti était certes étrange mais très réelle.

Une sorte de force qui m'englobait comme pour me protéger.

Je me mis à rire parce qu'une fois que j'eus posé des mots sur ce que j'avais ressenti, je me sentis idiote sous son regard curieux. C'est sûr maintenant il allait me prendre pour une folle, ou pire. Je le vis perdu dans ses pensées sans que je parvienne à savoir ce qui le préoccupait, j'entrelaçais mes doigts aux siens, effleurant doucement sa peau pour le ramener à moi. J'aurais aimé savoir ce qui le préoccupait, j'espérais qu'un jour il partagerait avec moi chacune de ses pensées. En attendant ce jour je ne ferais que l'aimer encore plus, tout en lui me faisait sourire, et là c'est un sourire tendre que je lui présentais alors que Molly apparu avec nos entrées. J'espérais qu'il apprécierais le plat, moi même je devais avouer que ce foie gras était une merveille, cuit à point et fondant comme il le fallait, cette note sucrée avec les pommes et les figues me faisaient toujours songé que je mangeais un dessert en entrée. Je le regardais, cherchant à savoir s'il appréciait et je peux constater que c'était le cas, j'étais heureuse et appréciais d'autant plus ma propre assiette. J'en oubliais la scène que nous venions de vivre, focalisant mon attention sur lui.

Sa proposition était plus que tentante, je n’avais mis les pieds dans son appartement qu’une seule et unique fois, et encore mon attention avait été quelque peu détourné par la vision d’un apollon vêtu d’une simple serviette, venu m’ouvrir la porte. Je n’avais donc pas observé réellement le dit appartement lorsque j’en avais eu l’occasion, d’autant que nous étions aussitôt sortis pour nous promener. Néanmoins je trouvais que tout allait un peu trop vite, pas d’un sens péjoratif mais plutôt dans le sens où mes propres sentiments s’emballaient de façon exponentielle. Je savais parfaitement qu’il voulait me faire entrer dans un univers inconnu, je le souhaitais aussi, mais je ne pouvais pas non plus précipiter les choses. J’avais envie de prendre mon temps et de savourer chaque nouvel aspect de notre relation, une par une, ce soir je voulais savourer le nouveau pas que nous avions franchi ensemble. Seulement je ne savais pas comment le lui dire sans que cela ne le blesse, je ne voulais pas qu’il pense que je ne souhaitais pas venir chez lui, être dans ses bras, dormir près de lui. Je sentis ma volonté qui s’affaiblissait en songeant à cela, pourtant je me devais d’être raisonnable.

Je t’assure que j’en meure d’envie… J’aimerais seulement que nous fassions ce nouveau pas un autre soir. Tu comprends j’aime être avec toi mais il y a encore une heure j’ignorais que nous partagions les mêmes sentiments l’un pour l’autre. Et je souhaiterais juste que nous avancions à un rythme moins rapide.

J’étais venue à ce dîner en pensant passer une bonne soirée entre amis et au final j’allais sortir du restaurant avec mon petit ami. C'était trop de choses à assimiler en une seule fois, trop de chance d'un coup, ce dont je n'étais absolument pas habituée. J'étais plus du genre à être poursuivie par la malchance alors j'essayais de tout faire pour ne pas qu'elle revienne à la charge. De plus je préférais être chez moi quand maman m'appellerais, or avec elle ça pouvait être à n'importe quelle et je ne voulais pas que son imagination s'emballe de trop. Elle sauterait vite sur des conclusions qu'il me faudrait démentir, ou justifier, ce que je ne souhaitais pas vraiment faire en vérité. Il me faudrait aussi annoncer la nouvelle aux autres, je redoutais la réaction de Cléïa, certes je n'étais pas obligée de le lui dire mais je savais parfaitement que je ne pourrais supporter de la voir lui tourner autour maintenant que nous étions ensemble. Il m'était déjà difficilement supportable de voir ça lorsque je cachais mes sentiments, là je doutais fortement être capable de me retenir de lui mettre la main dans la figure. Bon j'avais des bonnes raisons de ne pas le faire, la première étant que cette femme signait mes chèques de paie tous les mois et que j'avais besoin de ce boulot pour vivre sans dépendre de qui que ce soit. Pourtant je devais trouver une solution, Lloyd me souriait, il ne se doutait pas des pensées que mon esprit voyaient défiler. Je savais parfaitement que j'étais jalouse de la beauté de ma patronne, je n'avais pas ses armes, j'avais confiance en l'amour et en lui cependant je savais parfaitement qu'elle était capable d'obtenir ce qu'elle voulait. Je savais que mon inquiétude avait du furtivement traversé mon visage j'espérais seulement qu'il n'avais rien vu. Je préférais reporter mon attention au côté positif de la soirée.

Je passe une excellente soirée, et j'espère bientôt recommencer.

C'était une façon pour moi de lui faire comprendre que, même si je ne voulais pas venir chez lui ce soir, je ne refusais pas de le faire bientôt.
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMer 17 Mar - 16:30

    Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'elle me dise avoir ressentit ce genre de chose. Alors qu'elle riait, certainement confuse en se disant qu'elle pouvait paraître ridicule, moi j'étais devenu limite rouge tomate. Je savais que c'était moi qui avait déclenché ça, à cause du fait que j'avais eu envie de la protéger contre le gars bourré qui était rentré. Elle ne pouvait pas faire le rapprochement, ne connaissant rien de ma condition, mais je me sentais en quelque sorte responsable d'une tragédie. Alors qu'au fond je n'avais rien fais de mal, et ce n'est pas comme si je l'avais blessé inconsciemment! Au contraire, elle s'était sentie en sécurité, ce qui était quelque chose de positif. Mais j'avais toujours tendance à interprèter ce que je déclenchais comme des éléments négatifs puisque non-naturel au sens propre du terme. J'étais confus, et des milliers de pensées se chevauchaient dans mon esprit. La première était de me dire que si j'étais capable de faire ça de façon inconsciente, peut être étais-je dangereux aussi sans le savoir par moments. La deuxième, c'était de me dire qu'Anna avait beau être la femme de ma vie elle ne connaissait quasiment rien de mon passé ou de ma véritable nature. Elle pouvait vivre sans le savoir je suis bien d'accord, mais baser une relation sur une tonne de secret n'était pas forcément des plus judicieux. Mais je faisais ça pour la protéger, et aussi pour moi. Je ne voulais pas qu'elle me quitte me pensant complètement fou. A force de me questionner, j'avais complètement zappé ce qu'elle était en train de me répondre vis-à-vis de mon invitation. Ce n'est que lorsqu'elle termina de parler que je réalisais que ses lèvres avaient bougé et émis un son. Mon regard était celui d'un être qui se réveille à peine d'un mauvais rêve. Je murmurais comme à moi-même:

    Hum.. Pardon je n'ai pas..

    Je n'ai pas écouté voilà ce que j'allais dire, mais j'avais peur qu'en disant ça elle ait l'impression que je m'en foutais complètement d'elle. J'essayais alors de me concentrer sur les sons que j'avais entendu pendant que je réfléchissais. L'avantage c'est que j'ai une mémoire qui est très auditive, et en me focalisant sur un passage précis j'étais à peu près capable de retrouver ce qui avait été dit. Je passe ma main derrière ma nuque, et finalement parvient à comprendre qu'elle venait gentillement de refuser ma proposition. Ca se voyait aussi à la tête qu'elle était en train de faire en face de moi. Vu le temps que je mettais à répondre elle allait se dire que j'étais peiné par sa réponse, alors qu'en fait c'était loin d'être le cas! Je comprenais parfaitement son point de vue, et d'ailleurs je lui avais bien dit qu'elle avait le droit de refuser si elle pensait que c'était trop tôt. Ce qui était le cas visiblement. Il fallait donc que je décroche quelques mots rapidement avant qu'il n'y ait un gros quiproquos.

    Ne t'inquiètes pas, c'est toi qui a raison, je suis allé trop vite.

    Je lui fais alors un sourire franc pour qu'elle voit que je n'étais pas en train de lui mentir ou de cacher mes vrais sentiments. Je terminais mon entrée en l'observant, et je dois dire que j'ai très vite compris qu'un truc la tracassait. Ca m'embêtait de ne pas pouvoir lire dans ses pensées et savoir ce qui pouvait la perturber. Je crois que si son regard soucieux n'avait duré qu'une seconde je ne me serais pas formalisé, mais là ça durait en longueur et je commençais vraiment à me poser des questions. Je ne suis pas du genre parano comme gars, mais je n'aime pas la voir comme ça pour autant, et j'étais persuadé que c'était à propos d'un sujet grave. J'allais ouvrir la bouche mais elle le fit avant moi, m'indiquant qu'elle était vraiment heureuse de passer du temps avec moi. Bien sûr ce compliment indirect me faisait plaisir et me rassurait mais cela ne m'avait pas distrait de l'événement qui venait de se produire juste devant mes yeux. Alors qu'on débarassait nos assiettes pour pouvoir nous servir les plats suivants, je serrais délicatement sa main:

    Qu'est-ce qui se passe dans ta petite tête hum? Tu es soucieuse, ne le nie pas..Tu peux m'en parler, je suis là pour ça! Et n'essaye pas de me sortir un bobard, j'ai un sixième sens pour ça!

    Je riais en lui faisant un petit clin d'oeil pour la détendre un peu et lui souriais par la suite pour l'inciter à m'expliquer ce à quoi elle pouvait bien penser...
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeLun 22 Mar - 10:45

Je fus nettement rassurée par ses mots, j'avais eu tellement peur qu'il ne comprenne pas. J'aurais dû savoir que l'amour qui nous liait, se basait sur la solide amitié que nous avions élaboré entre nous, mais j'étais trop préoccupée par cette nouvelle situation entre nous que je m'effrayais de tout. L'entrée fut comme à son habitude succulente, pourtant je n'en percevais pas toute la saveur, trop absorbée que j'étais par cet homme en face de moi, je me sentais me liquéfier à chaque regard de sa part. Je n'avais jamais encore ressenti cela, simplement parce que je refoulais jusqu'alors tous mes sentiments. Je n'avais pas prévu qu'il me devine aussi rapidement, ni qu'il soit si alerte à mes changements d'humeur, je pensais surtout avoir réussi à masquer ma répulsion envers Cléïa. Cette femme était ma patronne, et je ne parvenais pas à l'apprécier. Je ne savais pas quoi lui répondre, tout lui avouer était pour moi quelque chose de ridicule parce que j'avais peur qu'il ne pense que je pouvais mettre en doute son amour pour moi. Néanmoins je ne pouvais pas lui mentir, après ce qu'il s'était passé la veille, je refusais de lui mentir de nouveau, j'étais dans une impasse. Avouer ses sentiments est une chose, en parler peut-être aisé mais lorsqu'il s'agit de sentiments péjoratifs, on a souvent tendance à ne pas vouloir les divulguer. Tout du moins j'étais ainsi, je n'appréciais pas que l'on me dénigre auprès d'autres personnes qui pourraient ne pas me connaître, je ne pouvais donc pas faire ce que je n'aimais pas. Certes lui la connaissais, j'ignorais seulement les sentiments que pouvait lui inspirer cette femme fatale, je ne souhaitais donc pas mettre sur le tapis un sujet qui pourrait s'avérer dangereux. Je regardais ma main dans la sienne, elle reposait délicatement dans le creux de ses doigts, c'est comme si elles avaient toujours été faite pour cela, cette sensation était rassurante pourtant le ridicule m'obsédait. Son petit clin d'œil me fit sourire de malice, je me sentis revivifiée par cette complicité, j'avais un petit tic lorsque je m'apprêtais à dire quelque chose que je préférais garder pour moi. La pointe de ma langue se plaquait contre ma lèvre inférieur, je la sentais à l'instant, je ne pouvais donc ignorer ce signe évident d'une volonté profonde de crever l'abcès.

Tu vas me trouver ridicule, mais j'envie un peu Cléïa...

Une manière subtile de ne pas dire que j'étais jalouse, car je l'enviais réellement. J'enviais cette assurance qui l'habitait, cette beauté qui l'animait, ce je ne sais quoi qui attirait tous les hommes à elle. Bien souvent elle me faisait penser à une déesse grecque qui se serait égarée dans le temps, à d'autres moments j'ai plus l'impression qu'elle est un monstre qui fait passer les filles qui l'entourent pour des immondices sans aucun mérite. Alors oui je l'enviais volontiers, mais il me fallait lui dire aussi ce que je ressentais face à eux deux, voilà pourquoi je finissais ma phrase en un murmure.

... et je n'aime pas te voir avec elle.

Je ne savais pas s'il m'avait réellement entendu, seul la chaleur qui habitait mes joues attiraient mon attention, je devinais que le rouge coloraient cette partie de mon visage. Je n'osais pas le regarder droit dans les yeux, non pas par honte mais davantage par peur d'y lire de la déception, après tout j'étais totalement ignorante de la relation qu'ils entretenaient tous les deux. Molly nous apporta notre plat de résistance, une fois l'assiette devant moi, je vis que ma chère maman avait mis la main à la patte en cuisine. Je fermais les yeux, pinçais les lèvres pour ne pas rire, elle avait utilisé des moules en forme de cœur pour nous faire le fameux crumble de volaille. Je n'étais pas friande des démonstrations affectives en publique mais là j'étais partagée entre deux sentiments : entre la moi qui n'aimait pas et la moi qui voulait montrer mon amour à Lloyd. Ce fut cette dernière qui emporta le duel, je lui offris un sourire tendre, caressait sa main de la même manière qu'il me l'avait caressée lui même quelques instants auparavant.
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMar 23 Mar - 22:01

    Je m'attendais un petit peu à tout comme explication, mais certainement pas au fait qu'elle éprouve une certaine jalousie envers Cléïa. En fait il ne m'était même pas venu à l'esprit qu'elle me parle d'une personne autre que nous deux à ce moment là. Je ne sais pas si ça se voyait sur mon visage pas, mais j'étais surpris. Même si en y réfléchissant j'aurais dû me douter que d'autres que moi pouvaient éprouver un petit sentiment de jalousie, je n'aurai jamais parié sur ça venant d'Anna. Il faut dire que la jeune fille sait très bien cacher ses émotions, parce que toutes les fois où je me suis retrouvé en présence des deux jeunes femmes je n'ai jamais perçu un quelconque degré d'animosité. Est-ce que je trouvais ma petite amie ridicule pour autant? Certainement pas, je la comprenais en fin de compte puisque je n'appréciais pas non plus que des hommes tournent autour d'elle. Cela aurait été complètement hyppocrite de ma part d'être choqué par un comportement que moi-même j'avais. J'étais content qu'elle ose me parler de ce qui la tracassait, je savais que cela devait être dur pour elle de l'avouer. Je serrais donc un peu plus sa main, observant silencieusement ses joues rougir. Il fallait que je la rassure, que j'arrive à lui faire prendre conscience que peu importe le degré de séduction que pouvaient avoir les filles autour de moi, peu importe le tour de poitrine qu'elles pouvaient arborer, jamais une autre qu'elle ne m'intéresserait. Je ne savais pas trop comment m'y prendre sans mettre une once d'ambiguïté, alors j'essayais de formuler dans ma tête les paroles que j'aurai aimé qu'elle me dise si c'était moi qui lui avais confié ce secret là. Avant d'entamer un petit discours, je pris l'initiative de me pencher au-dessus de la table, de l'inciter à faire de même et une fois cela effectué, de l'embrasser tendrement. C'est en me détachant de ses lèvres et en me réinstallant au fond de mon siège que ma voix se libéra.

    Que lui envies-tu? Son corps? Sa manière de se déhancher? La façon qu'elle a de se coller à moi et aux hommes en général? Parce qu'honnêtement tu n'as rien de moins qu'elle, et tu as tellement plus à offrir! Tu veux mon avis? J'aime beaucoup Cléïa en tant qu'amie, mais je sais qu'elle n'aspire qu'à une chose: me mettre dans son lit. Même si ça ne fait pas trop virile, je ne suis pas le genre de gars qui a couché avec une centaine de nanas.. J'ai eu seulement deux relations très sérieuses, deux autres un peu moins. C'est vrai, Cléïa est très belle et si j'étais un Dom Juan je n'aurai eu aucun scrupule à coucher avec elle hier soir, mais tu vois je ne l'ai pas fais, et je ne le ferai jamais. C'est toi que je veux, et personne d'autre. Tu es aussi belle qu'elle, même plus à mes yeux. Mais tu ne le vois pas parce que tu te focalises sur l'aspect "sexy" et aguicheur. Tu sais, demain je te verrai en survet' avec des baskets et un vieux t-shirt je te trouverai toujours à mon goût et j'aurai toujours envie de toi.. Cléïa ou n'importe quelle autre fille se pointerai en même temps avec une jupe courte et un décolleté ça me ferais ni chaud ni froid parce que je ne suis pas comme ça. J'ai déjà donné une fois dans ce rayon là et honnêtement ça ne m'a rien apporté. Et pour finir, ne te sens pas honteuse de m'avoir avoué ça parce que moi aussi je n'aime pas voir des hommes te tourner autour..

    Je voulais qu'elle comprenne qu'elle n'était pas seule dans ce cas là, et qu'elle n'avait donc pas à s'en faire. Maintenant que j'avais fait mon petit monologue, je pouvais enfin déguster le plat suivant. Mon attention se focalisa immédiatement sur la forme en coeur que j'avais devant moi. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres, je dois dire que je n'avais pas pensé que sa mère puisse prendre les choses aussi bien. Je n'avais jamais rencontré les parents de mes petites amies à la fois parce que cela devait signifier que les choses étaient vraiment sérieuses, et en plus parce que j'avais peur de faire mauvaise impression ou de me faire massacrer par des parents qui me sortiraient que j'abuse de leur fille ou bien que notre relation était vouée à l'échec. Bref, j'entamais le plat avec plaisir, et je dois bien avouer que je n'avais jamais rien goûté d'aussi bon, à partir de maintenant je prenais comme resolution de venir souvent manger ici! Déjà parce que ça allait me rappeler plein de bons souvenirs,et en plus parce qu'étant un grand gourmand friand de toutes bonnes choses, je prenais vraiment mon pied. D'ailleurs ça devait se voir sur mon visage et aussi sur la manière dont je me comportais puisque je ne voulais pas en perdre une bouchée.

    Hum.. C'est délicieux. Ta mère est un sacré cordon bleu.
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeDim 4 Avr - 18:37

Derrière ce sourire et ce geste tendre que je venais de faire, je devais avouer que je brûlais de fierté. Elle envahissait tout mon être et j'espérais qu'elle continuerait à m'habiter encore longtemps, ce n'étais pas une sensation que l'on ressentais souvent, alors je ne voulais pas en perdre le goût ni la saveur. Avouer, même en filigrane, sa jalousie n'est jamais une chose aisée surtout si peu de temps après avoir avouer son amour pour quelqu'un, on peut s'attendre à ce que son partenaire ne comprenne pas la peur qui nous submerge. Pourtant Lloyd semblait me comprendre, assez tout du moins pour me rassurer, je n'étais pas à l'aise avec l'idée que cet homme était réellement entré dans ma vie parce que je doutais. Pas de lui, de moi, c'est souvent pour ça que la jalousie s'installe, qu'elle vous rende soupçonneux, je savais que Lloyd ne me mentirai pas à ce sujet, sur son travail peut-être pas sur ses sentiments. C'est sans aucun doute cette sensibilité envers mes propres sentiments qui faisait que je savais qu'il serait honnête avec moi, ce qui rendait ses paroles encore plus sincères, me touchant au plus profond de moi-même. Il semblait deviner ce que je désirais obtenir pour moi même et ce que je désirais pour notre couple, me dire que j'avais tellement plus à lui offrir était si gentil et dans un sens je lui offrais déjà une chose en plus : mon amour. Je ne savais pas si Cléïa avait déjà aimé un homme dans le passé, mais j'espérais qu'elle trouve le bonheur comme moi je venais de le trouver. Car c'était le bonheur qui venait s'offrir à moi, pas seulement Lloyd... J'étais presque au bord des larmes, je n'ai pas pour habitude de recevoir de telle déclaration, j'étais un peu gênée parce que je ne savais pas quoi répondre. Que dire à un homme qui vous fait sentir plus merveilleuse qu'une déesse ? Parce que c'est ainsi que je me sentais... Enfin presque car une chose me chiffonnait. Il faut être une femme pour se focaliser sur un petit mot plutôt que de passer outre et ne voir que l'amour qui s'écoulait comme une douce rivière alimentait tout une région, car cet amour m'alimentait. Je respirais le bonheur, la joie, elle débordait de mon être. J'avais presque l'impression d'irradier le restaurant tant je me disais qu'une personne comme moi ne peut contenir autant d'allégresse.

Merci

J'étais d'autant plus heureuse que lui même ressentait les mêmes sentiments que moi, lui aussi était envahi par une jalousie, pas maladive mais normale, qui me prouvait que tout ce ci était réel. Si je pensais encore vivre un rêve, maintenant il n'en était rien, je ne pouvais pas rêver autant. Ses mots que je n'aurais jamais osé pensé m'avait été dit, m'avait rassuré.

Lloyd, je t'aime. Aucun homme ne pourra t'enlever ça. Aucun homme ne prendra ta place dans mon coeur, parce que je n'ai jamais ressenti ça pour personne. Je suis tombée amoureuse avant toi, j'ai eu un autre homme dans ma vie avant toi. Mais l'amour que je ressent pour toi, dépasse tout ça. C'est comme si j'avais été aveugle pendant toutes ces années, et que tu m'es rendu la vue. Tu es ce que j'attendais le plus au monde. Je t'aime, ça ne changera pas.

J'avais tellement de chose à lui dire que je ne savais pas comment le faire, ni quoi dire, je comptais bien le lui faire comprendre au fur et à mesure que nous avancerons ensemble. J'avais d'ailleurs hâte de voir comment nous allions faire ces pas dans notre nouvelle vie, car c'était une nouvelle vie. Nous étions simplement des amis, aujourd'hui nous sommes un couple, je comptais garder cette amitié malgré tout et j'espérais que rien ne viendrais gâcher ce lien entre nous. Je vis un sourire amusé me répondre alors qu'il voyait le petit cœur de crumble dans son assiette, j'étais ravie qu'il s'en amuse. Je ne fus pas étonné du plaisir qu'il prenait à déguster ce plat familial, ça il l'ignorait mais c'était un bon point pour lui. Seulement même si j'appréciais ce merveilleux plat, un morceau de sa déclaration ne cessait de tourner en boucle. Entre deux bouchées, je finis par me décider à crever l'abcès, après tout j'avais évoquer ma jalousie peu de temps après lui avoir avouer mon amour. Et s'il fallait que l'on soit honnête l'un envers l'autre, autant commencer dès le début, je posais ma cuillère, bu une gorgée pour m'éclaircir la gorge.

Euh... Excuse moi d'aborder le sujet mais...

Bon d'accord j'étais contrarié par ce petit aspect de sa déclaration, seulement en parler semblait plus difficile que je le pensais. Toutefois j'étais bien décidé à dire ce que je pensais, j'ignorais seulement s'il comprendrait.

...Excuse moi d'aborder le sujet mais si je comprends bien tu n'es pas un dom juan parce que sinon tu n'aurais pas hésiter à coucher avec elle... Hier soir. C'était avant ou après m'avoir embrassé ?
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeDim 11 Avr - 16:55

    L'amour. C'est par définition le sentiment le plus irrationnel mais également le plus beau qu'on puisse cotoyer. Jusqu'à présent, j'avais eu quelques relation avec des filles que certes j'aimais bien, et dont je me croyais amoureux, mais c'est maintenant que je me rend compte de ce que signifie véritablement ce mot. L'entendre me dire toutes ces choses que même en rêve je n'avais pu esperer me donnait des frissons, et des papillons s'installaient doucement dans mon estomac. J'étais très flatté qu'elle me choisisse moi et pas un autre, je ne m'y attendais pas vraiment estimant qu'elle meritait bien mieux que moi. Un gars plus...Normal? Bien entendu ça elle ne le savait pas, et ça me faisait vraiment peur. Car un jour elle finirait bien par le découvrir, et je craignais qu'une fois ce moment là arrivé elle ne voudrait plus de moi. C'est dailleurs pour ça que je refusais de la mettre au courant, elle ne connaissait donc pas grand chose de mon passé.
    Je ne savais pas quoi lui répondre face à tant d'éloge, il n'y avait qu'un sourire sincère qui pouvait exprimer le bonheur qui venait de me traverser l'échine.Grand gourmand que je suis je terminais avec panache tout ce que j'avais dans l'assiette, n'en laissant pas la moindre miette. A la fin du repas il fallait absolument que j'aille voir sa mère pour la féliciter. Elle semblait se donner du mal pour que tout soit parfait et délicieux, j'en concluais donc que je lui avais fait bonne impression. Qui a dit que les belles-mères étaient toutes des garces? Je m'étais perdu dans mes pensées sans même me rendre compte que quelque chose tracassait Anna. Je ne l'ai compris qu'en la voyant poser sa cuillière. Mon regard s'est alors fait interrogateur, mais je ne parlais pas, attendant qu'elle se prononce d'elle-même. Quand ce fut fait, je réalisais enfin la boulette que j'avais commise. Quel idiot! J'aurais mieux fait de me taire sur ce coup. Non pas que je préferais lui mentir, mais certaines choses que je fais ne sont pas toujours des plus intelligentes. Hier j'ai failli me mettre dans un sacré pétrin, j'ai joué avec le feu en risquant de me brûler. Cléïa est une bonne amie mais ses intentions à mon égard sont parfaitement claires: plus vite elle m'aura mit le grappin dessus mieux ce sera. Est-ce que j'étais allé au club pour ça? Non bien sûr, comme je l'avais dit je ne suis pas du genre à coucher avec une fille pour calmer des pulsions, j'aime les relations sérieuses.

    "Hum.. C'était après t'avoir embrassé. Mais je ne veux pas que tu t'en fasses comme ça, hier je me sentais tout simplement minable, j'avais peur d'avoir tout foiré avec toi. J'étais persuadé que tu ne m'aimais pas et donc que mon geste allait gacher notre amitié. J'ai eu tort d'aller voir Cléïa mais je ne voulais pas le faire dans un but débile, c'était simplement parce que j'avais besoin de parler un peu. Mais ce n'était pas ce qu'elle voulait elle donc je suis parti. "

    Mon bras se tendit par-dessus la table de manière à aller caresser la joue de la jeune femme.. C'est incroyable tous les sentiments que je peux éprouver à son égard. La serveuse nous débarassa de nos assiettes quand elles furent toutes les deux vides, et c'est en tournant légèrement la tête vers la droite que j'apperçus un gars qui ne lachait pas des yeux Anna. Mes sourcils se froncèrent légèrement, parce que la manière qu'il avait de poser les yeux sur elle était tout sauf catholique. Je tentais de dissimuler tant bien que mal l'excès de jalousie que je ressentais. N'étant pas du genre à chercher des histoires pour rien, et n'étant pas mauvais de nature, je n'allais certainement pas faire comprendre à ce monsieur que ça ne me plaisait pas, je ne bougerais que si il allait trop loin ou venait l'embêter elle. Me mordant la lèvre inférieure, je regardais à nouveau ma petite amie en lui souriant tendrement.

    [arf désolé c'est vraiment pourri! :( j'essaierai de me rattraper=)]
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMar 25 Mai - 18:01

Je n'en démordais pas, ou plutôt le sentiment qui m'a envahi ne semblait pas vouloir se calmer. Je savais que l'amour qu'il me portait était aussi profond que le mien, personne ne peut réellement dire ce genre de chose si elles étaient fausses. Et je veux croire que je saurais le sentir si l'homme que j'aime me mentait sur les sentiments qu'il éprouvait à mon égard. Mais en même cela faisait des mois que je cherchais à lui cacher mes propres sentiments et qu'il en faisait de même de son côté alors on pourrait penser qu'il est ou plutôt que nous sommes de bons menteur puisque l'on ignorait tout des sentiments de l'autre. Non ! Je refuse de croire qu'il me mente à ce moment là, quand je lui ouvre les portes de mon cœur et que je le lui offre. Il était là en face de moi, cherchant les mots qu'il devrait dire pour ne pas me blesser et tout à coup ce fut comme une évidence, comme si je mettais enfin le doigt sur quelque chose d'essentiel. Je me rendais compte que je savais le déchiffrer, ses yeux ne me fuyaient pas alors qu'il s'apprêtait à me répondre, au contraire il me regardait franchement comme pour me faire comprendre que rien en dehors de nous n'avais la moindre importance. Je me suis sentie fondre face à ce sentiment si doux et si intense à la fois, que ça en était presque affolant car c'était comme si sa déclaration d'amour n'avait fait qu'effleurer les contours de mon âme et que brusquement celle-ci prenait conscience des mots qu'il avait prononcé, comme si ses yeux qui me fixait n'était que l'aboutissement de sa preuve d'amour. Rien de ce qu'il pouvait dire pour me répondre ne pouvait me faire comprendre à quel point il m'aimait. Il avait peur de me perdre, je pouvais le sentir dans chaque cellule de mon être, il avait peur que sa justification ne saurait suffire à me faire oublier qu'il était aller la voir.

Au contraire je comprenais sa réaction, après tout si j'avais eu l'occasion de l'embrasser alors que j'ignorais ses sentiments, je crois que moi aussi je serais partie quelque part pour discuter avec quelqu'un, peu importe qui cela pouvait être. Le fait qu'il s'agisse de Cléïa qui est ma patronne et accessoirement une séductrice hors pair n'entrait pas en ligne de compte. Il avait eu besoin de se confier à quelqu'un sans avoir peur de gâcher une amitié. Et il ne pouvait pas le faire avec moi parce que justement j'étais l'objet de toutes ses pensées. Sa main sur ma joue aurait pu sentir la chaleur qui émanait de tout mon corps si nous n'avions pas été interrompu.

Je comprends parfaitement. Seulement comprends aussi que j'aurais aimé que tu me parles hier soir. Enfin je ne suis pas mécontente d'avoir attendu jusque ce soir, car je sais que ce baiser n'était pas un accident. Ou s'il l'était, je veux bien de ce genre d'accident à tout moment de la journée. Tant qu'ils viennent de toi.

J'avais retrouvé ce petit ton provocateur que j'avais utilisé la veille pour tenter de le séduire, je n'étais toujours pas habitué à ce genre de démonstration mais au moins je savais que cette fois-ci il n'y aurait pas d'ambiguïté. Je me sentais poussé des ailes, était-ce ma tenue qui me donnait cette impression ? Je l'ignorais mais je me promis de remercier ma chère petite maman pour m'avoir acheté en douce ce petit haut rouge. Ainsi que le repas, je me doutais bien qu'elle s'était démener pour m'offrir une soirée que je ne serais pas prête d'oublier. Elle avait senti dès le premier regard que je tenais à lui, elle savait me déchiffrer sans que je n'ai à prononcer le moindre mot. Peu m'importait tant qu'elle continuait d'ignorer que j'étais monté à l'arrière de sa moto, j'en aurais entendu parler pendant des mois, voir des années. J'étais sur mon petit nuage quand je perçus le froncement de sourcils que j'avais déjà remarqué par le passé mais que jusqu'alors je n'avais jamais su interprété. Là, pourtant, je compris que quelque chose le dérangeait, je discernais presque une point de jalousie sans pour autant en savoir la raison. Néanmoins la seule chose que comptait réellement c'était que dorénavant, j'étais aux anges. Et pas n'importe quel ange. Non, le mien, celui pour qui je serais prête à tout.

Je t'aime

Sept lettres. Sept magnifiques lettres qui peuvent tout changé, qui ont tout changé. Sept lettres pour lui faire comprendre que je lui appartient. C'est court et pourtant si révélateur.
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MessageSujet: Re: Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Quand explication amoureuse rime avec rencontre maternelle |Lloyd| Icon_minitimeMer 26 Mai - 13:04

    Oui j'étais inquiet l'espace d'un instant en me demandant comment elle prendrait la chose. Mais très vite, je perçu dans son regard qu'elle n'éprouvait ni colère ni dégoût. Elle savait me comprendre et me faisait confiance, en même temps je suis quasiment incapable de mentir! La seule chose que je lui cache c'est ma véritable identité, mais ça elle n'a pas forcément besoin de le savoir, et comme elle ne me l'a jamais demandé ce n'est pas consideré comme un mensonge. Du moins je l'espère! Un de mes sourcil se leva sous son ton provocateur, et un sourire à moitié amusé et à moitié charmé se dessina sur mes lèvres. Je n'avais pas encore pris l'habitude de la voir me jouer ce genre de tour, mais en fait j'aimais beaucoup la sensation que cela me procurait. Je me mordais la lèvre ne sachant véritablement quoi répondre, elle savait déjà qu'en effet ce baiser était loin d'être un accident, et elle n'avait aucun soucis à se faire, je comptais bien réitérer ce genre de délice autant que je le pourrai à ses côtés. Les trois petits mots qui suivirent m'enchantèrent. J'avais beau l'avoir déjà entendu dans la soirée, je ne m'en lassais pas, et les papillons coincés dans mon estomac n'avaient pas l'air de vouloir partir de si tôt. Je décide donc de me lever, et quand je me retrouve à sa hauteur je capture ses lèvres doucement, échangeant un baiser voluptueux et plein de promesses. Je ne me rendis même pas compte de la présence féminine juste derrière moi, et je crois qu'Anna non plus puisqu'elle ne mettait pas fin à ce petit moment d'égarement. A bout de souffle je me résignais à détacher mes lèvres, et murmurrais à ses oreilles que moi aussi je l'aimais quand j'entendis un léger toussotement. Je retourne alors ma tête rapidement et apperçoit la serveuse qui visiblement attendait qu'on veuille bien lui accorder un peu d'attention vu qu'elle amenait le dessert. Je me retenais fortement de rire suite à la situation et je n'eus même pas le temps de m'excuser que la sonnerie de mon téléphone portable retentissait. Je savais parfaitement ce que cela voulait dire: boulot. C'est pourquoi je me mis à soupirer. J'embrassais le front d'Anna en m'excusant briévement avant de décrocher.

    -Allo?.. Oui c'est bien moi, qu'est-ce qui se passe Jack?... Oh merde! Ok j'arrive d'ici une dizaine de minutes, mais je te préviens: si je reçois une seule contravention pour excès de vitesse tu la payes de ta poche!

    Je raccrochais rapidement, enfouissant mon portable au fond de ma poche. Apparament un fou furieux avait barricadé une rue de la ville et s'amusait à descendre tous ceux qui s'approchaient d'un peu trop près à son goût. Les autorités pouvaient à peine aller chercher le corps des victimes! Une mission parfaite pour moi, comme d'habitude. Seulement le moment était vraiment mal choisi, je n'avais aucune envie d'accomplir mon devoir ce soir alors que j'étais censé être en repos. Ma conscience m'empêchait de refuser d'intervenir, et je savais pertinamment que mon chef s'en rendait compte et en abusait un peu. J'attrapais ma veste et l'enfilait rapidement en grommelant que je n'avais même pas de gilet parballe, ce qui n'était vraiment pas l'idéal. J'affichais un regard de chien battu quand mes yeux croisèrent ceux d'Anna. Je détestais devoir la planter là, en plus elle allait s'inquièter pour moi à coup sûr, ce qui était légitime vu l'ampleur de la mission. Je m'excusais brièvement auprès de la serveuse qui me regardait éberluée, et me pencha vers ma petite amie. Je déposais quelques baisers furtifs le long de son cou et lui dit:

    -Excuse moi.. Je t'aime, je t'appelle ce soir d'accord? Tiens voilà un chèque tu n'auras qu'à le faire remplir par ta mère.. Excuse moi encore..

    Je n'avais pas tellement le temps de m'attarder plus que ça, et j'espèrais sincèrement qu'elle ne m'en tiendrait pas rigueur. Je ne tenais absolument pas à ce qu'elle paye, d'où le fait que je tire de ma poche mon chequier. Je prenais un chèque le signais rapidement et le lui donnait avec une confiance totale. Puis, je m'échappais en courant du restaurant. Je ne savais même pas véritablement comment elle avait réagit face à cela tellement j'étais pressé. Je chevauche ma moto, enfile mon casque et démarre à toute vitesse, manquant presque de me faire renverser par le camion qui arrivait à ce moment là. Je n'arrivais pas àcroire que ma soirée se terminait là dessus, j'étais vraiment vert. Il aurait fallut que je repasse par chez moi pour mettre mon gilet mais je n'en avais vraiment pas le temps. Déjà, pour arriver le plus vite possible j'avais tout interêt à griller le plus de feux possible en évitant de me faire tuer. C'était tout à fait charmant! Sans compter que du coup Anna allait devoir rentrer par ses propres moyens, ça me révoltait! Urgence ou pas, le chef allait m'entendre dès qu'on aurait terminé l'opération..
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